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  • Bulletin épidémiologique du 19 février

    Bulletin épidémiologique du 19 février

     

    Epidemie au 19.02.2015Légende de la carte :

    Rouge = Dengue
    Jaune = Chikungunya
    Bleu = Paludisme
    Gris = West Nile
    Vert = Autres maladies

     

    Ce bulletin réunit les nouveaux événements épidémiques dont les moustiques sont vecteurs, déclarés par les organismes suivants : INVS (Institut de Veille Sanitaire), ECDC (European Center for Disease Prevention and Control), l’Institut Pasteur, mesvaccins.net, le CNEV (Centre National d’Expertise sur les Vecteurs), ISID (International Society for Infectious Diseases). Il ne prétend pas être exhaustif et peut encore comporter des erreurs. Les personnes intéressées par un pays en particulier pourront aussi consulter les cartes vigilance-moustiques indiquant les territoires à risque pour chaque maladie.

    • Dengue :

    – Asie :

    Malaisie (au 7 février) : 15 039 cas, soit une hausse de 59% par rapport à l’année dernière à la même période. Entre le 1er et le 7 février, 3 037 cas ont été déclarés, avec 8 décès.
    Chine : L’épidémie de dengue dans la province du Guangdong touche à sa fin et devrait être terminée à la fin décembre 2014. Au 15 décembre, 45 171 cas confirmés en laboratoire et cliniques, dont 5 décès, ont été signalés dans 20 villes.
    Indonésie (au 2 février) : La dengue est déclarée endémique dans 34 des 50 sous-districts. 11 cas. 1 décès.
    Inde (au 27 janvier) : Etat du Tamil Nadu : 95 cas. 9 décès.
    Taïwan : plus de 15 000 cas en 2014, contre moins de 900 cas en 2013. Cependant, la tendance récente a été décroissante.
    Singapour : L’activité de la dengue montre une tendance saisonnière marquée avec une baisse progressive des cas des semaines 38-47. Cependant, depuis la semaine 48, le nombre de nouveaux cas a fluctué, avec une légère augmentation au cours des dernières semaines.
    Sri Lanka : Plus de 6000 cas en 5 semaines. 11 décès.

    – Pacifique :

    Fidji (au 13 février) : Division nord : 130 cas. Division ouest : 30 cas.
    Polynésie française : Une épidémie de DENV-1 est toujours en cours avec 13 nouveaux cas confirmés, dont 1 cas DENV-3 (au 21 décembre). Dans l’ensemble, le nombre de cas hebdomadaire de cas a diminué.
    Tonga (au 2 février) : 33 cas. Les villes les plus touchées sont : Tongatapu 13 cas, Vava’u 12 cas, Ha’apai 4 cas.
    Vanuatu : 1 561 cas suspects. 2 décès.
    Iles Salomon : 1 872 cas.
    Tuvalu : 408 cas suspects.
    Nouvelle Calédonie : 334 cas.
    Nauru : 251 cas suspects.
    Australie : 11 cas depuis le 11 décembre, dans la région de Cairns.
    Fidji : 72 cas dans le Nord.

    – Amérique / Caraïbes : 

    Bolivie (au 18 février) : 160 cas. Les départements les plus touchés sont la partie Nord de La Paz, Santa Cruz, Cochabamba, Pando et Beni.
    Honduras (au 16 février) : Plus de 600 cas en 6 semaines, mais en incluant des cas de chikungunya, étant donné qu’il n’y a pas de données chiffrées spécifiques à chacune de ces maladies.
    Colombie (au 15 février) : Au moins 100 cas par semaine.
    Mexique (au 15 février) : Etat de Sinaloa : 10 cas dans 4 municipalités. San Luis Rio Colorado, Etat de Sonora : 52 cas.
    Brésil (au 7 février) : 40 916 cas. 6 décès. L’Etat le plus touché est Acre.  Etat de Santa Catarina : 58 cas. Etat de Sao Paulo : 1 368 cas suspects et 220 cas confirmés. Bauru : 112 cas dont 87 cas autochtones. Bebedouro : 244 cas confirmés. Campinas : 1 177 cas suspects. 211 cas confirmés. Catanduva : 1 004 cas. 6 décès. Dracena : 449 cas confirmés. Itapira : 1 715 cas. Limiera : 1 438 cas dont 1 391 autochtones. Marilla : 1 827 cas. L’état d’urgence a été déclaré. Paraguacu : 952 cas. Parajui : 68 cas suspects. 101 cas confirmés. Ribeirao Preto : 49 cas confirmés. Rio Claro : 1 074 cas confirmés. Sorocaba : 547 cas confirmés. Votorantim : En une semaine, augmentation de 52 à 107 cas. L’état d’urgence a été déclaré. Candido Mota : 282 cas. L’état d’urgence a été déclaré.
    Saint Martin (au 3 février) : Pour les semaines 3 et 4, respectivment 50 et 53 cas.
    Pérou (au 21 janvier) : 88 cas probables.
    Costa Rica (au 18 décembre) : 972 cas, dont 27 sérieux. Les villes les plus touchées sont Huetar Caribe et Brunca.
    République Dominicaine (au 28 janvier) : 5 994 cas. 58 décès.
    Venezuela : 75 020 cas. Les Etats les plus touchés sont Zulia (7 378 cas), Miranda ( 5 306 cas), District capital (5 842 cas), Merida (4 888 cas), Tachira (4 097 cas), Aragua ( 4 722 cas), Bolivar (3 356 cas), Monagas (3 062 cas)  et Yaracuy (3 109 cas).
    Etats-Unis : le nombre de nouvelles a chuté en 2014 (398 cas), comparativement à 2013 (543 cas). Dans l’Etats de Floride, 80 cas importés et 6 cas acquis localement ont été signalés, tous de Miami-Dade County.
    Guyane : L’activité liée à la dengue est restée très calme sur l’ensemble du territoire guyanais de la mi-octobre 2014 à début janvier 2015. Sur cette période, les nombres de cas cliniquement évocateurs et de cas probables et confirmés de dengue se sont maintenus à des niveaux stables et faibles, habituellement observés en période inter-épidémique. Un foyer a été identifié à Cayenne. Il s’agit d’un foyer de cas confirmés de dengue à sérotype DEN-1, seul sérotype identifié sur cette période. La situation épidémiologiques correspond à la phase 1 du Psage : “cas sporadiques”.
    Equateur : 163 cas confirmés.
    El Salvador : 147 nouveaux cas et 2 de fièvre hémorragique durant les 2 premières semaines de janvier.
    Col

    – Afrique :

    Sénégal : la dengue a été signalée dans certaines régions du Sénégal selon le ministre sénégalais de la santé et de l’action sociale.

    • Chikungunya : 

    –  Amérique / Caraïbes :

    Près d’1,2 millions de cas suspects et confirmés de chikungunya ont été enregistrés dans les territoires des Caraïbes et du reste de l’Amérique, depuis le début de l’épidémie en décembre 2013.

