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  • Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya en France : la situation au 19 septembre

    Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya en France : la situation au 19 septembre

    L’institut de Veille Sanitaire vient de publier les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.

    Ces chiffres montrent en premier lieu une nette augmentation du  nombre de cas de chikungunya par rapport à 2013, qui avaient surtout vu des cas importés de dengue (188 cas de dengue et 2 cas de chikungunya).

    Du 1er mai au 19 septembre, 1091 cas suspects ont été déclarés par les différentes ARS concernées, dont 494 ont été confirmés :
    126 cas de dengue, 363 cas de chikungunya, soit 73% des cas recensés (source InVS). On note une progression constante du nombre de cas importés. La région PACA totalise à elle seule 31% des cas confirmés.
    Au 18 septembre 2014, 3 cas autochtones de dengue ont été confirmés par le Centre National de Référence des arbovirus en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Les deux premiers diagnostiqués les 20 août et 11 septembre sont survenus dans le département du Var. Ils ne sont pas liés l’un à l’autre car de sérotypes différents (sérotype 1 et sérotype 2). Le troisième cas a été diagnostiqué le 18 septembre dans le département des Bouches-du-Rhône. Il s’agit d’un cas de sérotype 2, qui ne parait pas, à ce stade des investigations, lié aux précédents.

    Carte cas de dengue et de chik vierge au 19.09

    Tableau cas de dengue et de chik au 19.09

    Vigilance-moustiques renouvelle ses conseils de protection aux voyageurs :

    1-Etre vigilant toute la journée : le vecteur de la dengue (l’AedesAlbopictus dit  le moustique tigre), est un moustique urbain, qui pique aussi le jour. Il ne suffit pas d’être vigilance le matin ou le soir…

    2-Utiliser des lotions pour la peau fabriquéés à partir de principes actifs reconnus pour leur efficacité (IR3535, ICARIDINE ,CITRIODIOL, DEET…).

    3-Porter des vêtements longs, amples et clairs, éventuellement imprégnés de produits spécialement développés pour les vêtements et tissus.

    4-Dormir sous des moustiquaires imprégnées de répulsifs anti-moustiques. Des moustiquaires pourront aussi être installées aux portes et aux fenêtres.

    5-En cas de poussée de fortes fièvres, de douleurs  articulaires ou musculaires…, n’hésitez pas à consulter un médecin immédiatement.

     

  • Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : la situation au 12 septembre

    Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : la situation au 12 septembre

    L’institut de Veille Sanitaire vient de publier les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.

    Ces chiffres montrent en premier lieu une nette augmentation du  nombre de cas de chikungunya par rapport à 2013, qui avaient surtout vu des cas importés de dengue (188 cas de dengue et 2 cas de chikungunya).

    Du 1er mai au 12 septembre, 1014 cas suspects ont été déclarés par les différentes ARS concernées, dont 467 ont été confirmés :
    117 cas de dengue, 345 cas de chikungunya, soit 74% des cas recensés (source InVS). On note une progression constante du nombre de cas importés. La région PACA totalise à elle seule près d’un tiers des cas confirmés.
    Le 20 août, un premier cas autochtone de dengue (transmission locale) de sérotype 1 a été confirmé dans le département du Var par le Centre National de Référence des arbovirus. La personne n’avait pas voyagé en zone de circulation de la dengue dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. Il s’agit du premier cas autochtone de dengue en France métropolitaine en 2014.
    Le 11 septembre, un deuxième cas autochtone de dengue, de sérotype 2, a été confirmé dans le même département (Toulon – Var). Ce cas n’est pas lié au précédent car il est de sérotype différent.
    Conformément au plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, et afin de limiter la transmission du virus par le moustique Aedes albopictus, des investigations épidémiologiques et entomologiques ont immédiatement été mises en place par l’ARS PACA, la CIRE et l’EID Méditerranée. Des opérations de démoustication sont en cours autour de la zone de résidence du cas.

    Carte cas de dengue et de chik vierge

    Tableau cas de dengue et de chik

    Vigilance-moustiques renouvelle ses conseils de protection aux voyageurs :

    1-Etre vigilant toute la journée : le vecteur de la dengue (l’AedesAlbopictus dit  le moustique tigre), est un moustique urbain, qui pique aussi le jour. Il ne suffit pas d’être vigilance le matin ou le soir…

    2-Utiliser des lotions pour la peau fabriquéés à partir de principes actifs reconnus pour leur efficacité (IR3535, ICARIDINE ,CITRIODIOL, DEET…).

    3-Porter des vêtements longs, amples et clairs, éventuellement imprégnés de produits spécialement développés pour les vêtements et tissus.

