Tag: moustique

  • Les mécanismes de la prolifération des moustiques

    Les mécanismes de la prolifération des moustiques

    Après cet hiver doux et ce printemps pluvieux, faut-il s’attendre à une saison des moustiques plus marquée que d’habitude ? Doit-on s’attendre à une prolifération des moustiques inhabituelle ? Vigilance-Moustiques vous explique pourquoi et comment les moustiques prolifèrent.

    La météo, un élément déterminant pour la prolifération des moustiques

    Les inondations des mois derniers, suivies d’un printemps très pluvieux, ont généré en de multiples endroits des surfaces d’eaux stagnantes, idéales pour permettre aux moustiques femelles de pondre leurs œufs, et aux œufs de devenir un jour moustiques adultes.

    Il manque donc maintenant le facteur « chaleur » pour que toutes les conditions à la prolifération des moustiques soient réunies.

    Le cycle de développement du moustique

    Pour rappel, le moustique évolue plusieurs fois au cours de sa vie. Les moustiques femelles pondent des œufs en milieu aquatique, par paquets de 50 à 200. Ainsi, une seule femelle peut pondre jusqu’à 2000 œufs dans son cycle de vie, en étant fécondée qu’une seule fois. Ces œufs vont ensuite flotter le temps que l’embryon se développe pour devenir une larve. La larve subit 4 mues avant de devenir une nymphe, puis un moustique.

    prolifération des moustiques: évolution

    C’est au cours du développement de la larve que la météo intervient et joue un rôle déterminant dans la prolifération des moustiques.

    En règle générale, la saison des moustiques en France démarre après un printemps pluvieux, lorsqu’on observe 10 jours consécutifs avec des températures supérieures à 23° Celsius le jour et 15° Celsius la nuit ; une méthode définie par le docteur en parasitologie Arezki IZRI. Lorsque les températures sont inférieures, le processus de développement de la larve peut être ralenti, et  peut même s’arrêter complètement en hiver pour reprendre lentement au Printemps.

    En revanche, ce processus s’accélère considérablement lorsque ces températures augmentent.
    A titre d’exemple, si elles sont supérieures à 30°C la journée et plus de 20° la nuit, une larve de moustique pourra se développer beaucoup plus vite. Il ne lui suffira que d’une semaine pour devenir un moustique adulte, qui à son tour pourra se reproduire rapidement et ainsi de suite, tant que le pic de chaleur dure. Ainsi, certains étés, la saison des moustiques a pu  être plus « brutale », quand de fortes pluies ont été suivies de fortes chaleurs durant plusieurs semaines.

    Qu’en est-il de la saison des moustiques 2023 ?

    Cette année, la saison des moustiques a démarré tard, de la fin mai jusqu’à fin juin selon les départements. Depuis, tout au long de l’été, se sont succédés dans différentes régions des régimes de précipitations et des pics de chaleurs, si bien que jusqu’à la mi-octobre, de nombreux épisodes de proliférations inhabituelles ont été enregistrés, principalement dans la partie Nord de la France.

    Conseils pour se protéger des moustiques

    Pour vous protéger efficacement contre les moustiques, voici quelques conseils :

    -Utilisez des anti-moustiques fabriqués à partir de  principes actifs dont l’efficacité a été reconnue par l’OMS (Icaridine, IR3535, Citriodiol, DEET…), en vérifiant les consignes de sécurité propres à chacun et à leur concentration. Le DEET par exemple est réputé plus dangereux pour les femmes enceintes et les enfants en bas âge.
    -Privilégiez habits amples, de couleur claire et couvrants
    -Dans les zones particulièrement touchées, n’hésitez pas à vous procurer une moustiquaire et à l’imprégner avec un insecticide ou un répulsif
    -Pensez à vider régulièrement les surfaces  d’eaux stagnantes autour de vous.

    Enfin, si vous voyez un moustique tigre, ayez le réflexe citoyen de le signaler sur notre portail en effectuant une déclaration de cas.

  • Les mécanismes de la prolifération des moustiques

    Les mécanismes de la prolifération des moustiques

    Après cet hiver doux et ce printemps pluvieux, faut-il s’attendre à une saison des moustiques plus marquée que d’habitude ? Doit-on s’attendre à une prolifération des moustiques inhabituelle ? Vigilance-Moustiques vous explique pourquoi et comment les moustiques prolifèrent.