    Bermudes (au 23 janvier) : 10 cas importés confirmés.
    Canada (au 30 janvier) : 320 cas importés confirmés.
    Mexique (au 23 janvier) : 198 cas autochtones confirmés. 16 cas importés confirmés.
    Etats-Unis (au 16 janvier) : 11 cas autochtones confirmés. 2 333 cas importés confirmés.
    Alabama : 16 cas importés confirmés.
    Arizona : 12 cas importés confirmés.
    Arkansas : 6 cas importés confirmés.
    Californie : 46 cas importés confirmés.
    Colorado : 13 cas importés confirmés.
    Connecticut : 31 cas importés confirmés.
    Delaware : 7 cas importés confirmés.
    District de Colombie : 14 cas importés confirmés.
    Floride : 11 cas autochtones confirmés. 384 cas importés confirmés.
    Géorgie : 26 cas importés confirmés.
    Hawaï : 7 cas importés confirmés.
    Idaho : 1 cas importé confirmé.
    Illinois : 13 cas importés confirmés.
    Indiana : 23 cas importés confirmés.
    Iowa : 4 cas importés confirmés.
    Kansas : 12 cas importés confirmés.
    Kentucky : 23 cas importés confirmés.
    Louisiane : 12 cas importés confirmés.
    Maine : 5 cas importés confirmés.
    Maryland : 52 cas importés confirmés.
    Massachusetts : 124 cas importés confirmés.
    Michigan : 16 cas importés confirmés.
    Minnesota : 24 cas importés confirmés.
    Mississippi : 8 cas importés confirmés.
    Missouri : 14 cas importés confirmés.
    Nebraska : 6 cas importés confirmés.
    Nevada : 1 cas importé confirmé.
    New Hampshire : 13 cas importés confirmés.
    New Jersey : 160 cas importés confirmés.
    Nouveau Mexique : 2 cas importés confirmés.
    New York : 533 cas importés confirmés.
    Caroline du Nord : 34 cas importés confirmés.
    Ohio : 36 cas importés confirmés.
    Oklahoma :11 cas importés confirmés.
    Oregon : 5 cas importés confirmés.
    Pennsylvanie : 86 cas importés confirmés.
    Rode Island : 34 cas importés confirmés.
    Caroline du Sud : 18 cas importés confirmés.
    Dakota du Sud : 2 cas importés confirmés.
    Tennessee : 38 cas importés confirmés.
    Texas : 64 cas importés confirmés.
    Utah : 2 cas importés confirmés.
    Vermont : 3 cas importés confirmés.
    Virginie : 46 cas importés confirmés.
    Washington : 10 cas importés confirmés.
    Virginie Ouest : 2 cas importés confirmés.
    Wisconsin : 11 cas importés confirmés.
    Costa Rica (au 23 janvier) : 100 cas autochtones confirmés. 36 cas importés confirmés.
    El Salvador (au 23 janvier) : 137 498 cas suspects. 157 cas autochtones confirmés.
    Guatemala (au 28 novembre) : 21 859 cas suspects. 198 cas autochtones confirmés.
    Honduras (au 21 novembre) : 1 381 cas suspects. 9 cas autochtones confirmés.
    Nicaragua (au 23 janvier) : 2 727 cas suspects. 1 918 cas autochtones confirmés. 40 cas importés confirmés. L’épidémie de chikungunya qui s’étend dans les Antilles touche le Nicaragua depuis septembre 2014. Le ministère de la santé a enregistré de nombreux cas en janvier 2015. Il a pris des mesures de prévention et de contrôle du chikungunya et de la dengue. Le département de Managua est le plus touché.
    Panama (au 21 novembre) : 32 cas autochtones confirmés. 28 cas importés confirmés.
    République Dominicaine (au 3 janvier) : 539 099 cas suspects. 84 cas autochtones confirmés. 6 décès.
    Cuba (au 17 octobre) : 20 cas importés confirmés.
    Porto Rico (au 23 janvier) : 22 038 cas suspects. 4 326 cas autochtones confirmés. 31 cas importés confirmés. 13 décès.
    Guyane française (au 30 janvier) : L’ARS a annoncé le premier décès lié à cette épidémie. Une femme guyanaise d’une quarantaine d’années est décédée après avoir contracté le Chikungunya en Guyane. Le décès remonte à la nuit du 7 au 8 février, au cours de son évacuation sanitaire vers Fort-de-France, en Martinique.
    Guadeloupe : L’épidémie est terminée depuis la troisième semaine de novembre.
    Martinique : La tendance à la baisse se poursuit. Le Cellule de gestion du 8 janvier a acté un passage en phase 4 du Psage : fin d’épidémie.
    Saint Barthélémy (au 30 janvier) : 1 665 cas suspects. 142 cas autochtones confirmés. La reprise épidémique observée depuis début novembre 2014 semble marquer le pas au cours des troisième et quatrième semaine de janvier. La surveillance des indicateurs épidémiologiques au cours des prochaines semaines permettra de confirmer ou non la tendance décroissante de la transmission virale.
    Saint Martin (au 30 janvier) : 5 280 cas suspects. 793 cas autochtones confirmés. 3 décès. L’ensemble des indicateurs montre que la transmission virale persiste sans marquer de véritable reprise épidémique. L’île est actuellement en phase 2 du Psage.
    Anguila (au 23 janvier) : 61 cas suspects. 52 cas autochtones confirmés. 2 cas importés confirmés.
    Aruba (au 16 janvier) : 740 cas suspects. 205 cas autochtones confirmés. 12 cas importés confirmés.
    Antigua et Barbuda (au 21 novembre) : 1 414 cas suspects. 18 cas autochtones confirmés.
    Dominique (au 14 novembre) : 3 588 cas suspects. 173 cas autochtones confirmés.
    Bahamas (au 9 janvier) : 95 cas autochtones confirmés. 5 cas importés confirmés.
    La Barbade (au 6 février) : 1 742 cas suspects. 121 cas autochtones confirmés. 8 cas importés confirmés. 2 décès.
    Iles Caïman (au 16 janvier) : 170 cas suspects. 44 cas autochtones confirmés. 3 cas importés confirmés.
    Guyana (au 16 janvier) : 5 310 cas suspects. 105 cas autochtones confirmés.
    Jamaïque (au 6 février) : 1 643 cas suspects. 87 cas autochtones confirmés. 2 cas importés confirmés.
    Trinité-et-Tobago (au 23 janvier) : 303 cas autochtones confirmés.
    Montserrat (au 28 novembre) : 59 cas suspects. 14 cas autochtones confirmés.
    Sainte Lucie (au 5 décembre) : 678 cas suspects. 199 cas autochtones confirmés.
    Saint Vincent-et-les-Grenadines (au 21 novembre) : 1 219 cas suspects. 170 cas autochtones confirmés.
    Iles Vierges britanniques (au 21 novembre) : 347 cas suspects. 47 cas autochtones confirmés.
    Iles Vierges américaines (au 28 novembre) : 2 014 cas suspects. 262 cas autochtones confirmés. 6 cas importés confirmés. 1 décès.
    Suriname (au 19 septembre) : 594 cas autochtones confirmés. 14 cas importés confirmés. 1 décès.
    Iles Turks et Caïques (au 2 décembre) : 197 cas suspects. 19 cas confirmés.
    Bolivie (au 9 février) : Le Service départemental de santé du département de Santa Cruz a déclaré les 2 premiers cas autochtones dans le pays.
    Colombie (au 23 janvier) : 142 583 cas suspects. 1 236 cas autochtones confirmés. 26 cas importés. 3 décès.
    Pérou (au 6 février) : 32 cas importés confirmés.
    Venezuela (au 19 décembre) : 34 642 cas suspects. 2 303 cas autochtones confirmés. 70 cas importés confirmés.
    Equateur (au 6 février) : 66 cas autochtones confirmés. 19 cas importés confirmés.
    Chili (au 19 décembre) : 17 cas importés confirmés.
    Argentine (au 23 janvier) : 46 cas importés confirmés.
    Brésil (au 10 octobre) : 173 cas autochtones confirmés. 37 cas importés confirmés. Les Etats les plus touchés sont Bahia (739 cas) et Amapa (531 cas).
    Paraguay (au 28 novembre) : 1 cas autochtone confirmé. 7 cas importés confirmés.

    – Europe : 

    France (au 30 novembre) : Voir Article.
    Royaume-Uni : 197 cas confirmés.
    Pays-Bas (à fin novembre) : 181 cas.

     – Pacifique :

    Polynésie française (au 25 janvier) : plus de 69 000 cas répertoriés depuis le 10 octobre 2014.

    Nouvelle Calédonie : La Nouvelles Calédonie ne rapporte pas une épidémie majeure de chikungunya. Au 16 décembre, 25 cas importés de Polynésie et 2 cas autochtones avaient été rapportés.

    Iles Samoa : Selon le ministère de la santé, l’épidémie de chikungunya continue de croître. Le nombre de personnes infectées par le virus a atteint 3135 personnes, dont 333 ont été rapportés la semaine dernière par les hôpitaux. Les derniers chiffres indiquent que 1,7% de la population des Samoa a été touché, avec une prédominance des contaminations féminines. Aucun décès.

    Iles Cook : 3 premiers cas autochtones.

    • Paludisme :

    Sud-Kivu : 200 cas enregistrés depuis début décembre, dont 5 décès.
    Inde : Dans l’Etat du Karnakata, une augmentation des cas de paludisme dans les districts de Dakshina Kannada (8 240 cas) et d’Udupi (1 639 cas) constitue un sujet de préoccupation pour les autorités sanitaires. Les deux districts ont déclaré plus de 9 800 cas en 2014, soit plus de la moitié des cas déclarés dans l’ensemble de l’Etat, qui a enregistré un total de 12 141 cas. Même si Plasmodium vivax reste très largement majoritaire (7 521 cas), l’augmentation de 45% du nombre de cas dus à Plasmodium falciparum (719 cas) constitue une deuxième source de préoccupation. Le paludisme est endémique dans de grandes parties de l’Inde , mais avec des niveaux d’intensité de transmission très différents. La partie sud de l’Etat du Karnakata est généralement considérée comme une zone à faible risque, et par conséquent ce rapport est particulièrement préoccupant.