    4-Dormir sous des moustiquaires imprégnées de répulsifs anti-moustiques. Des moustiquaires pourront aussi être installées aux portes et aux fenêtres.

    5-En cas de poussée de fortes fièvres, de douleurs  articulaires ou musculaires…, n’hésitez pas à consulter un médecin immédiatement.

     

  • Var : un deuxième cas autochtone de dengue recensé

    Var : un deuxième cas autochtone de dengue recensé

    L’Agence Régionale de Santé PACA et la préfecture du Var confirment un second cas autochtone de dengue dans le département du Var. Cela porte à 2 le nombre de cas dans le Var.

    Définition d’un cas autochtone

    On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents.

    Il s’agit pour l’instant de deux cas distincts, non liés mais géographiquement proches. La personne contaminée est guérie.

    Des actions de démoustication ont été déclenchées dès 4 heures ce matin autour de la zone de résidence de la personne contaminée ainsi que dans les lieux qu’elle a fréquentés pendant sa période de virémie.

    Le département du Var reste au niveau 2 du plan national anti-dissménation du chikungunya et de la dengue

    Définition du niveau 2 : premier cas autochtone

    L’Aedes albopictus est implanté et actif et les services de santé publique ont confirmé un cas humain autochtone de chikungunya ou de dengue suite à une transmission vectorielle locale.

    Actions prévues dans ce cas

    L’ensemble des actions du niveau 1 sont renforcées.

    Rappel des actions du niveau 1 :

    – déclenchement du plan départemental par le préfet
    – surveillance épidémiologique renforcée
    – prise en charge de l’information des professionnels de santé en lien avec la cellule départementale (ARS)
    – surveillance entomologique et interventions (EID désignées par le Conseil général)
    – actions de démoustication (larvicides, élimination des gîtes larvaires, adulticides)
    – communication mise en place
    * expliquer le rôle primordial de la prévention primaire, notamment l’élimination des gîtes
    * renforcer la mobilisation et l’implication de la population
    * faire prendre conscience de la nécessité d’adopter des mesures destinées à limiter la multiplication des moustiques vecteurs, et à prévenir toute circulation virale
    * informer les médias sur le fait que l’Etat et les collectivités locales sont mobilisées pour lutter conter la prolifération et la dissémination du moustique Aedes albopictus mais rappeler qu’ils ne peuvent pas lutter seuls
    * sensibiliser les professionnels de santé au diagnostic et à déclaration et en faire des relais de l’information.

    En sus, il convient d’éviter la circulation du virus et la formation d’un foyer épidémique en métropole. Diverses actions seront engagées selon l’origine supposée de la contamination et du potentiel virémique :

    – les enquêtes épidémiologiques autour des cas autochtones ou importés sont complétées par une recherche active des cas péri-domiciliaires
    – pour les cas autochtones, une recherche active de nouveaux cas auprès des médecins généralistes et des laboratoires de la zone concernée, y compris pour l’élimination des gîtes
    – l’ARS assure de la mise en alerte de la Cellule d’Aide à la Décision spécifique aux éléments et produits du corps humain. Son activation est décidée par l’agence nationale de sécurité du médicament et de produits de santé (AFSSAPS) qui envoie un courrier électronique à ses participants pour convocation et organisation d’une conférence téléphonique.
    – communication mise en place
    * renforcer en direction de la population générale les mesures destinées à limiter la multiplication des vecteurs et la circulation virale (protection individuelle, destruction méticuleuse des gîtes potentiels…)
    * informer la population sur les modalités de prise en charge pour ne pas saturer le système de soin
    * accentuer la sensibilisation des professionnels de santé à la déclaration obligatoire et au signalement de cas suspects, et leur donner les informations nécessaires au diagnostic, à l’évolution et au traitement de la maladie.

    Plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, rappels des différents niveaux d’alerte

    Niveau 0 : actions préalables au déclenchement du plan
    Niveau 1 : moustique implanté et actif
    Niveau 2 : premier cas autochtone
    Niveau 3 : plusieurs cas autochtones
    Niveau 4 : foyers de dissémination du virus
    Niveau 5 : épidémie

     

  • Le moustique tigre débarque en Seine-et-Marne

    Le moustique tigre débarque en Seine-et-Marne

    L’Aedes albopictus, communément appelé “moustique tigre” a fait son apparition en France métropolitaine au début des années 2000. Depuis, il a colonisé une partie du Sud de la France, pour être aujourd’hui “implanté et actif” dans 18 départements des régions PACA, Corse, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Aquitaine. Chaque année, il continue sa progression vers le Nord du pays (11 départements en vigilance orange, où le moustique tigre a été intercepté l’année dernière). En 2014, deux départements s’ajoutent à cette liste : la Vendée et la Seine-et-Marne.