    La météo, un élément déterminant pour la prolifération des moustiques

    Les inondations des mois derniers, suivies d’un printemps très pluvieux, ont généré en de multiples endroits des surfaces d’eaux stagnantes, idéales pour permettre aux moustiques femelles de pondre leurs œufs, et aux œufs de devenir un jour moustiques adultes.

    Il manque donc maintenant le facteur « chaleur » pour que toutes les conditions à la prolifération des moustiques soient réunies.

    Le cycle de développement du moustique

    Pour rappel, le moustique évolue plusieurs fois au cours de sa vie. Les moustiques femelles pondent des œufs en milieu aquatique, par paquets de 50 à 200. Ainsi, une seule femelle peut pondre jusqu’à 2000 œufs dans son cycle de vie, en étant fécondée qu’une seule fois. Ces œufs vont ensuite flotter le temps que l’embryon se développe pour devenir une larve. La larve subit 4 mues avant de devenir une nymphe, puis un moustique.

     

    prolifération des moustiques: évolution

     

     

    C’est au cours du développement de la larve que la météo intervient et joue un rôle déterminant dans la prolifération des moustiques.

    En règle générale, la saison des moustiques en France démarre après un printemps pluvieux, lorsqu’on observe 10 jours consécutifs avec des températures supérieures à 23° Celsius le jour et 15° Celsius la nuit ; une méthode définie par le docteur en parasitologie Arezki IZRI. Lorsque les températures sont inférieures, le processus de développement de la larve peut être ralenti, et  peut même s’arrêter complètement en hiver pour reprendre lentement au Printemps.

    En revanche, ce processus s’accélère considérablement lorsque ces températures augmentent.
    A titre d’exemple, si elles sont supérieures à 30°C la journée et plus de 20° la nuit, une larve de moustique pourra se développer beaucoup plus vite. Il ne lui suffira que d’une semaine pour devenir un moustique adulte, qui à son tour pourra se reproduire rapidement et ainsi de suite, tant que le pic de chaleur dure. Ainsi, certains étés, la saison des moustiques a pu  être plus « brutale », quand de fortes pluies ont été suivies de fortes chaleurs durant plusieurs semaines.

    Qu’en est-il de la saison des moustiques 2018 ?

    Cette année, la saison des moustiques a démarré fin avril et début mai déjà 77 départements étaient déjà touchés. Depuis, les précipitations continuent et sont ponctuées de pics de chaleurs, si bien que si nous passons brutalement d’un régime printanier pluvieux à une vague de chaleur estivale, les conditions seront réunies pour des épisodes de proliférations inhabituelles, comme ce fut le cas à la mi-juin 2013 et 2016.

    Conseils pour se protéger des moustiques

    Pour vous protéger efficacement contre les moustiques, voici quelques conseils :

    -Utilisez des anti-moustiques fabriqués à partir de  principes actifs dont l’efficacité a été reconnue par l’OMS (Icaridine, IR3535, Citriodiol, DEET…), en vérifiant les consignes de sécurité propres à chacun et à leur concentration. Le DEET par exemple est réputé plus dangereux pour les femmes enceintes et les enfants en bas âge.
    -Privilégiez habits amples, de couleur claire et couvrants
    -Dans les zones particulièrement touchées, n’hésitez pas à vous procurer une moustiquaire et à l’imprégner avec un insecticide ou un répulsif
    -Pensez à vider régulièrement les surfaces  d’eaux stagnantes autour de vous.

    Enfin, si vous voyez un moustique tigre, ayez le réflexe citoyen de le signaler sur notre portail en effectuant une déclaration de cas.

  • Virus Usutu : premier cas déclaré en France

    Virus Usutu : premier cas déclaré en France

    Nous savions que le moustique pouvait être porteur de la Dengue, du Zika, du Chikungunya, du Paludisme, de la fièvre du Nil occidental, de la fièvre jaune… mais également du virus Usutu, dont il est question dans les médias en ce moment. Récemment, l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) a déclaré qu’un premier cas d’Usutu a été détecté en France en 2016. Il aura fallu plus d’un an aux chercheurs et médecins pour arriver à ce diagnostic. Le patient âgé de 39 ans avait en effet des symptômes atypiques : une paralysie faciale qui à l’époque n’avait duré que quelques semaines avant rétablissement.