    • West Nile virus :

    Au 20 novembre, 74 cas humains de West Nile virus ont été enregistrés dans l’Union Européenne. Et 136 cas dans les pays voisins, depuis le début de l’épidémie.
    Depuis la semaine 43, aucun nouveau cas de West Nile virus n’a été enregistré dans les Etats membres de l’Union Européenne. La surveillance de la transmission du virus est donc clôturée pour l’année 2014.

    Italie : 24 cas dans les provinces suivantes : Bologne (4 cas), Parme (1 cas), Crémone (3 cas), Modène (2 cas), Reggio nell’Emilia (1 cas), Vérone (1 cas), Pavie (5 cas), Mantova (2 cas), Lodi (2 cas), Piacenza (2 cas) et Brescia (1 cas).
    Roumanie : 23 cas dans les districts de Mures (2 cas), Olt (6 cas), Constanta (1 cas), Ialomita (1 cas), Bucuresti (1 cas), Dambovita (1 cas), Dolj (3 cas), Galati (1 cas), Giurgiu (1 cas), Teleorman (2 cas), Sibiu (1 cas), Braila (1 cas), Iasi (1 cas) et Valcea (1 cas).
    Hongrie : 11 cas dans les régions suivantes : Budapest (4 cas), comté de Csongrad (2 cas), comté de Pest (1 cas), comté de Jasz-Nagykun-Szolnok (1 cas), comté de Bekes (1 cas), comté de Hajdu-Bihar (1 cas) et comté de Bacs-Kiskun (1 cas).
    Autriche : 1 cas autochtone à Vienne.
    Grèce : 15 cas humains depuis le début de la transmission du virus dans les villes suivantes : Attiki (2 cas), Ileia (6 cas), Rodopi (4 cas) et Xanthi (3 cas).
    Bosnie-Herzégovine : 13 cas en Republika Srpska, dans les villes suivantes : Banja Luka (4 cas), Trebijne (1 cas), Novi Grad (1 cas), Klujc (1 cas), Krupa na Uni (1 cas), Mrkonjic Grad (1 cas), Gornji Ribnik (1 cas), Teslic (1 cas), Laktasi (1 cas) et Prijedor (1 cas).
    Serbie : 76 cas dans les régions suivantes : Belgrade (35 cas), district de Juzno-backi (5 cas), Nisavski (1 cas), Kolubarski (4 cas), Sremski (6 cas), Juzon-banatski (19 cas), Podunavski (4 cas), Raski (1 cas) et Sumadijski (1 cas).
    Russie : 29 cas dans les oblasts suivants : Saratovskaya (9 cas), Samarskaya (6 cas), Volgogradskaya (5 cas), Astrakhanskaya (3 cas), Belgorodskaya (1 cas), Altayskiy Kray (1 cas), Chelyabinskaya (1 cas) et Voronezhskaya (3 cas).
    Israël : 17 cas dans les régions suivantes : district central (2 cas), district de Tel Aviv (4 cas), district de Haifa (3 cas), district sud (2 cas), Jérusalem (1 cas) et district nord (5 cas).
    Palestine (Bande de Gaza) : 1 cas.

    Brésil : le 9 décembre, les autorités sanitaires ont confirmé un 1er cas d’infection par le virus West Nile chez un agriculteur de la région de Piaui, au nord-est du pays. Depuis août 2014, date de la survenue des premiers symptômes, ce cas était considéré comme un cas suspect en cours d’investigation avant d’être confirmé par le laboratoire national de référence le 28 novembre 2014.

    • Encéphalite japonaise :

    Inde : Selon les données du ministère de la santé, l’encéphalite japonaise sévit régulièrement dans l’Etat d’Assam. De 2010 à 2014, le nombre de cas annuels a augmenté de 154 à 744, avec une hausse des décès de 41 à 160. La maladie est présente dans la totalité des 27 districts de l’Etat.
    Australie : Le diagnostic d’encéphalite japonaise a été confirmé chez un homme de 45 ans, au retour d’un voyage sur l’île de Bali en Indonésie. C’est le premier cas déclaré dans le Victoria, un Etat situé dans le sud du continent australien.

    • Ross River virus :

    Australie (au 12 février) : Le nombre d’infections de virus de Ross River dans le Queensland a plus que triplé à la même période de l’année dernière. Plus de 380 habitants du Queensland ont attrapé le virus depuis le début de l’année, contre seulement 120 en 2014 et 125 l’année précédente. Le coin sud-est a été le plus sévèrement touché, avec près de 150 cas dans les régions de Brisbane et 77 sur les Gold et Sunshine Coasts.

    • Fièvre jaune :

    Brésil : Selon le département de la santé, 2 cas de fièvre jaune ont été déclarés le 15 février à Alto Paraiso de Goias, à 400 km de Goiânia. Il s’agit d’un jeune homme de 22 ans résidant à Alto Paraiso de Goias, qui n’avait pas été vacciné. Symptomatique avec de la fièvre et des courbatures, il a consulté à l’hôpital local avant d’être transféré dans un établissement de santé à Goiânia, où il est décédé le 13 février. L’autre patient est un touriste itinérant belge qui a visité la ville et qui a présenté les premiers symptômes à Rio de Janeiro. Il a été placé en isolement avec mise en place de mesures de lutte anti-vectorielle. Il est en phase de convalescence.

  • Chikungunya dans les DOM-TOM : le point au 29 décembre

    Chikungunya dans les DOM-TOM : le point au 29 décembre

    Depuis le mois d’octobre, la Polynésie française est touchée par une importante épidémie de chikungunya. C’est la première fois que cette maladie est transmise dans ce territoire d’outre-mer.
    Le virus avait été identifié en mai dernier sur une patiente venue de Guadeloupe (cas importé). Dès lors, le virus s’est propagé sur de nombreuses îles de l’archipel. La présence de l’Aedes aegypti, vecteur de la maladie, y étant très importante, a favorisé sa propagation.
    Les premiers cas ont essentiellement été détectés chez des habitants de Teva i Uta, au sud de Tahiti, l’île la plus peuplée de Polynésie française.

    La situation en Polynésie : plus de 51000 personnes ont consulté

    A la fin de la semaine 50, le Bulletin de veille sanitaire estime à 45 680 le nombre total de cas ayant consulté pour une phase aiguë de Chikungunya en Polynésie française depuis la déclaration de l’épidémie (S41-2014).
    De plus, on constate une diminution très largement marquée de ce nombre de consultants sur l’île de Tahiti et inversement dans les autres îles.
    Au total, 9 décès directement liés à une infection par le virus du Chikungunya ont été identifiés (6 hommes et 2 femmes de plus de 70 ans et un nouveau-né).

    Sans titre 2

    Le Ministère de la Santé annonce un pic épidémique sur l’ensemble du territoire, initialement prévu en février 2015, pour fin décembre, début janvier.
    Selon les autorités sanitaires, environ 10% de la population propagent le virus sans le savoir : elles sont infectées mais ne présentent aucun symptôme.

    La Nouvelle Calédonie est également touchée avec 30 cas de chikungunya, dont 3 cas autochtones ; le premier ayant été confirmé le 11 décembre (les 2 autres, le 16).

    La situation dans les départements français d’Amérique

    Guyane

    La situation s’est stabilisée lors des 2 dernières semaines de novembre (CIRE). Depuis le début de l’épidémie fin 2013, 8172 cas cliniquement évocateurs ont été recensés, 5020 confirmés. il n’y a pas eu de décès.
    Dans les secteurs en épidémie, on observe une stabilité du nombre de cas évocateurs dans l’île de Cayenne, et une diminution dans l’ouest guyanais.  Des foyers ont été identifiés à Papaïchton et à Saint Georges.

    Martinique

    L’épidémie se poursuit avec une tendance à la baisse des indicateurs. La Martinique est en phase de décroissance de l’épidémie.

    Guadeloupe

    L’épidémie est terminée depuis la troisième semaine de novembre.

    Saint Barthélémy

    La circulation virale a augmenté en novembre et tend maintenant à baisser. Le Comité d’experts, réuni le 11 décembre, considère que cette situation correspond à une reprise épidémique. L’ampleur de ce phénomène ne pourra être évaluée qu’au cours des prochaines semaines. Le Comité de gestion, réuni le 12, a décidé un renforcement des actions de prévention.

