Conseils pour les voyageurs

Les voyageurs doivent suivre les conseils de prudence prodigués par l’OMS, en particulier lorsqu’ils partent vers des zones à risque.

Avant le voyage

-Se renseigner sur le pays visité, et consulter par exemple le site www.vigilance-moustiques.com qui donne dans le détail les cartes des zones à risque en fonction des maladies que l’on peut y contracter.
-Aller voir son médecin traitant pour prendre conseil, notamment sur les vaccins disponibles et nécessaires et les faire le cas échéant.
-Liste des centres de vaccination actualisée : liste 2017

Pendant le voyage

Principaux conseils, prodigués en particulier par l’OMS
-En zone infestée, éviter des sorties non-indispensables au lever du jour et à la tombée de la nuit,
-Porter des vêtements couvrant tout le corps, y compris les jambes et les bras ; les vêtements seront de préférence amples (car les moustiques peuvent piquer à travers des vêtements serrés) et de couleur claire car beaucoup d’espèces de moustiques sont attirées par les couleurs foncées.
-Autant que possible, dormir sous la protection d’une moustiquaire imprégnée d’un répulsif anti-moustique et/ou occuper une chambre climatisée. La toile de moustiquaire peut servir pour équiper les portes et les fenêtres, entourer les lits, berceaux ou poussettes d’enfant et même protéger le visage dans les zones fortement infestées. On peut en mettre aussi pour couvrir des réserves d’eau et empêcher ainsi les moustiques femelles d’y pondre.
-Utiliser des répulsifs anti-moustiques (voir plus bas)

L’OMS recommande l’usage des répulsifs, mais lesquels ?

Nous ne ferons pas ici la liste de toutes les solutions « anti-moustiques » plus ou moins efficaces que propose le marché. On sait qu’il en existe des inefficaces ou des partiellement efficaces. Nous retiendrons simplement ce que recommande l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) : des répulsifs cutanés, principalement ceux qui renferment du DEET de l’IR3535 ou de l’Icaridine.
Concernant le DEET cependant, une étude publiée en février 2013 démontre que les moustiques Aedes aegypti s’habituent au bout de quelques heures à l’odeur du DEET, lequel perdrait donc son effet répulsif (Pour en savoir plus, cliquez ici).
Par ailleurs le DEET est attaqué par de récentes études qui montreraient une possible toxicité chez l’homme, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants. On a recensé dans le monde douze cas de convulsions chez l’enfant depuis la mise en œuvre de ce produit, sans que l’origine de ces convulsions puisse être imputée au produit ; il s’agit donc là d’un principe de précaution que certains jugent abusif (source WIKIPEDIA), et d’ailleurs beaucoup de spécialistes (notamment Américains où le DEET est très implanté) considèrent que ce produit reste encore un très bon répulsif contre les moustiques.

Après le voyage

-Être vigilant et consulter immédiatement un médecin dès les premiers signes d’une éventuelle infection : poussée de fièvre, souvent accompagnée de maux de tête, de nausées, de vomissements, de douleurs articulaires et musculaires…
Ces signes peuvent apparaître plusieurs jours, voire plusieurs semaines (jusqu’à 3 mois) après la piqure du moustique infecté.