Tag: saison des moustiques

  • Saison des moustiques 2018 : quand va-t-elle commencer ?

    Saison des moustiques 2018 : quand va-t-elle commencer ?

    Alors que les inondations de cet hiver laissent encore de nombreuses eaux stagnantes qui pourraient être un facteur multiplicateur pour la saison des moustiques en 2018, la question se pose dès maintenant : À quelle date va-t-elle commencer cette année ?

    Une saison des moustiques qui ne s’arrête pas dans certaines villes

    Dans certaines villes, la saison des moustiques ne semble jamais s’arrêter. Plusieurs correspondants de vigilance-moustiques, concentrés dans certaines villes (Paris, Toulouse…) nous signalent une présence anormale de moustiques chez eux ou dans leur quartier…

    Cette saison quasi permanente des moustiques est due à l’urbanisation liée au développement des villes, qui crée des conditions favorables à la présence de certains moustiques toute l’année. Une étude scientifique menée aux Etats Unis a établi en effet que l’urbanisation croissante altérait les habitats des larves de moustiques, décrivant notamment :

    -La diminution de certaines espèces de moustiques qui ont besoin d’un habitat larvaire  naturel

    -L’expansion de l’habitat larvaire d’autres espèces de moustiques associées aux zones humides «artificielles ».  On pense bien-entendu au moustique tigre, capable de s’adapter au milieu urbain où les eaux stagnantes sont moins étendues, voire minuscules et accidentelles : égouts, chantiers, canalisations d’eaux usées, gouttières, toits, terrasses… La liste est longue et l’accumulation d’eau si minime soit-elle, sera souvent suffisante pour permettre la prolifération d’espèces telles que le moustique tigre particulièrement invasives.

    La saison du moustique tigre va-t-elle commencer le 1er mai ?

    Chaque année, la Direction Générale de la Santé, choisit la date du 1er mai pour le démarrage du plan annuel de lutte contre la dissémination du moustique tigre et des virus dont il est vecteur : cette date suit une logique administrative mais elle n’est pas calée sur un cycle naturel.

    Bien évidemment les moustiques n’attendent pas le 1er mai pour commencer à envahir la France. La date du démarrage de la saison des moustiques dépend principalement de données météorologiques et écologiques qui varient selon les années. La saison peut ainsi commencer parfois avant cette date du 1er mai, parfois après.

    -en 2013 par exemple, la saison avait démarré tardivement (le 12 juin, dans 50 départements dont 17 étaient en rouge, après de lourdes intempéries)

    -en 2014, autre exemple, la saison avait démarré très tôt (le 14 Mars, dans 23 départements dont 12 étaient déjà en vigilance rouge contre le moustique tigre), à cause de divers facteurs : hiver doux, lourdes pluies et premières chaleurs printanières persistantes

    -En 2018, la ville de Toulouse s’inquiète de voir déjà des moustiques adultes en action alors qu’ils devraient pourtant encore hiberner…

    La saison des moustiques ne commence jamais à date fixe et peut tellement varier que la meilleure façon de s’informer est d’avoir recours à une source fiable… Comme vigilance-moustiques.com.

    En effet, depuis cinq ans, Vigilance moustiques a développé, en collaboration avec des spécialistes en parasitologie, un modèle prédictif de la météo des moustiques, qui réunit plusieurs informations, département par département de la métropole, avec notamment :

    -Un suivi quotidien des températures (source : Météo France)

    -Un suivi des milliers de déclarations de cas géo localisés, reçus sur le site

    -Une vérification systématique de nos informations avant de les publier, grâce à nos données obtenues auprès des pharmaciens partenaires, les premiers professionnels de santé informés (par leurs patients) quand la saison des moustiques a effectivement commencé.

     

    Sources : La Dépêche, Nature

  • Météo des moustiques au 28 avril 2014

    Météo des moustiques au 28 avril 2014

    Une saison des moustiques 2014 sous haute surveillance, qui préfigure ce que sera l’avenir de la surveillance des moustiques en France

    DÉBUT MARS : La saison des moustiques a démarré très tôt cette année : hiver doux, pluviométrie généreuse…

    28 AVRIL : Le bulletin météo Vigilance-Moustiques (voir Partie I) annonce

    -23 départements en jaune,

    -1 département en Orange (cas de pullulation particulière ou foyers de piqûres).