    Saint Martin

    C’est sur cette île que sont apparus les premiers cas de chikungunya en décembre 2013, marquant ainsi le début de l’épidémie dans les territoires d’Amérique. A Saint Martin, une augmentation du nombre de cas cliniquement évocateurs semble indiquer une intensification de la circulation virale. L’île est actuellement en phase 2 du Psage.

     

  • Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : le point sur la saison 2014

    Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : le point sur la saison 2014

    L’institut de Veille Sanitaire a publié ce lundi les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine ; le dernier point de la saison 2014.

    Ces chiffres montrent une nette augmentation du  nombre de cas suspects et confirmés, par rapport à 2013 (plus du triple). 2013 avait surtout vu des cas importés de dengue. Seul un cas isolé de dengue autochtone avait été diagnostiqué dans le département des Bouches-du-Rhône le 21 octobre 2013.

    Du 1er mai au 30 novembre 2014, 1492 cas suspects ont été déclarés par les différentes ARS concernées, dont 627 ont été confirmés :
    _ 163 cas importés de dengue, contre 188 en 2013, soit une baisse de 13%.
    _ 443 cas importés de chikungunya, contre 2 en 2013, soit une hausse de 22050%.
    _ 6 cas importés co-infectés.
    _ 4 cas autochtones de dengue, contre 1 en 2013, soit une hausse de 300%.
    _ 11 cas autochtones de chikungunya, contre 0 en 2013.

    4 cas autochtones de dengue ont été confirmés par le Centre National de Référence (CNR) des arbovirus en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Les 2 premiers, confirmés les 20 août et 11 septembre sont survenus dans le département du Var. Ils ne sont pas liés car de sérotype différents (sérotype 1 et sérotype 2). Les 3ème et 4ème cas, confirmés les 18 septembre et 3 octobre dans le département des Bouches-du-Rhône sont liés et constituent un foyer. Les 2 patients résident dans le même voisinage et ont le même sérotype de dengue : sérotype 2. Ils ne sont pas liés aux cas du Var.

    Les 11 cas autochtones de chikungunya ont été identifiés dans un même quartier de Montpellier (Hérault) et constituent un foyer de transmission. Les 5 premiers cas de ce foyer ont été confirmés par le CNR des arbovirus les 20 et 22 octobre. Les investigations épidémiologiques ont permis d’identifier 6 cas autochtones en lien avec ce foyer, portant le bilan à 11 cas.

    L’alerte a été levée dans les départements du Var, des Bouches-du-Rhône et de l’Hérault.

    Le dispositif de surveillance renforcée du chikungunya et de la dengue a pris fin le 30 novembre 2014.

    Dans l’attente de validation des derniers résultats biologiques, les cas se répartissent ainsi :

    Carte cas de dengue et de chik au 30.11.2014

    Tableau cas de dengue et de chik au 30.11.2014

     

  • Moustique tigre dans le Bas-Rhin : le département bientôt en orange ?

    Moustique tigre dans le Bas-Rhin : le département bientôt en orange ?

    Le 21 octobre dernier, une habitante de la commune de Schiltigheim, dans le département du Bas-Rhin, signalait sur vigilance-moustiques.com la présence de moustique tigre chez elle. Pour mémoire, la commune de Schiltigheim ne fait pas partie des communes concernées dans le dispositif de surveillance entomologique mis en place dans le cadre du plan anti-dissémination du chikunguya et de la dengue, ce qui rappelle encore une fois l’utilité du dispositif vigilance-moustiques.com.

    Voici, par ailleurs son témoignage :

    “Plusieurs observations de moustique tigre depuis le mois de septembre dès qu’il fait un peu chaud. Ce week-end avec le retour de la chaleur, ils étaient de retour. Je n’en ai vu qu’un seul et j’en voit quasiment chaque jour dès que la température extérieure remonte. La photo date de début octobre. Pas facile de prendre une photo bien nette.”

    Schiltigheim 67.21.10.2014

    A ce signalement, elle nous a joint une photographie du spécimen en question. Ce qui nous a permis d’identifier l’Aedes albopictus.

    Depuis lors, le dossier a été remis à l’établissement en charge de la démoustication en Alsace.
    Des investigations de terrain ont été menées au domicile de la déclarante. Et des échantillons sont toujours en cours d’analyse.
    Si ce signalement d’Aedes albopictus devait être confirmé officiellement, nous sommes en fin de saison et l’activité biologique de l’espèce ne permettra pas de conclure cette année si l’espèce est implantée durablement ou pas…

    Situation dans le Bas-Rhin

    A ce jour, le département du Bas-Rhin est sous surveillance entomologique (vigilance jaune).

    Cette veille entomologique prévoit l’identification de zones sur une carte territoriale, sur lesquelles des observations sont effectuées sur le terrain tout au long de la saison et qui permettent de voir évoluer la présence de gîtes larvaires. Dans ces zones, on observe des gîtes naturels mais on installe aussi des pièges pondoirs, et des équipes sont mobilisées pour faire ces observations et les analyser.
    Les communes surveillées sont les suivantes : Brumath, Kilsett, Lauterbourg, Marckolsheim, Orschwiller, Otswald, Rhinau, Roeschwoog, Seebach et Strasbourg.
    Si la présence du moustique tigre _ Aedes albopictus_ devait être confirmée, le département pourrait passer alors du niveau 0a au niveau 0b du plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue.

    Niveau 0b : présence contrôlée : observation sur un piège pondoir, suivi d’une intensification du piégeage les semaines suivantes, et d’un traitement visant à l’élimination ou à une non-prolifération du moustique. Le ou les moyens de traitement choisis et mis en place, dépendent de l’expertise entomologique (éradication possible ou seulement réduction de l’infestation), des conditions environnementales ainsi que de la faisabilité (espace public ou privé).

    Actions mises en place au niveau 0

    – Assurer la communication aux collectivités territoriales de la mise en place de pièges.
    – Rappeler certaines mesures de contrôle sanitaire aux frontières : désinsectisation des moyens de transport en provenance des zones à risque, entre autre.
    – Organiser le système de surveillance humaine au regard du risque actuel.
    – Anticiper le passage au niveau 1 (moustique implanté et actif) avec tous les acteurs, notamment la préfecture, le Conseil général et l’EID.

    Lors du passage au niveau 0b, en coordination avec la DGS et le réseau de surveillance entomologique, l’ARS informe des collectivités territoriales (Conseil général et communes) concernées par la présence du vecteur et de la démoustication.

    Rappel du plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue

    Niveau 0a : Absence d’Aedes albopictus
    Niveau 0b : Présence contrôlée : observation d’oeufs sur un piège pondoir, suivi d’une intensification du piégeage les semaines suivantes, et d’un traitement visant à l’élimination ou à une non-prolifération du moustique.
    Niveau 1 : Aedes albopictus implanté et actif.
    Niveau 2 :Aedes albopictus implanté et actif, et présence d’un cas humain autochtone confirmé de transmission vectorielle de chikungunya ou de dengue.
    Niveau 3 : Aedes albopictus implanté et actif, et présence d’un foyer de cas humaines autochtones (définition de foyer : au moins 2 cas groupés dans le temps et l’espace).
    Niveau 4 : Aedes albopictus implanté et actif, et présence de plusieurs foyers de cas humains autochtones (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux).
    Niveau 5 : Aedes albopictus implanté et actif, et épidémie.
    Niveau 5a : Répartition diffuse de cas humains autochtones sans foyers individualisés.
    Niveau 5b : Épidémie sur une zone élargie avec un taux d’attaque élevé qui dépasse les capacités de surveillance épidémiologique et entomologique mises en place pour les niveaux antérieurs et nécessite une adaptation des modalités de surveillance et d’action.

  • Foyer épidémique de chikungunya dans l’Hérault : le département passe en alerte pourpre

    Foyer épidémique de chikungunya dans l’Hérault : le département passe en alerte pourpre

    Le 20 octobre dernier, le Centre National de Référence des Arbovirus a confirmé l’existence de 4 cas autochtones de chikungunya dans l’Hérault. Les patients de la même famille résidant dans un même quartier de Montpellier, sont guéris et en bonne santé. Un  premier test a révélé leur contamination au virus, les résultats d’un second test sont attendus par l’ARS.
    Le risque de développement d’une épidémie est considérée comme faible, mais ne peut être exclu, en raison de l’implantation importante du moustique Aedes albopictus dans le département de l’Hérault.