    Carte Aedes Albopictus

    Un moustique tigre a été intercepté, vendredi dernier, dans la commune de Chalmaison, en Seine-et-Marne.

    La Seine-et-Marne, qui faisait déjà l’objet d’une surveillance entomologique, avait vu par le passé apparaître ce moustique sur son territoire en 2004 dans la même commune de Chalmaison.

    10 ans plus tard, c’est au sein de l’entreprise Otico que l’Aedes albopictus a été trouvé. L’EID Méditerranée y avait placé un piège pondoir. Une opération de fumigation est prévue pour demain, jeudi 11 septembre.

     

  • Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : la situation au 5 septembre

    Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : la situation au 5 septembre

    L’institut de Veille Sanitaire vient de publier les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.

    Ces chiffres montrent en premier lieu une nette augmentation du  nombre de cas de chikungunya par rapport à 2013, qui avaient surtout vu des cas importés de dengue (188 cas de dengue et 2 cas de chikungunya).

    Du 1er mai au 5 septembre, 965 cas suspects ont été déclarés par les différentes ARS concernées, dont 444 ont été confirmés :
    110 cas de dengue, 329 cas de chikungunya, soit 74% des cas recensés (source InVS). On note une progression constante du nombre de cas importés. La région PACA totalise à elle seule près d’un tiers des cas confirmés.
    Le 20 août, un cas autochtone de dengue (transmission locale) a été confirmé dans le département du Var par le Centre National de Référence des arbovirus. La personne n’avait pas voyagé en zone de circulation de la dengue dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. Il s’agit du premier cas autochtone de dengue en France métropolitaine en 2014.
    Conformément au plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, et afin de limiter la transmission du virus par le moustique Aedes albopictus, des investigations épidémiologiques et entomologiques ont immédiatement été mises en place par l’ARS PACA, la CIRE et l’EID Méditerranée. Des opérations de démoustication sont en cours autour de la zone de résidence du cas.

    Carte cas de dengue et de chik vierge au 05.09

    Tableau cas de dengue et de chik au 05.09

    Vigilance-moustiques renouvelle ses conseils de protection aux voyageurs :

    1-Etre vigilant toute la journée : le vecteur de la dengue (l’AedesAlbopictus dit  le moustique tigre), est un moustique urbain, qui pique aussi le jour. Il ne suffit pas d’être vigilance le matin ou le soir…

    2-Utiliser des lotions pour la peau fabriquéés à partir de principes actifs reconnus pour leur efficacité (IR3535, ICARIDINE ,CITRIODIOL, DEET…).

    3-Porter des vêtements longs, amples et clairs, éventuellement imprégnés de produits spécialement développés pour les vêtements et tissus.

    4-Dormir sous des moustiquaires imprégnées de répulsifs anti-moustiques. Des moustiquaires pourront aussi être installées aux portes et aux fenêtres.

    5-En cas de poussée de fortes fièvres, de douleurs  articulaires ou musculaires…, n’hésitez pas à consulter un médecin immédiatement.

     

  • Les huiles essentielles, un bon répulsif contre les moustiques ?

    Les huiles essentielles, un bon répulsif contre les moustiques ?

    Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’animal le plus meurtrier au monde, ce n’est pas le requin blanc, ni l’éléphant ou bien encore le lion. Il s’agit d’un animal bien plus petit : le moustique !img-newsletter-1

    C’est lui, en effet, qui transmet nombre de maladies ; parmi les plus connues : le chikungunya, la dengue et le paludisme. Cette dernière a été la cause de 627000 morts en 2012 (source OMS). A titre de comparaison, les serpents causent en moyenne 100000 morts par an, les scorpions 5000, les éléphants 600, les abeilles 400, les lions 200, les méduses 100 et les requins 10.

    Alors, contre ce fléau que sont les moustiques, mieux vaut être armé ! Il est indispensable de s’en protéger. Mais dans la jungle des anti-moustiques, lesquels choisir ? Lotions cutanées, bombes insecticides, diffuseurs électriques, appareils à ultrasons, produits à base d’huiles essentielles…

    Alors que la tendance est au bio, au naturel, ce genre de produits anti-moustiques est très largement controversé. Les produits à base d’huiles essentielles sont jugés inefficaces contre les culicidae.
    Une enquête d’UFC Que Choisir ? indique “qu’il faut renoncer à tous les produits naturels à base de plantes, que ce soit des extraits, des huiles essentielles ou de la citronnelle ; ils protègent mal”.
    L’émission Capital de M6 “Sur la route des vacances : le soleil à tout prix”, diffusée le 6 juillet dernier, s’intéresse à des bracelets anti-moustiques aux huiles essentielles. On y voit un ranger américain, dans les Everglades, en Floride, se faire piquer par des moustiques alors qu’il porte l’un de ces bracelets. Pour lui, le test n’est pas concluant ; il préfère de loin sa vieille combinaison intégrale semblable à celle des apiculteurs.