    Carte-28 avril moustiques en FRance

    1er MAI : 34 départements concernés par le moustique tigre.

    Le 1er Mai prochain, la Direction Générale de la Santé lancera officiellement l’édition 2014 de son plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya, en particulier dans les 18 départements « où les moustiques constituent une menace pour la santé de la population ». (voir Partie II).

    Carte-22-mars-2013-Albopictus_DENV_CHIKV_Metropole_new

    Pour autant, ce sont 34 départements qui sont concernés par le moustique tigre, puisqu’au-delà des 18 où celui-ci est déclaré « implanté et actif », il a été  « signalé » ou « intercepté ponctuellement » dans  16 autres (source VBORNET cumulées avec www.sante.gouv.fr), 16 départements susceptibles tôt ou tard de passer eux aussi dans la liste rouge, et dans lesquels la vigilance citoyenne sera d’autant plus nécessaire que le plan anti-dissémination n’y sera pas déclenché…

    JUIN-JUILLET Les risques sanitaires en métropole seront plus importants cette année du fait de l’organisation de la coupe du monde de football au Brésil.

    En effet, une vaste épidémie de dengue et de chikungunya se répand depuis plusieurs mois aux Caraïbes, descend vers l’Amérique du Sud (Guyane) et risque d’atteindre bientôt le Brésil qui connaît des problèmes de moustiques récurrents. Les millions de voyageurs qui vont fréquenter cette zone dans les prochaines semaines sont susceptibles de multiplier les risques d’importer en France et ailleurs l’un de ces virus contractés là-bas. Le Brésil d’ailleurs s’apprête à répliquer à grande échelle une expérience testée l’an dernier à Bahia, et qui a obtenu 90% de taux de diminution de la population de vecteur de la dengue (Aedes Aegypti). Méthode : lâcher des millions de moustiques transgéniques mâles, capables de féconder les femelles de manière à ce que les œufs ne parviennent jamais à la taille adulte. Prévention, Précautions, Informations s’imposent dès à présent…

    antilles

    A LONG TERME – 2014 est aussi annonciateur d’un phénomène nouveau, prévu pour durer : la France, l’Europe, et plus généralement les pays des zones tempérées vont devoir s’habituer à vivre avec des moustiques nuisants et potentiellement dangereux de plus en plus nombreux (voir détail partie III). De fait, les dispositifs de veille et de vigilance de plus en plus sophistiqués s’organisent en France et en Europe (voir partie IV-3).

  • Un nouveau venu : le virus Zika

    Le virus Zika connaît actuellement une épidémie majeure en Polynésie Française (26.000 patients ont consulté pour Zika depuis le 30 Octobre 2013), et une explosion dans la zone Pacifique, sur 4 territoires : Polynésie Française, Ile de la Réunion, Iles Cook, Ile de Pâques).

    L’INVS (Institut national de veille Sanitaire) rapporte qu’il a été identifié la première fois sur l’homme en Ouganda et en Tanzanie en 1952, et qu’il est déclaré « émergent » depuis 2007, année de la première épidémie connue sur les iles Yap (Micronésie).

    Les symptômes en sont assez proches de ceux de la dengue : période d’incubation de 3 à 12 jours, arthralgies, œdèmes des extrémités, fièvres, céphalées, douleur rétro-orbitaires, conjonctivite et éruption maculo-papulaire, vertiges, myalgies, troubles digestifs.

    Pour la première fois, ont été observées dans cette épidémie des formes sévères à type de manifestations neurologiques graves, essentiellement des syndromes de Guillain-Barré (n=53) et des complications auto-immunes (7 patients), sanssavoir si celles-ci sont dues à Zika seul, sachant que les territoires concernés connaissent aussi une épidémie de dengue concomitante.