    Un cinquième cas autochtone à Montpellier

    Suite à la détection du virus chikungunya chez ces quatre personnes n’ayant pas voyagé, des enquêtes de terrain épidémiologiques et entomologiques ont eu lieu hier à Montpellier sur le quartier de Las Sorbès, comme annoncé.
    Une dizaine de cas suspects, parfois anciens, ont été repérés. Ils sont en cours de vérification.
    Dès à présent, un autre cas de chikungunya a été confirmé par le Centre national de référence. Cette personne avait également fréquenté le quartier Las Sorbès.
    Le travail d’investigation se poursuit autour des lieux où les personnes, cas confirmés, ont séjourné ou travaillé et pour lesquels la présence du moustique tigre est avérée.
    Dans ce cadre, vendredi 24 octobre, une enquête de terrain aura lieu sur un quartier de Gignac.

    Quelle différence entre un cas “importé” et un cas “autochtone” de chikungunya ?

    Cas importé : Une personne (cas dit index) ayant attrapé le chikungunya au cours d’un voyage récent dans une zone endémique est revenue dans le département.

    Cas autochtone : Un patient, qui alors même qu’il n’a pas récemment voyagé dans une zone où le virus circule, présente les symptômes du chikungunya (confirmés biologiquement).

    L’agence régionale de la santé, qui a confirmé l’information, a tenu une conférence de presse hier à 16 h 30 pour expliquer la survenue de ces cas et leur degré de gravité.

    Extrait du communiqué de presse :

    Actions menées autour d’un cas ou d’un foyer de cas autochtones :

    La recherche de nouveaux cas possibles

    Un appel sera fait aux professionnels de santé pour redoubler de vigilance à propos de personnes présentant des symptômes compatibles avec cette maladie et rappeler les mesures de prévention. En parallèle, seront menées des enquêtes épidémiologiques dans l’entourage géographique des cas y compris le cas dit “index”.

    La détermination de la zone d’enquête épidémiologique

    Elle est déterminée à partir du croisement des informations à propos du cas index, des cas autochtones et de la densité de moustiques.

    L’intensification de la lutte anti-vectorielle

    Elimination des gîtes larvaires en vidant l’eau et en traitant avec un anti-larvaire quand ce n’est pas possible.
    Traitement de démoustication aérien à plusieurs reprises si nécessaire.

    Le département de l’Hérault passe donc du niveau 1 au niveau 3 du plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya.

    Carte Aedes Albopictus

    Depuis 2006, le gouvernement a mis en place un plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Il comporte 6 niveaux.

    Niveau 0 :
    0a : absence d’Aedes albopictus
    0b : présence contrôlée : observation d’œufs sur un piège pondoir suivi d’une intensification du piégeage les semaines suivantes et d’un traitement visant à l’élimination ou à une non-prolifération du moustique.

    Niveau 1 : Aedes albopictus implanté et actif

    Niveau 2 : Aedes albopictus implanté et actif, et présence d’un cas humain infecté par le virus de la dengue ou du chikungunya.

    Niveau 3 : Aedes albopictus implanté et actif, avec présence d’un foyer de cas humains (au moins 2 cas groupés dans le temps et l’espace).
    Les objectifs à ce niveau sont :
    _ Faire prendre conscience à la population (incluant les malades) de la nécessité d’adopter strictement les mesures destinées à limiter la multiplication des vecteurs et surtout, la circulation virale
    _ Sensibiliser les professionnels de santé à la déclaration obligatoire et au signalement rapide des cas suspects pour permettre une confirmation accélérée par le CNR et mettre en place des mesures de lutte anti-vectorielle adaptées quand le patient est en phase virémique
    _ Informer la population sur les modalités de prise en charge pour ne pas saturer le système de soin
    _ Donner aux professionnels de santé les informations nécessaires au diagnostic, à l’évolution et au traitement de la maladie. Ce dispositif doit intégrer une information / formation spécifique des pharmaciens sur les répulsifs et autres moyens de protection
    _ Sensibiliser les voyageurs, au départ des zones de transmission autochtone et se rendant dans des zones d’implantation des moustiques vecteurs, aux mesures de protection individuelle, notamment en cas de manifestations cliniques.

    Niveau 4 : Aedes albopictus implanté et actif, et présence de plusieurs foyers de cas humains (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux)

    Niveau 5 : Aedes albopictus implanté et actif, et le pays est en épidémie.

    Plus d’infos sur le chikungunya ici

  • Foyer épidémique de dengue dans les Bouches-du-Rhône : le département passe en alerte pourpre

    Foyer épidémique de dengue dans les Bouches-du-Rhône : le département passe en alerte pourpre

    Dans un communiqué daté du lundi 6 octobre, l’Agence Régionale de Santé des Bouches-du-Rhône précise qu’un deuxième cas autochtone de dengue, lié au premier cas en septembre à Aubagne, a été confirmé.

    Les Bouches-du-Rhône passent donc au niveau 3 du plan national de lutte anti-dissémination contre la dengue et le chikungunya, mis en place par le gouvernement.

    Définition du niveau 3

    Présence d’un foyer de cas humains autochtones dans un département dans lequel Aedes albopictus est implanté et actif.

    Définition de “foyer”

    Au moins 2 cas groupés dans le temps et l’espace.

     Statistiques Vigilance-moustiques du moustique tigre dans les Bouches-du-Rhône

    Depuis que Vigilance-moustiques existe, les Bouches-du-Rhône font partie des trois départements d’où nous parviennent le plus grand nombre de déclarations de cas.
    _ En 2014, au 6 octobre, les Bouches-du-Rhône sont le deuxième département, derrière l’Hérault, en nombre de déclarations de cas de moustiques, avec 96 cas signalés, juste devant le Var.
    _ 95% des cas déclarés concernent le moustique tigre.
    _ 81% des cas déclarés avec photo de moustique tigre ont été confirmés par l’EID.
    Les villes les plus “déclarantes” sont Marseille et Aix-en-Provence.
    Les Bouches-du-Rhône appartiennent à la région PACA, classée n°1 par l’InVS en termes de déclarations de cas importés confirmés de dengue et de chikungunya, avec 168 cas, devant Rhône-Alpes (128 cas).

    A cette occasion, l’ARS rappelle qu’elle ne peut lutter seule contre les risques épidémiques en question, et rappelle que la population reste le principal acteur de la lutte visant à limiter la prolifération des moustiques.

    Extrait du communiqué :

    1/ Eviter la prolifération du moustique

    Pour éviter que le moustique tigre se reproduise et prolifère, il faut détruire ses œufs, et donc supprimer les eaux dans lesquelles la femelle pond. Elle aime tout particulièrement les petits récipients où l’eau stagne. Parfois, quelques centilitres peuvent suffire pour qu’une femelle y dépose ses œufs. Il faut donc vider les eaux stagnantes.
    _ Éliminer les petites  réserves d’eau dans lesquelles celle-ci peut stagner. Les coupelles des plantes, les jouets des enfants… Dans les vases, remplacer l’eau par du sable humide. Changer l’eau de vos photophores au moins toutes les semaines.
    _ Bâcher ou recouvrir d’une moustiquaire les réserves d’eau (fût, bidon, bâche de piscine).
    _ Attention aux gîtes naturels : creux d’arbres, bambous cassés dont chaque tigre brisée et creuse devient alors un réceptacle. Ramasser les déchets verts ; eux aussi peuvent devenir des récipients d’eau et abriter les œufs du moustique.
    _ Etre vigilant et ranger à l’abri de la pluie tout ce qui peut contenir de l’eau (seau, arrosoir…).
    _ Changer l’eau des plantes et des fleurs au moins une fois par semaine ou plus si possible.
    _ Les réserves d’eaux pluviales doivent être fermées ou couvertes par une toile moustiquaire ou tout autre tissu.

    2/ Se protéger des piqûres

    Il est très important pour chacun de se protéger des piqûres de moustiques. Ces mesures sont également à suivre pendant la maladie au cours de la période pendant laquelle le virus est présent dans le sang. En se protégeant, le malade protège sa famille et ses proches en prévenant la transmission du virus par la piqûre des moustiques présents à la maison par exemple.