    Pour une meilleure protection, au-revoir les huiles essentielles, bonjour les répulsifs avec des principes actifs reconnus par l’OMS : icaridine, IR3535, DEET (attention : peut être un peu trop agressif pour les enfants et les femmes enceintes)…
    voir L’OMS recommande l’usage des répulsifs, mais lesquels ?

  • Bulletin épidémiologique du 4 septembre

    Bulletin épidémiologique du 4 septembre

     bm03.09.2014

    Légende de la carte :
    rouge = dengue
    jaune = chikungunya
    bleu = paludisme
    vert = zika
    violet = virus ross river et barmah forest
    gris = West Nile virus

    Ce bulletin réunit les nouveaux événements épidémiques dont les moustiques sont vecteurs, déclarés par les organismes suivants : INVS (Institut de Veille Sanitaire), ECDC (European Center for Disease Prevention and Control), l’Institut Pasteur, mesvaccins.net, le CNEV (Centre National d’Expertise sur les Vecteurs). Il ne prétend pas être exhaustif et peut encore comporter des erreurs. Les personnes intéressées par un pays en particulier pourront aussi consulter les cartes vigilance-moustiques indiquant les territoires à risque pour chaque maladie.

    • Dengue :

    – Asie :

    Pakistan : 136 cas à Karachi.
    Malaisie : 53246 cas. 147 décès.
    Singapour : 12257 cas. 4 décès.
    Philippines : 35264 cas. 134 décès. diminution par rapport à 2013 à la même période.
    Thaïlande : 1500 cas. 1 décès.
    Indonésie : 1168 cas. 2 décès.
    Sri Lanka : 12322 cas. 37 décès.
    Inde : Etat de Nashik et Maharashtra : 54 cas. 2 décès.  Etat de Odisha : 55 cas, dont 19 viennent d’autres Etats. 1 décès. Etats de Bhopal et Madhya Pradesh : 43 cas. 2 décès.
    Cambodge : 1520 cas. 11 décès. diminution par rapport à 2013 à la même période.
    Brunei : 108 cas.
    Laos et Vietnam : nombre de cas moins élevé comparé à l’année dernière à la même période.
    Myanmar : plus de 1200 cas. 12 décès.
    Japon : du 27/08/2014 au 02/09/2014, 34 cas autochtones confirmés ont été rapportés par les autorités sanitaires. Il s’agit de cas résidant dans la région de Kanto, au centre ouest du Japon (région comprenant Tokyo, la plus peuplée du pays avec un tiers de la population) et la région de Kansaï, au centre ouest, où se trouve Osaka. Tous les cas interrogés n’ont pas signalé de voyage récent en dehors du Japon. Ils avaient tous visité le parc Yogui situé dans le centre de Tokyo, parc accueillant l’été de nombreux rassemblements en extérieur. Ces cas de dengue autochtone sont les premiers rapportés depuis 70 ans. Les derniers cas datent de la seconde guerre mondiale. Le risque d’installation d’un cycle autochtone de transmission, saisonnière, existe pour cette île du Japon (Honshu), compte-tenu, de la présence de vecteurs (Aedes), du nombre important de cas de dengue importés et de l’aspect touristique de cette zone, accueillant de nombreux visiteurs venant de pays endémiques pour la dengue.
    Chine : 1145 cas confirmés dans la province du Guangdong.

    – Pacifique :

    Polynésie française : 2127 cas depuis le début de l’épidémie. 125 cas en mars, 134 cas en avril et 73 cas en mai. 15 décès.
    Îles Cook : 18 cas, dont 1 importé de Tahiti.
    Fidji : 25300 cas.
    Vanuatu : Port Villa : 15 cas (au 17 janvier).
    Iles Samoa américaines : environ 100 cas.

    – Océan Indien :

    Île Maurice : 26 cas, dont 23 à Triolet.
    Mayotte : l’ensemble des indicateurs épidémiologiques (nombre hebdomadaire de cas de dengue biologiquement confirmés, taux de positivité et activité des médecins généralistes liée aux visites pour syndrome dengue) suggère une diminution de la circulation virale en semaine 25. Néanmoins, la circulation reste toujours active sur Mamoudzou et une transmission autochtone est toujours observée dans d’autres secteurs de l’île.
    Île de la Réunion : 2 regroupements de cas à Saint Pierre et à Saint Gilles les Hauts, révélant la présence de chaîne de transmission du virus sur l’île.