    Qu’est-ce que le virus Usutu ?

    Le virus Usutu, également appelé “USUV” est un arbovirus détecté pour la première fois en Afrique du sud en 1959 dans le Swaziland, sur le bord d’une rivière du nom d’Usutu, d’où le nom du virus.

    Ce dernier est transmis par le biais du moustique culex, le plus commun des moustiques en Europe et touche principalement certaines espèces d’oiseaux en temps normal, comme le merle noir, les mésanges, les moineaux ou encore les rouges-gorges.

    Selon une étude du Center for Disease Control and Prevention (CDC), la présence du virus en France avait été attestée par le décès de divers oiseaux entre 2015 et 2016, et en Camargue en 2015, 7% des moustiques de l’espèce culex pipiens étaient porteurs du virus en raison de la présence de marécages et de populations d’oiseaux migrateurs.

    Comment le virus se transmet-il ?

    Comme les autres virus transmis par le moustique, Usutu se transmet par piqûre. Le moustique pique des oiseaux contaminés au préalable avant de piquer un humain qui pourra potentiellement devenir porteur du virus à son tour.

    Le patient porteur du virus en France vivait proche de la Camargue, région qui, comme nous vous l’avons expliqué plus haut, est un terreau fertile pour les moustiques porteurs du virus Usutu en raison de la forte présence d’eau et d’espèces d’oiseaux variées. Il y a ainsi fort à parier, selon les chercheurs, que ce dernier ait été infecté sur le territoire français.

    En Europe, seul 26 cas d’infections humaines ont été rapportées, même si, d’après Yannick Simonin, enseignant chercheur spécialiste du virus Usutu, ce chiffre pourrait être sous-estimé du fait de la méconnaissance des symptômes associés à ce virus.

    Quels sont les symptômes ?

    « Comme pour les autres arbovirus la plupart des cas d’infection chez l’homme sont probablement asymptomatiques. Néanmoins, de rares complications neurologiques ont été rapportées justifiant de mener plus de recherches pour mieux comprendre son fonctionnement», explique Yannick Simonin.

    De plus, aucun traitement spécifique n’existe à ce jour pour lutter contre ce virus.

    Il faut donc être particulièrement vigilant et opter pour des mesures de préventions classiques contre la prolifération du moustique : pensez à vider les récipients pouvant contenir de l’eau stagnante (soucoupe, arrosoirs, pots de fleurs vides etc.), couvrez et abritez les objets en extérieur en cas de pluie, et jetez régulièrement les déchets pouvant créer de fortes odeurs.

    Il est également recommandé d’utiliser des répulsifs cutanés ou aériens fabriqués à partir de principes actifs dont l’efficacité est reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : principalement ceux qui renferment de l’Icaridine, de l’IR3535, du Citriodiol ou encore du DEET. Attention cependant concernant le DEET qui a été attaqué par des études qui montreraient une possible toxicité chez l’homme, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants.

     

    Source: INSERM, CDC

  • Êtes-vous sûr de pouvoir identifier un moustique tigre ?

    Êtes-vous sûr de pouvoir identifier un moustique tigre ?

    Lorsque vous jouez sur les meilleurs casinos en ligne avec Trustly, la commodité et la sécurité sont au premier plan. Trustly offre un système de paiement transparent qui permet aux joueurs de déposer et de retirer des fonds instantanément sans révéler de détails bancaires sensibles. En choisissant les meilleurs casinos compatibles avec Trustly sur https://casinosonlinenl.com/payments/trustly/, vous pouvez profiter de vos jeux préférés en toute tranquillité d’esprit, sachant que vos transactions sont sûres. Que vous aimiez les machines à sous à haut rendement, les jeux avec croupiers en direct ou les jeux de table passionnants, les plateformes compatibles avec Trustly offrent un environnement sûr et sécurisé pour améliorer votre expérience de jeu. Cependant, lorsque vous plongez dans le monde des casinos en ligne, il est important de rester vigilant quant aux risques potentiels, tout comme vous le feriez lorsque vous repérez un danger dans la nature. En parlant de vigilance, savez-vous reconnaître un moustique tigre ? Tout comme la recherche d’un bon casino en ligne, l’identification du moustique tigre nécessite une attention particulière et une connaissance de ses caractéristiques.
    Vous pensez pouvoir identifier un moustique tigre à coup sûr ? N’en soyez pas si convaincu ! Ces dernières semaines, Vigilance-Moustiques a reçu de nombreuses déclarations de cas d’utilisateurs, qui, la plupart du temps sont persuadés d’avoir vu un moustique tigre dès lors que ce moustique en question possède des rayures. Or, plusieurs espèces de moustiques ou de moucherons piqueurs peuvent avoir des rayures. Il convient ainsi de bien savoir différencier un moustique tigre, potentiellement vecteur de maladies, d’un moustique commun. C’est pour cette raison que Vigilance-Moustiques a décidé de vous donner quelques éléments clés pour mieux identifier Aedes Albopictus, plus connu sous le nom de moustique tigre.