    Pour éviter les piqûres de moustiques, il est conseillé de :
    _ Porter des vêtements couvrants et amples et de les imprégner d’insecticide pour tissus.
    _ Appliquer les produits répulsifs conseillés par votre pharmacien.
    _ Dormir sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour tissus. Il existe des moustiquaires à berceau pour les nouveau-nés.
    _ Utiliser les diffuseurs électriques à l’intérieur des habitations.
    _ Utiliser les serpentins insecticides uniquement en extérieur.
    _ Si possible, brancher la climatisation ou la ventilation.

    3/ Se signaler à son médecin si on pense être porteur du virus de la dengue ou du chikungunya

  • Chikungunya : un champignon pour tuer les moustiques

    Chikungunya : un champignon pour tuer les moustiques

    Alors que la semaine dernière nous vous parlions de moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre la dengue, aujourd’hui, c’est d’un champignon dont nous allons parler… Un champignon tueur…

    Le LEPTOLEGNIA CHAPMANII, c’est son nom, serait capable d’éradiquer les virus de la dengue et du chikungunya en tuant les larves des moustiques vecteurs de ces maladies (Aedes albopictus, Aedes aegypti).

    La découverte émane de chercheurs argentins. Un champignon pourrait détruire les larves des moustiques transmetteurs de la dengue et du chikungunya, deux maladies infectieuses qui s’étendent un peu partout dans le monde.

    Alors qu’il n’existe aucun traitement à l’heure actuelle contre ces infections virales, le Leptolegnia chapmanii apparaît comme un champignon prometteur aux yeux des chercheurs de l’Université de La Plata, près de Buenos Aires.

    La raison ?

    Ce champignon s’adapte facilement à différents milieux aquatiques, eau propre ou non, indépendamment de la température. Il est, en outre, facile à cultiver à moindre coût. Sa principale force réside en son pouvoir de nuisance  sur 15 espèces de moustiques.

    Un insecticide puissant

    Une idée concrète germe dans l’esprit de Juan GARCIA, directeur de l’étude : pouvoir exploiter le champignon pour en faire “un insecticide biologique à grande échelle” version liquide ou pastille qui, versé dans l’eau, serait toxique et pourrait tuer les larves du moustique tigre. On pourrait ainsi  “contrôler la propagation du virus” explique Juan GARCIA.

    Alors, bientôt la fin du chikungunya ? …

    source : topsanté.com

  • Chikungunya dans le monde : le point au 21 août 2014

    Chikungunya dans le monde : le point au 21 août 2014

    Depuis fin novembre 2013, date de l’apparition des premiers cas dans l’île de Saint Martin, une épidémie de chikungunya sévit actuellement aux Antilles, et s’étend à tout le continent américain. C’est un cas sans précédent, puisque ce continent n’avait jamais été touché par ce virus, venu très probablement d’Asie du Sud-Est via un voyageur.

    Historique : premiers cas à Saint Martin

    Deux cas autochtones ont été confirmés dans l’île de Saint Martin le 6 décembre 2013.
    Ces résultats ont conduit les autorités sanitaires à déclarer un début d’épidémie à Saint Martin et à activer la phase 3 du Psage chikungunya (Programme de Surveillance, d’Alerte et de Gestion d’Emergence du chikungunya) le jour même.

    Propagation de l’épidémie aux îles voisines et aux pays d’Amérique

    Le virus s’est depuis propagé d’abord aux îles voisines de Martinique, Guadeloupe, Saint Barthélémy ainsi qu’en Guyane française, puis au continent américain, avec une circulation plus ou moins importante en fonction des régions.

    – Saint Martin : phase épidémique le 6 décembre 2013. Situation de transmission modérée le 30 avril 2014.
    – Martinique : premiers cas confirmés le 18 décembre 2013. Situation épidémique le 23 janvier 2014.
    – Guadeloupe : premier cas autochtone confirmé le 24 décembre 2013. Situation épidémique le 10 avril 2014.
    – Guyane : situation de circulation autochtone modérée après la découverte d’un foyer de transmission à Kourou le 19 février 2014.
    – Dans les Antilles non-françaises et dans les autre pays d’Amérique, le virus du chikungunya est présent dans la partie néerlandaise de Saint Martin. Il s’est ensuite progressivement et chronologiquement propagé et installé dans les îles vierges britanniques, à La Dominique, dans les îles d’Anguilla, de Saint Kitts-et-Nevis, de Sainte Lucie, à la République Dominicaine, dans les îles de Saint Vincent et les Grenadines, à Antigua et Barbuda, à Haiti, à Guyana, à Porto Rico, à Cuba, aux îles vierges américaines, au Suriname, au Venezuela, à La Grenade, à Aruba, à Trinité-et-Tobago, aux Etats-Unis, à La Barbade, aux îles Caïmans, au Panama et à Curaçao. Le chikungunya a également été identifié chez des touristes revenant des régions infectées des Caraïbes au Brésil, dans l’île néerlandaise de Bonaire, au Pérou, au Mexique, au Costa Rica, au Paraguay, aux Bahamas, au Nicaragua, en Bolivie, à la Jamaïque, en Colombie, au Canada et en Argentine.

    La situation en France, en Europe et ailleurs dans le monde

    Le risque d’importation du virus en Europe et en France en particulier est très élevé, compte-tenu des flux de circulation entre le continent et les Antilles.

    – France : 250 cas ont été importés dans les zones à risque du Sud (voir article Cas importés de dengue et de chikungunya) où sévit l’Aedes albopictus (moustique tigre), vecteur de la maladie.
    – Italie : premier cas importé en Toscane (Campaglia) le 7 mai 2014, chez un homme ayant séjourné en République Dominicaine.
    – Espagne : premiers cas importés en Catalogne le 13 juin 2014 chez des femmes ayant séjourné aux Caraïbes.
    – Grèce : 1 cas importé chez une personne ayant séjourné en République Dominicaine.
    – Suisse : 15 cas importés recensés au 1er juillet 2014, en majorité en provenance des Caraïbes.
    – Pays-Bas et Allemagne : cas importés chez des personnes ayant séjourné aux Antilles – Caraïbes.
    – Tahiti : 1 cas importé chez une femme ayant séjourné en Guadeloupe en mai 2014.
    – Iles Canaries : 3 cas importés en juillet 2014.
    – La Réunion : premier “pays” de l’Océan Indien à déclarer des cas importés de chikungunya des Antilles en juillet 2014.

    Derniers bulletins épidémiologiques

    Voir Bulletin épidémiologique du 20 août

    “Le pic est devant nous”

    “Le pic épidémiologique est encore devant nous” confirme Harold Noël, épidémiologiste au département des maladies infectieuses de l’InVS. En effet, aux Caraïbes, la saison des pluies multiplie les points d’eau stagnante où les moustiques pondent leurs œufs, et le nombre de touristes présents (25 millions par an) est considérable.

    Risque de propagation en Amérique

    Sur ce continent, cela s’annonce comme un vrai problème de santé publique, précise Harold Noël dans une interview au Monde. La population n’ayant jamais connu le virus, elle n’est donc pas du tout immunisée. Et le vecteur potentiel est largement présent, notamment aux Etats-Unis : Aedes aegypti en Floride, Aedes albopictus dans le Nord, et notamment à New-York qui a déjà connu des cas autochtones de dengue il y quelques années).
    L’Amérique centrale connait elle aussi ses premiers cas (Panama, Costa Rica, Salvador), ainsi que certains pays d’Amérique du Sud : Venezuela, Guyane…

    Risque de propagation en métropole

    Le risque de diffusion en métropole existe, mais le plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue est efficace, qui prévoit notamment :
    – une information des populations qui partent dans les zones concernées par l’épidémie
    – une information ciblée des professionnels de santé
    – des demandes accélérées d’analyse devant des cas suspects
    – des opérations de démoustication localisées autour des cas avérés
    L’exemple de 2010 est une preuve de l’efficacité du dispositif : une petite fille qui revenait d’Inde à Fréjus (Var), avait le virus et l’a transmis à des moustiques qui ont à leur tour infecté deux personnes situées dans la même ville. La chaîne de transmission a été rompue grâce à la détection rapide de ces cas et aux mesures de démoustication conduites localement.
    A contrario, on se souvient de l’épisode italien de 2007, où la chaîne de transmission du virus n’avait pas pu être rompue : celle-ci a généré plusieurs centaines de cas en quelques semaines.