    – Amérique / Caraïbes : 

    Mexique : Etat de Yucatan : 454 cas confirmés. Etat de Sinaloa : 812 cas. Etat de Tamaulipas : 1669 cas suspects, dont 170 confirmés. Baja California Sur ; 265 cas. Les villes les plus touchées sont La Paz : 173 cas, Los Cabos : 84 cas.
    République Dominicaine : 3882 cas. 42 décès.
    Brésil : Etat d’Espirito Santo : le département d’état de la santé  déclaré 20205 cas pour les 7 premiers mois de l’année. Parmi ceux-ci, 404 cas de dengue hémorragique sont à l’origine de 11 décès. Ceara : plus de 10000 cas.
    Honduras : 10574 cas. 2 décès. Choluteca : plus de 280 cas.
    Venezuela : 19133 cas suspects.
    Panama : 1075 cas.
    Colombie : 3757 cas.
    Cuba : foyers signalés dans la province de Camaguey et à La Havane. En attente de confirmation des autorités sanitaires.
    Guatemala : 371 cas, 18 graves, 2 décès.
    El Salvador : 8033 cas confirmés. 1 décès.
    Costa Rica : 3064 cas. Diminution par rapport à 2013.
    Guadeloupe : l’ensemble des indicateurs de surveillance épidémiologique témoigne d’une faible circulation du virus. Cette situation correspond à la phase 1 du Psage dengue, c’est-à-dire à la présence des cas sporadiques.
    Martinique : l’ensemble des indicateurs de surveillance épidémiologique au cours des 2 derniers mois indique que la situation actuelle correspond à la phase 1 du Psage dengue : phase inter-épidémique de transmission sporadique. Le nombre de cas évocateurs vus en médecine de ville et le nombre de cas confirmés et probables sont en deçà du seuil depuis plus de 2 mois. Les autres indicateurs témoignent également d’une nette diminution de la circulation virale (passages aux urgences, SOS Médecins, hospitalisations). Aucun cas de dengue avec confirmation biologique n’a été hospitalisé au cours des 2 derniers mois et aucun décès en lien avec la dengue n’a été enregistré pour la même période. Les communes de Saint Pierre et du Carbet sont celles qui sont les plus touchées, mais avec de faibles incidences.

    – Afrique :

    Mozambique : 243 cas confirmés.
    Tanzanie : 1017 cas, 4 décès. Zanzibar : 8 cas.

    Australie : Queensland : 35 cas confirmés.
    Floride : 24 cas importés.

    • Chikungunya : 

    –  Amérique / Caraïbes :