    Identifier un moustique tigre : un enjeu sanitaire

    Cette identification est d’autant plus importante lorsqu’on sait que le moustique tigre peut être vecteur de maladies telles que la Dengue, le Zika ou encore le Chikungunya, et qu’il étend de plus en plus son territoire en France*. Début avril, l’IFOP a réalisé une étude pour Vigilance-Moustiques afin de déterminer les connaissances des français sur le moustique tigre dans les départements de métropole concernés par la vigilance rouge. Il en ressort que 43% des habitants de ces départements ne savent pas reconnaître un moustique tigre. Voici un panel de quelques photos que nous avons reçues qui, sans être un moustique tigre, ont pu prêter à confusion en raison de la présence de rayures sur l’abdomen :   Ce ne sont pas des moustiques tigres   *Pour mémoire : Le moustique tigre a été déclaré « implanté et actif » dans 42 départements qui sont donc en vigilance rouge. Une prévision de l’EID Atlantique a annoncé que ce dernier aura colonisé toute la France d’ici 2030. La Vigilance citoyenne reste donc extrêmement importante pour la lutte anti-dissémination.  

    Comparatif des différentes espèces

    1ere étape : identifier un moustique

    Certaines espèces ont des caractéristiques proches du moustique. Il s’agit alors de savoir si le spécimen que vous avez trouvé est un moustique ou non. Voici les caractéristiques communes à tous les moustiques :
    • Ils sont plus petits qu’une pièce de 20 centimes, et fins
    • Ils ont 6 pattes, longues
    • Ils ont une trompe en forme de seringue et des antennes
    • Ils ont 2 ailes

    2eme étape : identifier le type de moustique

    Description détaillée du moustique tigre

    moustique tigre

      Taille : le moustique tigre mesure en moyenne 0.5cm

      Abdomen : son abdomen est rayé noir et blanc, de façon très contrastée

      Pattes : elles sont également rayées noir et blanc, souvent relevées quand il n’est pas en vol

      Ailes : les ailes du moustique tigre sont   généralement teintées noires

      Thorax : le moustique tigre possède une ligne blanche sur la partie haute du thorax

      Diurne : le pic d’activité du moustique tigre s’effectue au lever du jour et au crépuscule

      Vol : son vol est très lent, il est peu mobile ce qui le rend facile à écraser

      Volume sonore : le vol du moustique tigre est silencieux

      Piqûre : elle est plus douloureuse que celle du moustique commun et peut provoquer des boutons  semblables à des cloques

          Description détaillée moustique commun   moustique communTaille : les moustiques communs mesurent en moyenne entre 0.5cm et 1.5cm Abdomen : Certaines espèces de moustiques communs ont des rayures sur l’abdomen, plutôt de couleur brunâtre/beige Pattes : certaines espèces peuvent avoir des rayures sur les pattes, mais ce n’est pas le cas pour toutes Ailes : transparentes Thorax : les moustiques commun n’ont en général pas de ligne blanche sur le haut du thorax Nocturne : leur pic d’activité est la nuit Vol : le vol des moustiques communs est plus rapide que celui du moustique tigre Volume sonore : ils sont également plus bruyants que le moustique tigre Piqûre : cela dépend des espèces de moustiques. De manière générale , la piqûre peut être irritante sans pour autant créer de grosses réactions (sauf en cas d’allergie)     Lors de vos déclarations de cas, n’hésitez pas à joindre une photo. Cette dernière permet d’identifier formellement un moustique tigre, et contribue à la vigilance citoyenne.
  • Départements à moustiques de  2014 à 2017