    En conclusion, l’épidémie de chikungunya aux Antilles françaises et dans les îles des Caraïbes connaît la même évolution que celle de 2006 à l’île de La Réunion et dans les îles de l’Océan Indien.
    A partir de quelques cas solidement implantés dans la région, le virus se propage d’abord aux îles voisines et ensuite au reste de la planète par l’intermédiaire des déplacements de population.
    La situation en 2014 est beaucoup plus préoccupante que celle de 2006 car un continent tout entier est sous la menace du virus.
    Les autres pays de la planète où le moustique vecteur de la maladie est présent, sont aussi potentiellement menacés par une épidémie locale, compte-tenu des séjours touristiques.

  • Bulletin épidémiologique du 20 août

    Bulletin épidémiologique du 20 août

    bm20.08.2014

    Légende de la carte :
    rouge = dengue
    jaune = chikungunya
    bleu = paludisme
    vert = zika
    violet = virus ross river et barmah forest
    gris = West Nile virus

    Ce bulletin réunit les nouveaux événements épidémiques dont les moustiques sont vecteurs, déclarés par les organismes suivants : INVS (Institut de Veille Sanitaire), ECDC (European Center for Disease Prevention and Control), l’Institut Pasteur, mesvaccins.net, le CNEV (Centre National d’Expertise sur les Vecteurs). Il ne prétend pas être exhaustif et peut encore comporter des erreurs. Les personnes intéressées par un pays en particulier pourront aussi consulter les cartes vigilance-moustiques indiquant les territoires à risque pour chaque maladie.

    • Dengue :

    – Asie :

    Pakistan : 136 cas à Karachi.
    Malaisie : 53246 cas. 147 décès.
    Singapour : 12257 cas. 4 décès.
    Philippines : 35264 cas. 134 décès. diminution par rapport à 2013 à la même période.
    Thaïlande : 1500 cas. 1 décès.
    Indonésie : 1168 cas. 2 décès.
    Sri Lanka : 12322 cas. 37 décès.
    Inde : Etat de Nashik et Maharashtra : 54 cas. 2 décès.  Etat de Odisha : 55 cas, dont 19 viennent d’autres Etats. 1 décès. Etats de Bhopal et Madhya Pradesh : 43 cas. 2 décès.
    Cambodge : 1520 cas. 11 décès. diminution par rapport à 2013 à la même période.
    Brunei : 108 cas.
    Laos et Vietnam : nombre de cas moins élevé comparé à l’année dernière à la même période.
    Myanmar : plus de 1200 cas. 12 décès.

    – Pacifique :

    Polynésie française : 2127 cas depuis le début de l’épidémie. 125 cas en mars, 134 cas en avril et 73 cas en mai. 15 décès.
    Îles Cook : 18 cas, dont 1 importé de Tahiti.
    Fidji : 25300 cas.
    Vanuatu : Port Villa : 15 cas (au 17 janvier).
    Iles Samoa américaines : environ 100 cas.

    – Océan Indien :

    Île Maurice : 26 cas, dont 23 à Triolet.
    Mayotte : l’ensemble des indicateurs épidémiologiques (nombre hebdomadaire de cas de dengue biologiquement confirmés, taux de positivité et activité des médecins généralistes liée aux visites pour syndrome dengue) suggère une diminution de la circulation virale en semaine 25. Néanmoins, la circulation reste toujours active sur Mamoudzou et une transmission autochtone est toujours observée dans d’autres secteurs de l’île.
    Île de la Réunion : 2 regroupements de cas à Saint Pierre et à Saint Gilles les Hauts, révélant la présence de chaîne de transmission du virus sur l’île.

    – Amérique du Sud / Caraïbes : 

    Mexique : Etat de Yucatan : 454 cas confirmés. Etat de Sinaloa : 812 cas. Etat de Tamaulipas : 1669 cas suspects, dont 170 confirmés. Baja California Sur ; 265 cas. Les villes les plus touchées sont La Paz : 173 cas, Los Cabos : 84 cas.
    République Dominicaine : 3882 cas. 42 décès.
    Brésil : Etat d’Espirito Santo : le département d’état de la santé  déclaré 20205 cas pour les 7 premiers mois de l’année. Parmi ceux-ci, 404 cas de dengue hémorragique sont à l’origine de 11 décès. Ceara : plus de 10000 cas.
    Honduras : 10574 cas. 2 décès. Choluteca : plus de 280 cas.
    Venezuela : 19133 cas suspects.
    Panama : 1075 cas.
    Colombie : 3757 cas.
    Cuba : foyers signalés dans la province de Camaguey et à La Havane. En attente de confirmation des autorités sanitaires.
    Guatemala : 371 cas, 18 graves, 2 décès.
    El Salvador : 8033 cas confirmés. 1 décès.
    Costa Rica : 3064 cas. Diminution par rapport à 2013.

    – Afrique :

    Mozambique : 243 cas confirmés.
    Tanzanie : 1017 cas, 4 décès. Zanzibar : 8 cas.

    Australie : Queensland : 35 cas confirmés.
    Floride : 24 cas importés.

    • Chikungunya : 

    –  Amérique du Sud / Caraïbes :

    Au total, au 14 août, le bilan des cas de chikungunya dans les Caraïbes et en Amérique du Sud s’élève à plus de 580000 cas suspects et confirmés et 34 décès. L’épidémie continue sa progression.
    Anguilla : 38 cas autochtones confirmés. 2 cas importés.
    Antigua et Barduda : 15 cas confirmés.
    Aruba : 4 cas confirmés acquis localement et 11 cas importés.
    Costa Rica : 2 cas confirmés.
    Cuba : 11 cas importés.
    Dominique : 3700 cas confirmés.
    République Dominicaine : 370141 cas autochtones suspects. 71 cas autochtones confirmés. 3 décès.
    El Salvador : 3575 cas confirmés.
    Guyane française : la circulation du virus continue sa progression. De nouveaux foyers épidémiques ont été identifiés. Plus de la moitié de ces cas sont localisés sur la commune de Cayenne (53%). Des foyers épidémiques sont toujours actifs dans les communes de Rémire, Macouna, Matoury et Kourou. Par ailleurs, on observe une extension de la circulation du virus avec des nouveaux foyers identifiés sur les communes de Montsinéry et Sinnamary, ainsi que des cas isolés recensés que les communes de Saint Georges, Iracoubo, Maripasoula et Saint Laurent du Maroni. 1665 cas suspects. 89 cas confirmés.
    Guadeloupe : la diminution observée depuis début juillet se confirme (phase 3 du Psage). 11 communes restent cependant fortement impactées ; 4 de ces communes sont situées sur Grande-Terre (Point-à-Pitre, Saint François, Le Gosier, Les Abymes), 4 en Basse-Terre (Trois-Rivières, Deshaies, Basse-Terre, Bailif) et les autres sur les îles proches (Terre-de-Haut, Grand-Bourg, La Désirade). 73120 cas suspects. 1328 cas confirmés. 9 décès.
    Guyana : 62 cas confirmés.
    Haiti : 64695 cas suspects. 14 cas confirmés.
    Martinique : l’épidémie se poursuit mais la tendance à la baisse s’est confirmée au cours des 2 dernières semaines. ce sont les communes du Carbet, de Saint Pierre et de Case-Pilote dans le Nord Caraïbe ainsi que celles de Saint Joseph et de Ducos qui enregistrent au cours des 4 dernières semaines les incidences les plus élevées. 55920 cas suspects. 1515 cas confirmés. 19 décès.
    Porto Rico : 2549 cas suspects. 690 cas autochtones. 18 cas importés.
    Saint Barthélémy : la circulation virale est en baisse depuis 3 semaines. La reprise de la circulation virale, indiquée par l’augmentation du nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs entre la mi-mai et la mi-juillet ne semble pas se poursuivre. Ce nombre est en diminution depuis la mi-juillet. L’épidémie reste diffuse sur l’ensemble de l’île avec des foyers dans les quartiers de Lorient et de Saint Jean. 860 cas suspects. 142 cas confirmés.
    Saint Kitts et Nevis : 31 cas autochtones suspects, 28 cas autochtones confirmés.
    Sainte Lucie : 214 cas autochtones suspects, 30 cas autochtones confirmés.
    Saint Martin : la circulation virale reste stable et modérée au cours des dernières semaines. Une légère diminution du nombre de cas cliniquement évocateurs est observée entre fin juillet et début août. Les cas incidents semblent se concentrer à Marigot, le quartier d’Orléans et Sandy Ground. 3860 cas suspects. 793 cas confirmés. 3 décès.
    Saint Vincent et les Grenadines : 329 cas autochtones suspects. 67 cas autochtones confirmés.
    Sint Maarten : 360 cas suspects, 301 cas confirmés.
    Iles Turks et Caïques : 10 cas autochtones confirmés. 7 cas importés confirmés.
    Iles Vierges britanniques : 20 cas confirmés.
    Iles Vierges américaines : 2 cas confirmés. 7 cas importés confirmés.
    Suriname : 31 cas confirmés.
    Brésil : 20 cas importés, dont 2 à Maringa (importé de Haiti), 2 à Rio de Janeiro, 1 cas importé de République Dominicaine à Goiânia.
    Grenade : 5 cas autochtones rapportés pour la première fois.
    Vénézuela : 82 cas autochtones confirmés. 70 cas importés confirmés.
    Trinidad-et-Tobago : 12 cas confirmés.
    Jamaïque : 6 cas autochtones confirmés. 2 cas importés confirmés.
    Colombie : 1 cas importé confirmé.
    Nicaragua : 2 cas importés.
    Panama : 1 cas autochtone. 12 cas importés.
    Bahamas : 13 cas autochtones confirmés. 4 cas importés.
    Barbade : 1 cas autochtone confirmé. 6 cas importés confirmés.
    Iles Caïmans : 1 cas autochtone. 4 cas importés.
    Bolivie : 3 cas importés confirmés.
    Pérou : 3 cas importés confirmés.
    Curaçao : 8 cas autochtones suspects. 1 cas autochtone confirmé.
    Mexique : 1 cas importé.
    Paraguay : 1 cas importé confirmé.
    Chili : 2 cas importés confirmés.