    Les échanges soutenus qu’a la France avec deux de ces territoires ont incité les autorités sanitaires à appeler à la plus grande vigilance (Bulletin Hebdomadaire International de l’INVS du 15 au 21 janvier 2014), en particulier dans les pays (dont la France) où les moustiques vecteurs (famille des Aedes) sont présents.

     

  • La saison des moustiques 2014 a démarré plus tôt

    La saison 2014 s’annonce avec un certain nombre de spécificités : une certitude, un questionnement et des raisons d’être vigilants

     

    La certitude : la saison des moustiques a démarré plus tôt que d’habitude.

    Il ne faut pas prendre 2013 en référence, année  lors de laquelle la saison a démarré tard (Juin), après un Printemps très frais. Mais alors qu’habituellement, la saison des moustiques commence en plutôt en Avril, les différents EID (Entente Interdépartementales de démoustication) constatent dès maintenant dans le Sud de la France que la saison a bel et bien démarré, depuis une quinzaine de jours : l’hiver a été doux (et pluvieux dans certaines régions), et les premières chaleurs arrivant, avant même le Printemps, les premiers moustiques apparaissent.

     

    Saison des Moustiques : Ça démarre avec les espèces hivernales

    Les espèces hivernales de moustiques sont d’abord celles dont les larves sont mises en eau en Hiver et qui profitent des premiers radoucissements de températures. Cette année, l’hiver a été si doux que dans certaines régions dites sensibles, les traitements anti-larvaires ne se sont jamais arrêtés.

    Autres moustiques précoces : les femelles adultes qui sont rentrées cet hiver dans les maisons pour se cacher dans un grenier et « hiverner » : celles-ci sortent dès les premières chaleurs de leur état de léthargie. Elles vont ensuite commencer à pondre et lancer la prochaine génération de moustiques.

    Enfin, il existe un autre genre de moustique « précoce », comme les « culex pipiensmolestus », qui apparaissent plus tôt car ils sont « autogènes ». Principalement installés en milieu urbain, ils trouvent souvent leur repère dans un vide sanitaire (la présence de moustiques signale souvent un problème de plomberie !), et parviennent à se régénérer sans piquer. En effet, le milieu dans lequel ils restent confinés ne leur donne pas l’occasion de rencontrer des « hôtes » à sang chaud, et ils se nourrissent simplement des matières organiques qu’ils trouvent dans les eaux qui les entourent. Les larves issues de cette reproduction deviennent des adultes souvent très agressifs, qui piquent volontiers et fort.

     

    Aurons-nous plus de moustiques cette année ?

    Le cocktail explosif, c’est bien « beaucoup d’eau » puis « de la chaleur ».

    Il a beaucoup plu cette hiver dans certaines régions de France (notammentsur la façade ouest du pays et du Sud-Est, alors que les précipitations sont restées très déficitaires de l’Hérault aux Pyrénées-Orientales ainsi que dans le Nord-Est», indique le bilan de Météo-France).  Dans ces régions très arrosées, enmilieu continental, cela occasionne bien-entendu de nombreuses retenues d’eau, lesquelles deviennent  potentiellement autant de gites larvaires. D’ici l’été, il peut bien sûr encore pleuvoir sur les autres régions ; les observations faites sur les années précédentes qui ont connu, comme cette année,  un hiver très doux, augureraient d’un printemps doux et orageux avec un mois de Mai sec et chaud. Mais encore une fois, ce ne sont que des prévisions.

    Question chaleur, on sait que la prochaine génération de moustiques dépend de la mutation des larves, laquelle nécessite environ 10 jours de chaleur consécutifs, avec des températures de 23°C de jour, et 15°C minimum la nuit.

    Cette donnée-là est évidemment encore incertaine et conditionne donc « l’aspect quantitatif de la saison des moustiques 2014 »….

    Une chose est sûre : le fait que la saison démarre plus tôt constitue « mécaniquement »  un facteur de risque supplémentaire pour qu’il y ait plus de moustiques cette année, mais en aucun cas une certitude.