    Départements à moustiques de 2014 à 2017

    A l’occasion du démarrage de la saison des moustiques 2018, Vigilance-moustiques a publié le palmarès des 10 départements pour lesquels nous avons reçu le plus grand nombre de déclarations de cas en 2017 :

    Le département le plus mentionné en 2017 était donc la Haute Garonne, qui recueillait 9.9% de toutes les déclarations reçues. Venait ensuite la Gironde (6.5%), puis Paris (6.2%), l’Isère (5.4%), le Rhône (4.6%), les Bouches du Rhône ex aequo avec le Tarn (3.8%), l’Hérault (3.3%), les Pyrénées Orientales (2.7%) et enfin le Gard (2.4%).

    Les départements à moustiques les plus souvent mentionnés

    Ces dernières années, certains départements à moustiques ont été souvent mentionnés. Les plus récurrents dans le top 10 depuis 2014 sont les départements suivants :

    La Haute Garonne, présente dans le top 10 en 2017, 2016, 2015 et 2014
    Les Bouches du Rhône, présentes en 2017, 2016, 2015 et 2014
    L’Hérault, présent en 2017, 2015, 2014
    Le Gard, en 2017, 2016 et 2015
    La Gironde en 2017, 2015, 2014
    Paris, en 2017, 2015 et 2014
    Le Rhône en 2017 et 2015
    Les Pyrénées Orientales en 2017 et 2015
    Les Alpes Maritimes en 2016 et 2014
    Et enfin le Var en 2015 et 2014

     Des départements en vigilance rouge

    Il est intéressant de noter que tous ces départements les plus mentionnés sont en vigilance rouge, ce qui signifie que le moustique tigre est implanté et actif. Ils nécessitent donc une vigilance citoyenne particulière. C’est pour cela que nous vous encourageons à avoir le bon réflexe citoyen de signaler la présence du moustique tigre si vous en identifiez un, sur notre portail www.vigilance-moustiques.com .Cela permet de contribuer à mettre en œuvre le plan de prévention et anti-dissémination des maladies véhiculées par le moustique tigre partout où cela s’avère nécessaire.

     

    départements à moustiques

  • L’extraordinaire technique de vol du moustique pour améliorer celui des drones

    L’extraordinaire technique de vol du moustique pour améliorer celui des drones

    Le vol du moustique a longtemps été un mystère pour de nombreux scientifiques. En théorie, les ailes des moustiques ne devraient pas leur permettre de produire assez de portance pour leur permettre de s’élever.

    Des chercheurs se sont penchés sur le sujet, car une meilleure compréhension du vol du moustique permettrait de mieux comprendre comment ces derniers transportent des maladies et comment mieux prévenir la propagation de ces maladies, même si étonnamment, les enseignements principaux qui peuvent être tiré de cette étude concernent surtout le domaine des nouvelles technologies (voir infra).

    Des scientifiques ont percé le mystère du vol du moustique

    Équipés de caméras ultra-rapides, une équipe de scientifiques ont réussi à analyser le vol du moustique en détail, ce qui n’est pas une mince affaire lorsqu’on sait que le moustique effectue environ 800 battements d’ailes par seconde, soit un rythme 4 fois plus rapide que de nombreux insectes de même taille.

    Le Dr Simon Walker du département de zoologie de l’Université d’Oxford et co-auteur de l’étude a ainsi expliqué la façon dont ils ont procédé pour surmonter le défi technique que représentait l’enregistrement vidéo d’un si petit insecte avec des ailes aussi rapides: « Nous avons utilisé des LED infrarouges à la pointe de la technologie, et nous avons conçu un système d’éclairage personnalisé. Normalement, pour enregistrer une vidéo d’un insecte, deux caméras sont nécessaires, idéalement plus. Mais en raison des problèmes liés aux antennes et aux pattes des moustiques, nous avons dû utiliser huit caméras, juste pour être surs qu’à tout moment nous avions assez de points de vue sur les moustiques pour voir clairement le mouvement des ailes ».

    Dans son étude, le Dr Walker précise également que les moustiques utilisent quelques astuces aérodynamiques pour supporter leur poids :

    -Ils génèrent un vortex, ce qui est le cas de tous les insectes, mais ils en dépendent moins que les autres espèces pour voler.
    – Ils récupèrent une partie de l’énergie en inversant le mouvement de l’aile lors de la rotation rapide avant la remontée, rattrapant ainsi le vortex produit lors du battement précédent.
    -Ils effectuent des rotations subtiles et précises à la fin de chaque battement d’aile.