    Au total, au 29 août, le bilan des cas de chikungunya dans les Caraïbes et en Amérique du Sud est proche de 660000 cas suspects et confirmés et 37 décès. L’épidémie continue sa progression.
    Canada : 8 cas importés.
    Etats-Unis : 4 cas autochtones. 690 cas importés. Alabama : 1 cas. Arizona : 5 cas. Arkansas : 3 cas. Californie : 24 cas. Colorado : 2 cas. Connecticut : 17 cas. Delaware : 1 cas. Floride : 139 cas importés, 4 cas autochtones.  Géorgie : 10 cas. Hawaï : 1 cas. Idaho : 1 cas. Illinois : 2 cas. Indiana : 15 cas. Kansas : 4 cas. Kentucky : 18 cas. Louisiane : 10 cas. Maine : 3 cas. Maryland : 17 cas. Massachusetts : 26 cas. Michigan : 10 cas. Minnesota : 17 cas. Mississippi : 6 cas. Missouri : 5 cas. Nebraska : 4 cas. Nevada : 1 cas. New Hampshire : 6 cas. New Jersey : 62 cas. Nouveau Mexique : 1 cas. New York : 108 cas. Caroline du Nord : 18 cas. Ohio : 19 cas. Oklahoma : 7 cas. Oregon : 4 cas. Pennsylvanie : 24 cas. Rode Island : 18 cas. Caroline du Sud : 11 cas. Dakota du Sud : 1 cas. Tennessee : 25 cas. Texas : 12 cas. Virginie : 18 cas. Washington : 4 cas. Virginie Ouest : 1 cas. Wisconsin : 7 cas.
    Costa Rica : 2 cas confirmés.
    Cuba : 13 cas importés.
    El Salvador : 8032 cas suspects. 8 cas autochtones confirmés.
    République Dominicaine : 429421 cas suspects. 71 cas autochtones confirmés. 6 décès.
    Brésil : 12 cas importés confirmés.
    Grenade : 5 cas autochtones rapportés pour la première fois.
    Venezuela : 125 cas autochtones confirmés. 70 cas importés confirmés.
    Colombie : 1 cas importé confirmé.
    Nicaragua : 2 cas importés.
    Panama : 1 cas autochtone. 12 cas importés.
    Bolivie : 3 cas importés confirmés.
    Pérou : 3 cas importés confirmés.
    Mexique : 1 cas importé.
    Paraguay : 1 cas importé confirmé.
    Chili : 2 cas importés confirmés.
    Argentine : 4 cas importés confirmés.
    Guyane française : la circulation du virus continue sa progression. De nouveaux foyers épidémiques ont été identifiés. Plus de la moitié de ces cas sont localisés sur la commune de Cayenne (53%). Des foyers épidémiques sont toujours actifs dans les communes de Rémire, Macouna, Matoury et Kourou. Par ailleurs, on observe une extension de la circulation du virus avec des nouveaux foyers identifiés sur les communes de Montsinéry et Sinnamary, ainsi que des cas isolés recensés que les communes de Saint Georges, Iracoubo, Maripasoula et Saint Laurent du Maroni. 2206 cas suspects. 89 cas autochtones confirmés.
    Guadeloupe : la diminution observée depuis début juillet se confirme (phase 3 du Psage). 11 communes restent cependant fortement impactées ; 4 de ces communes sont situées sur Grande-Terre (Point-à-Pitre, Saint François, Le Gosier, Les Abymes), 4 en Basse-Terre (Trois-Rivières, Deshaies, Basse-Terre, Bailif) et les autres sur les îles proches (Terre-de-Haut, Grand-Bourg, La Désirade). 75400 cas suspects. 1328 cas autochtones confirmés. 9 décès.
    Haiti : 64695 cas suspects. 14 cas confirmés.
    Martinique : l’épidémie se poursuit mais la tendance à la baisse s’est confirmée au cours des 2 dernières semaines. ce sont les communes du Carbet, de Saint Pierre et de Case-Pilote dans le Nord Caraïbe ainsi que celles de Saint Joseph et de Ducos qui enregistrent au cours des 4 dernières semaines les incidences les plus élevées. 59440 cas suspects. 1515 cas autochtones confirmés. 19 décès.
    Porto Rico : 4079 cas suspects. 1207 cas autochtones confirmés. 19 cas importés.
    Saint Barthélémy : la circulation virale est en baisse depuis 3 semaines. La reprise de la circulation virale, indiquée par l’augmentation du nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs entre la mi-mai et la mi-juillet ne semble pas se poursuivre. Ce nombre est en diminution depuis la mi-juillet. L’épidémie reste diffuse sur l’ensemble de l’île avec des foyers dans les quartiers de Lorient et de Saint Jean. 900 cas suspects. 142 cas autochtones confirmés.
    Saint Martin : la circulation virale reste stable et modérée au cours des dernières semaines. Une légère diminution du nombre de cas cliniquement évocateurs est observée entre fin juillet et début août. Les cas incidents semblent se concentrer à Marigot, le quartier d’Orléans et Sandy Ground. 3990 cas suspects. 793 cas autochtones confirmés. 3 décès.
    Anguilla : 38 cas autochtones confirmés. 2 cas importés.
    Antigua et Barduda : 15 cas confirmés.
    Aruba : 4 cas autochtones confirmés et 12 cas importés confirmés.
    Dominique : 3700 cas confirmés.
    Guyana : 62 cas confirmés.
    Saint Kitts et Nevis : 31 cas autochtones suspects, 28 cas autochtones confirmés.
    Sainte Lucie : 214 cas autochtones suspects, 30 cas autochtones confirmés.
    Saint Vincent et les Grenadines : 329 cas autochtones suspects. 67 cas autochtones confirmés.
    Sint Maarten : 360 cas suspects, 301 cas confirmés.
    Iles Turks et Caïques : 10 cas autochtones confirmés. 7 cas importés confirmés.
    Iles Vierges britanniques : 20 cas confirmés.
    Iles Vierges américaines : 311 cas suspects. 25 cas autochtones. 2 cas importés.
    Suriname : 31 cas confirmés.
    Trinidad-et-Tobago : 2 cas autochtones confirmés. 3 cas importés confirmés.
    Jamaïque : 6 cas autochtones confirmés. 2 cas importés confirmés.
    Bahamas : 13 cas autochtones confirmés. 4 cas importés.
    Barbade : 67 cas suspects. 7 cas autochtones. 6 cas importés.
    Iles Caïmans : 1 cas autochtone. 4 cas importés.
    Curaçao : 15 cas autochtones. 2 cas importés.
    Suriname : 24 cas autochtones. 5 cas importés.