     

    2014 : Une vigilance particulière sur les risques épidémiques liés aux moustiques

    Cette année, la France devra être particulièrement vigilante sur les risques épidémiques liés aux moustiques, pour deux raisons :

    1-la région des Antilles continue de connaître des épisodes épidémiques de dengue et de chikungunya assez significatifs, et ces virus commencent à se répandre en Amérique du Sud : Guyane, ….et bien-entendu le Brésil qui connaîtdes problèmes de moustiques importants et récurrents…

    2-les échanges avec cette partie du monde vont connaître un pic inhabituel jusqu’à la coupe du monde de football (Juin, Juillet), et ce sont ces échanges qui nous apportent notamment « les cas importés » de virus comme la dengue ou le chikungunya.Chaque année, ce sont en effet plusieurs centaines de « cas importés » qui sont recensés en Métropole, et cette année risque donc de voir ce nombre sensiblement augmenter. Or, ce sont ces cas importés qui risquent ensuite de déclencher des « cas autochtones », c’est-à-dire des cas transmis en France : un moustique vecteur (comme le moustique tigre) pique un « cas importé », contracte le virus, et le recrache ensuite en piquant un nouvel « hôte » qui contracte à son tour le virus : il devient « un cas autochtone ». Au bout de deux cas autochtones liés géographiquement, on parle d’un foyer « épidémique ».

     

    La France a mis en place un système de surveillance sanitaire dans le cadre du plan national anti-dissémination de la dengue et du chikungunya , qui prévoie dans 18 départements où le moustique tigre a été déclaré « implanté et actif » des dispositifs spécifiques de surveillance :

    -sensibilisation des professionnels de santé et des laboratoires d’analyse

    -déclaration et analyse accélérée des cas suspects (poussée brutale de fortes fièvres…)

    -désinsectisation localisée autour des cas avérés,

    -communication vers les populations concernées…

    En 2013, la France a connu un « cas autochtone », déclaré dans les Bouches du Rhône.

     

    Bilan de la saison des moustiques 2013

    Le palmarès de nombre de cas déclarés en 2013 sur le site vigilance-moustiques fait apparaître 5 départements en haut du classement :

    1. La Gironde  et Les Bouches du Rhône (exæquo)
    2. Var
    3. Landes
    4. Alpes-Maritimes

     

    Vigilance-moustiques : le 13 Mars 2014

     

    Liste des 18 départements  où le moustique (tigre) représente officiellement une menace pour la santé de la population: Alpes de Haute Provence, Alpes Maritimes,  Ardèche, Aude, Bouches du Rhône, Corse du Nord et du Sud, Drôme, Gard, Gers, Gironde, Héraud, Isère,  Lot et Garonne, Pyrénées Orientales, Rhône, Var, Vaucluse.

  • SLAP MOSQUITOES : un jeu pédagogique

    SLAP MOSQUITOES : l’heure de la revanche a sonné !
    Jouer pour apprendre à se défendre contre les moustiques, même le moustique tigre. Lire la suite

  • Communiqué de presse – 12 juin 2013

    Météo des moustiques : la Saison démarre

    Vigilance-moustiques le 12 Juin 2013

    La carte des moustiques du site vigilance-moustiques.com, actualisée tous les jours, révèle aujourd’hui un basculement de la saison, en particulier dans les régions qui ont subi de lourdes intempéries pendant les semaines passées.
    Le pourtour méditerranéen est aussi concerné ainsi que bon nombre de départements où les conditions météo deviennent favorables à la prolifération de moustiques avec une accumulation de jours de chaleurs consécutifs suffisante.

    Alerte moustiques dans 13 départements inondés
    De nombreux département sont en alerte moustique, ou vont l’être dans les tous prochains jours suite aux intempéries et aux inondations des semaines passées.
    Ils sont signalés en couleur jaune (conditions favorables à la prolifération de moustiques), orange (foyers de piqures déjà déclarés) ou rouge (Alerte Moustique) sur la carte :
    a) Sud-Ouest : Gers, Landes, Pyrénées Atlantique, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées
    b) Nord-Est : Marne, Haute Marne, Meurthe et Moselle, Yonne et Bas-Rhin, et certains sont déjà passés en orange comme la côte d’or ou en rouge comme l’Aube.