    Une étude prometteuse pour le futur des nouvelles technologies

    Le lien entre les nouvelles technologies et le vol du moustique est a priori difficile à établir, mais cette étude réalisée sur le vol du moustique permettrait d’aider les inventeurs à concevoir de nouveaux types de drones avec une précision de vol accrue en imitant le vol du moustique.

    Les drones ne fonctionnent en général pas très bien en extérieur car le vent, la brise ou les rafales peuvent affecter leur trajectoire de vol. Les moustiques en revanche ne souffrent pas vraiment des conditions venteuses. Comprendre comment les moustiques arrivent à se stabiliser dans de telles conditions permettrait ainsi de faire progresser la technologie des drones.

     

     

     

    Sources: Businessinsider, nature

  • L’OMS signale la progression spectaculaire de la dengue dans le monde.

    L’OMS signale la progression spectaculaire de la dengue dans le monde.

     

     

    Transmise par les moustiques, la dengue est une infection provoquant des symptômes comparables à la grippe et peut entraîner la mort dans sa forme sévère. Cette maladie virale qui d’après l’OMS a progressé de manière spectaculaire dans le monde entier au cours des dernières décennies, est désormais endémique dans plus de 100 pays en Afrique, dans les Amériques, en Méditerranée orientale, en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique.

    Le moustique vecteur de ce virus est l’Aedes Aegypti, il est également porteur du Zika, et est aujourd’hui présent dans toutes les zones tropicales et subtropicales.

    La dengue à des symptômes de types grippes tels qu’une poussée brutale de forte fièvre (40°), souvent accompagnée de maux de tête, de nausées, de vomissements, de douleurs articulaires et musculaires voire d’une éruption cutanée ressemblant à celle de la rougeole. Dans sa forme la plus sévère, la dengue peut être hémorragique et entraîner la mort, en particulier chez les enfants.

    On compte quatre catégories de virus de la dengue: DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4. Ainsi, une fois guéri, le malade est immunisé à vie mais seulement contre le type de virus qui l’a infecté.

     

    Une expansion du virus alarmante

    Le nombre de cas dans le monde a été multiplié par 30 ces cinquante dernières années. Ainsi, la dengue est désormais la maladie virale transmise par les moustiques qui “se répand le plus rapidement” dans le monde, selon l’OMS. Et aucun traitement à ce jour n’existe pour soigner la dengue.

    D’après une étude britannique (publiée dans la revue Nature en avril 2013) il y aurait environ 390 millions de personnes infectées chaque année par la dengue, dont 96 millions développent véritablement la maladie.

    Un demi-million de personnes sont atteintes chaque année par sa forme sévère et nécessitent une hospitalisation, selon l’OMS. Parmi ceux-ci “environ 2,5% meurent”. Aucun traitement n’existe à ce jour pour soigner ce virus.

     

     

    http://www.boursorama.com/actualites/dengue-grippe-tropicale-en-forte-expansion-dans-le-monde-bb295cd45b10f5eba781d4e1272b24cc
  • Camargue : des bornes nouvelle génération contre les moustiques

    Camargue : des bornes nouvelle génération contre les moustiques

    Une nouvelle solution est née, en Camargue, pour lutter contre les moustiques : une borne anti moustiques entièrement écologique. 11 bornes ont été installées dans la commune de Sambuc.

     

    solution-anti-moustique-urbain

    Comment ? Dans cette borne, un système de bonbonne qui simule la respiration humaine, diffuse une dose de CO2, ainsi que des phéromones. Le moustique, va donc s’approcher de cette borne, car attiré par ce mélange. Il sera donc aspiré à l’intérieur.

    Bam_insideJusqu’alors, la démoustication était surtout entreprise en campagne, dans les marais. Mais, en zone urbaine, c’est une première.

    Gaëtan Lefebvre, ingénieur de recherche de la station biologique de la Tour Valat à Arles préconise “de les laisser se reproduire dans leur milieu naturel (en campagne), de tenter de les empêcher de venir en ville, mais une fois en ville de les capturer”.

    Reste à évaluer quelle sera leur efficacité… A suivre…

    source : tf1.fr / techno-bam.net