    – Europe : 

    Allemagne : 18 cas importés.
    Espagne : 11 cas importés.
    Italie : 10 cas importés.
    Pays-Bas : 1 cas importé.
    France : plus de détails ici.
    Grèce : cas importés déclarés.

     – Pacifique :

    Tonga : 20 cas.
    Etats Fédérés de Micronésie : Etat de Yap : plus de 1700 cas présumés.
    Iles Samoa : 269 cas. 2 décès.

    – Asie :

    Inde : Etat de Kerala : 4 cas confirmés.
    Philippines : province d’Iloilo : au moins 23 cas confimés.

    • Paludisme :

    – Afrique :

    Botswana : région de Ngamiland : 618 cas, 6 décès au cours des six derniers mois dans le district, et 536 cas avec 4 décès dans le district d’Okavango.
    Afrique du Sud : Province de Limpopo : 233 cas, dont 62 admis à l’hôpital pour traitement. Phalaborwa et Giyani sont les plus touchées.
    Angola : Province de Cabinda : 44535 cas, dont 14592 enfants (de moins de 5 ans), 10397 enfants (entre 5 et 14 ans) et 16543 adultes. 41 décès en janvier et février.
    Egypte : Assouan : 11 cas provenant du village d’Edfou.

    – Moyen-Orient :

    Qatar : plus de 600 cas de paludisme d’importation.

    – Asie : 

    Népal : District de Kapil Vastu : 103 cas, dont 19 graves. Les villes de Banganga, Mahendrakot et Motipur sont également touchées.
    Malaisie : augmentation de cas à Plasmodium knowlesi (“Paludisme de singe”).
    Inde : Etat de Karnata : plus de 4000 cas depuis le début de l’année dans la ville et les banlieues de Mangalore dont 1500 en juillet.

    • West Nile virus :

    Bosnie-Herzégovine : 13 cas au total. Banja Luka : 4 cas. Trebinje : 1 cas. Novi Grad : 1 cas. Kljuc : 1 cas. Krupa Na Uni : 1 cas. Mrkonjic Grad : 1 cas. Gornji Ribnik : 1 cas. teslic : 1 cas. Laktasi : 1 cas. Prijedor : 1 cas.
    Russie : 7 cas au total. Samarskaya : 6 cas. Belgorodskaya : 1 cas.
    Serbie : 5 cas au total. Belgrade : 2 cas. Juzno-Backi : 2 cas. Nisavski : 1 cas.
    Israël : le ministère de la santé a rapporté 3 cas confirmés d’infection au West Nile au cours du mois de juillet. Depuis le début de l’année,  15 cas ont été diagnostiqués et 13 cas suspects ont été enregistrés. dans les régions de Haifa et Afula dans le nord du pays et dans la région d’Ashkelon dans le sud. Ils ont été signalés dans 12 communautés différentes.
    Grèce : 6 cas, 2 à Attiki, 2 à Ileia et 2 à Rodopi.
    Autriche : 1 cas humain autochtone à Vienne.
    Roumanie : le 02/09/2014, les autorités sanitaires ont rapporté 3 cas humains autochtones. Il s’agit de 2 cas confirmés et un cas probable dans les districts de Mures, Vancrea et Olt.
    Italie : cas confirmé(s) dans la province de Pavia.

    • Zika : 

    Nouvelle Calédonie : éclosion d’infection par le virus en cours. Nouveaux cas signalés.
    Îles Cook : l’éclosion de virus prendra bientôt fin.
    Ile de Pâques : premier cas signalé.

    • Virus Ross River (RRV) et Barmah Forest (BFV) :

    Australie : 23 cas de RRV. Les régions de Gascoyone et de Pilbara sont touchées. 16 cas de BFV.

     

  • Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : la situation au 29 août

    Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : la situation au 29 août

    L’institut de Veille Sanitaire vient de publier les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.

    Ces chiffres montrent en premier lieu une nette augmentation du  nombre de cas de chikungunya par rapport à 2013, qui avaient surtout vu des cas importés de dengue (188 cas de dengue et 2 cas de chikungunya).