    Conditions Météo favorables
    De plus, les conditions météo sont maintenant favorables dans plusieurs départements de l’hexagone, notamment ceux du pourtour méditerranéen, où les pharmaciens constatent que la saison démarre lentement, plus lentement que l’année dernière.
    a) Nord-Est : Aisne
    b) Nord-Ouest : Seine Maritime,
    c) Centre : Cher, Indre, Loire et Cher, Loiret, Yonne, Allier,
    d) Sud-Est : Alpes Maritime, Bouche du Rhône, Vaucluse,
    e) Gard, Haute Corse, Basse Corse
    f) Sud-Ouest : Tarn et Garonne, Pyrénées Orientales
    g) Les DOM.

    Des foyers de piqures localisés
    Enfin, certains départements nous ont signalé des foyers de piqûres, liés à des événements ponctuels locaux.
    a) Nord-Centre : Nord, Yvelines
    b) Nord-Ouest : Maine et Loire, Charente Maritime
    c) Nord-Est : Ardennes, Haut Rhin
    d) Centre-Est : Côte d’Or, Nièvre
    e) Centre : Indre et Loire
    f) Sud-Ouest : Haute Garonne
    g) Sud-Est : Hérault, Gard, Bouche du Rhône, Var, Rhône, Haute Savoie

    Alerte Rouge « moustiques »
    Il s’agit ici de département(s) où nous sont déclarés des foyers de piqûres qui ne se limitent pas à un quartier, mais s’étendent plutôt à une commune, voir un ensemble de communes.
    Ces cas ne prennent pas en compte la présence permanente du moustique tigre qui est traitée spécifiquement sur la carte du moustique Tigre.
    a) Nord-Est : l’Aube
    b) Les DOM : Guyane, La Réunion, Guadeloupe

    Le point sur la carte du moustique tigre
    Sur la carte du moustique Tigre, un seul département change de couleur : les Pyrénées Atlantiques ont effectivement enregistré une présence ponctuelle du moustique Tigre et passent du jaune à l’orange.

    Liste Pourpre : les DOM sont concernés par des cas de maladie épidémique.
    – La Réunion : 13 cas autochtones de dengue ont été détectés. Deux cas importés (Philippines et Guadeloupe) ont également été signalés.
    – La Guyane : épidémie de dengue à cause de laquelle 5 personnes seraient déjà décédées. Depuis septembre dernier, 10 000 cas cliniques ont été recensés ainsi que 3 000 cas biologiquement confirmés, 450 cas hospitalisés et 5 décès.
    – La Guadeloupe : même si le climat ne favorise pas l’extension de la maladie, de nouveaux foyers isolés sont apparus au cours des dernières semaines, sur Petit-Bourg, Baie-Mahault, et Saint François.
    – Mayotte: le bilan épidémiologique s’élevait en Mai à 43 cas de dengue et 6 cas de chikungunya.

    Liste Rouge : comment connaître la situation en détail ?
    Dans ces départements ou l’Aedes Albopictus est « implanté et actif » et constitue « administrativement » une menace pour la population, la difficulté est de savoir plus précisément quelles sont les communes où ce moustique est vraiment implanté.
    Vigilance-moustiques reçoit des signalements venant du grand public (Var, Bouche du Rhône, Hérault…), inquiet ou agacé par l’absence de prise en compte de leur situation.

    Une entrée dans la liste Orange
    Les Pyrénées Atlantiques ont enregistré une présence ponctuelle du moustique tigre sans que celle-ci puisse être déjà confirmée comme une implantation permanente.
    Pour le reste, difficile là-aussi d’en savoir plus, entre les réticences des autorités pour communiquer et l’absence de surveillance entomologique dans certains départements pourtant situés dans des zones géographiques concernées par le moustique tigre…

    Notre communiqué de presse du 12 juin est accessible par téléchargement : CP Vigilance Moustique 12 juin 2013.