    Du 1er mai au 29 août, 888 cas suspects ont été déclarés par les différentes ARS concernées, dont 406 ont été confirmés :
    103 cas de dengue, 299 cas de chikungunya, soit 73,4% des cas recensés (source InVS). On note une progression constante du nombre de cas importés. La région PACA totalise à elle seule un tiers des cas confirmés.
    Le 20 août, un cas autochtone de dengue (transmission locale) a été confirmé dans le département du Var par le Centre National de Référence des arbovirus. La personne n’avait pas voyagé en zone de circulation de la dengue dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. Il s’agit du premier cas autochtone de dengue en France métropolitaine en 2014.
    Conformément au plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, et afin de limiter la transmission du virus par le moustique Aedes albopictus, des investigations épidémiologiques et entomologiques ont immédiatement été mises en place par l’ARS PACA, la CIRE et l’EID Méditerranée. Des opérations de démoustication sont en cours autour de la zone de résidence du cas.

    Carte cas de dengue et de chik vierge

    Tableau cas de dengue et de chik

    Vigilance-moustiques renouvelle ses conseils de protection aux voyageurs :

    1-Etre vigilant toute la journée : le vecteur de la dengue (l’AedesAlbopictus dit  le moustique tigre), est un moustique urbain, qui pique aussi le jour. Il ne suffit pas d’être vigilance le matin ou le soir…

    2-Utiliser des lotions pour la peau fabriquéés à partir de principes actifs reconnus pour leur efficacité (IR3535, ICARIDINE ,CITRIODIOL, DEET…).

    3-Porter des vêtements longs, amples et clairs, éventuellement imprégnés de produits spécialement développés pour les vêtements et tissus.

    4-Dormir sous des moustiquaires imprégnées de répulsifs anti-moustiques. Des moustiquaires pourront aussi être installées aux portes et aux fenêtres.

    5-En cas de poussée de fortes fièvres, de douleurs  articulaires ou musculaires…, n’hésitez pas à consulter un médecin immédiatement.

     

  • Chikungunya : un champignon pour tuer les moustiques

    Chikungunya : un champignon pour tuer les moustiques

    Alors que la semaine dernière nous vous parlions de moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre la dengue, aujourd’hui, c’est d’un champignon dont nous allons parler… Un champignon tueur…

    Le LEPTOLEGNIA CHAPMANII, c’est son nom, serait capable d’éradiquer les virus de la dengue et du chikungunya en tuant les larves des moustiques vecteurs de ces maladies (Aedes albopictus, Aedes aegypti).

    La découverte émane de chercheurs argentins. Un champignon pourrait détruire les larves des moustiques transmetteurs de la dengue et du chikungunya, deux maladies infectieuses qui s’étendent un peu partout dans le monde.

    Alors qu’il n’existe aucun traitement à l’heure actuelle contre ces infections virales, le Leptolegnia chapmanii apparaît comme un champignon prometteur aux yeux des chercheurs de l’Université de La Plata, près de Buenos Aires.

    La raison ?

    Ce champignon s’adapte facilement à différents milieux aquatiques, eau propre ou non, indépendamment de la température. Il est, en outre, facile à cultiver à moindre coût. Sa principale force réside en son pouvoir de nuisance  sur 15 espèces de moustiques.

    Un insecticide puissant

    Une idée concrète germe dans l’esprit de Juan GARCIA, directeur de l’étude : pouvoir exploiter le champignon pour en faire “un insecticide biologique à grande échelle” version liquide ou pastille qui, versé dans l’eau, serait toxique et pourrait tuer les larves du moustique tigre. On pourrait ainsi  “contrôler la propagation du virus” explique Juan GARCIA.

    Alors, bientôt la fin du chikungunya ? …

    source : topsanté.com

  • Vendée : vigilance orange contre le moustique tigre

    Vendée : vigilance orange contre le moustique tigre

    Apparu en France en 1999, l’Aedes albopictus, plus communément appelé “moustique tigre” a colonisé une majeure partie du Sud du pays. Au total, ce sont 18 départements qui sont en vigilance rouge. C’est-à-dire, où le moustique tigre est “implanté et actif”.

    Le département de la Vendée vient de passer en vigilance orange. Jusqu’alors en jaune, les communes d’Auzay, Chavagne-sur-Paillers, Fontenay-le-Comte, La Roche-sur-Yon, Les Herbiers, Sainte Hermine et Les Essarts, faisaient l’objet d’une surveillance entomologique.

    C’est un habitant de Fontenay-le-Comte qui, via l’application mobile iMoustique, a signalé ce moustique tigre. L’EID Atlantique, après quelques vérifications, a pu déclencher des mesures de traitement à Fontenay-le-Comte. Selon Norbert BARBARIT, président de l’Entente Interdépartementale de Démoustication Atlantique,  “En Vendée, c’est la première fois que la présence du tigre est constatée”.

    Carte Aedes Albopictus