    Canada : 8 cas importés.
    Etats-Unis : 580 cas importés. 4 cas autochtones.

    – Europe : 

    Allemagne : 18 cas importés.
    Espagne : 11 cas importés.
    Italie : 10 cas importés.
    Pays-Bas : 1 cas importé.
    France : plus de détails ici.
    Grèce : cas importés déclarés.

     – Pacifique :

    Tonga : 20 cas.
    Etats Fédérés de Micronésie : Etat de Yap : plus de 1700 cas présumés.

    Etats-Unis : 282 cas importés. Floride : cas autochtones à Miami Dade County et à Palm Beach County.

    • Paludisme :

    – Afrique :

    Botswana : région de Ngamiland : 618 cas, 6 décès au cours des six derniers mois dans le district, et 536 cas avec 4 décès dans le district d’Okavango.
    Afrique du Sud : Province de Limpopo : 233 cas, dont 62 admis à l’hôpital pour traitement. Phalaborwa et Giyani sont les plus touchées.
    Angola : Province de Cabinda : 44535 cas, dont 14592 enfants (de moins de 5 ans), 10397 enfants (entre 5 et 14 ans) et 16543 adultes. 41 décès en janvier et février.
    Egypte : Assouan : 11 cas provenant du village d’Edfou.

    – Moyen-Orient :

    Qatar : plus de 600 cas de paludisme d’importation.

    – Asie : 

    Népal : District de Kapil Vastu : 103 cas, dont 19 graves. Les villes de Banganga, Mahendrakot et Motipur sont également touchées.
    Malaisie : augmentation de cas à Plasmodium knowlesi (“Paludisme de singe”).
    Inde : Etat de Karnata : plus de 4000 cas depuis le début de l’année dans la ville et les banlieues de Mangalore dont 1500 en juillet.

    • Zika : 

    Nouvelle Calédonie : éclosion d’infection par le virus en cours. Nouveaux cas signalés.
    Îles Cook : l’éclosion de virus prendra bientôt fin.
    île de Pâques : premier cas signalé.

    • Virus Ross River (RRV) et Barmah Forest (BFV) :

    Australie : 23 cas de RRV. Les régions de Gascoyone et de Pilbara sont touchées. 16 cas de BFV.

    • West Nile virus :

    Bosnie-Herzégovine : 6 nouveaux cas autochtones de West Nile, 2 dans les municipalités nouvellement touchées de Laktasi et Prijedor et 4 dans les municipalités déjà touchées (Banja Luka, 3 et Bosanski Novi, 1). Pour un septième cas, le statut des cas importés ou autochtones est toujours sous enquête. Tous ces cas sont des cas probables.
    Russie : premier cas (non-neurologique) pour la saison de transmission actuelle dans l’oblast de Belgorodskaya déjà touché en 2012 (5 cas) et en 2013 (2 cas).
    Serbie : 3 premiers cas pour la présente saison de transmission dans le quartier Žal-backi et 2 cas probables à Grad Beograd et Nisavski.
    Israël : le ministère de la santé a rapporté 3 cas confirmés d’infection au West Nile au cours du mois de juillet. Depuis le début de l’année,  15 cas ont été diagnostiqués et 13 cas suspects ont été enregistrés. dans les régions de Haifa et Afula dans le nord du pays et dans la région d’Ashkelon dans le sud. Ils ont été signalés dans 12 communautés différentes.

     

  • Bulletin épidémiologique du 7 août 2014

    Bulletin épidémiologique du 7 août 2014

    bm07.08.2014

    Légende de la carte :
    rouge = dengue
    jaune = chikungunya
    bleu = paludisme
    vert = zika
    violet = virus ross river et barmah forest
    gris = West Nile virus

    Ce bulletin réunit les nouveaux événements épidémiques dont les moustiques sont vecteurs, déclarés par les organismes suivants : INVS (Institut de Veille Sanitaire), ECDC (European Center for Disease Prevention and Control), l’Institut Pasteur, mesvaccins.net, le CNEV (Centre National d’Expertise sur les Vecteurs). Il ne prétend pas être exhaustif et peut encore comporter des erreurs. Les personnes intéressées par un pays en particulier pourront aussi consulter les cartes vigilance-moustiques indiquant les territoires à risque pour chaque maladie.

    • Dengue :

    – Asie :

    Pakistan : 136 cas à Karachi.
    Malaisie : près de 60000 cas. 101 décès. Les Etats les plus touchés sont Selangor : 29972 cas et Kelantan : 5156 cas.
    Singapour : 3351 cas. Épidémie en croissance.
    Philippines : Quezon City, Metro Manila : 599 cas. 4 décès. Régions de Mindanao : 4150 cas. 15 décès. Les provinces les plus touchées sont Misamis Oriental : 606 cas et Bukidnon : 502 cas. Les villes les plus touchées sont Cagayan de Oro : 1229 cas et Ozamiz City : 281 cas.
    Thaïlande : 1500 cas. 1 décès.
    Indonésie : 1168 cas. 2 décès.
    Sri Lanka : 12322 cas. 37 décès.
    Inde : Etat de Nashik et Maharashtra : 54 cas. 2 décès.  Etat de Odisha : 55 cas, dont 19 viennent d’autres Etats. 1 décès. Etats de Bhopal et Madhya Pradesh : 43 cas. 2 décès.
    Cambodge : 616 cas, 3 décès. Nette diminution par rapport à 2013.
    Brunei : 108 cas.

    – Pacifique :

    Polynésie française : 2127 cas depuis le début de l’épidémie. 125 cas en mars, 134 cas en avril et 73 cas en mai. 15 décès.
    Îles Cook : 18 cas, dont 1 importé de Tahiti.
    Fidji : 25300 cas.
    Vanuatu : Port Villa : 15 cas (au 17 janvier).
    Iles Samoa américaines : environ 100 cas.

    – Océan Indien :

    Île Maurice : 26 cas, dont 23 à Triolet.
    Mayotte : l’ensemble des indicateurs épidémiologiques (nombre hebdomadaire de cas de dengue biologiquement confirmés, taux de positivité et activité des médecins généralistes liée aux visites pour syndrome dengue) suggère une diminution de la circulation virale en semaine 25. Néanmoins, la circulation reste toujours active sur Mamoudzou et une transmission autochtone est toujours observée dans d’autres secteurs de l’île.
    Île de la Réunion : 2 regroupements de cas à Saint Pierre et à Saint Gilles les Hauts, révélant la présence de chaîne de transmission du virus sur l’île.

    – Amérique du Sud / Caraïbes : 

    Mexique : Etat de Yucatan : 454 cas confirmés. Etat de Sinaloa : 812 cas. Etat de Tamaulipas : 1669 cas suspects, dont 170 confirmés. Baja California Sur ; 265 cas. Les villes les plus touchées sont La Paz : 173 cas, Los Cabos : 84 cas.
    République Dominicaine : 3882 cas. 42 décès.
    Brésil : 280000 cas. Campinas (Etat de Sao Paulo) : 36350 cas, 5 décès. Ribeirao Preto (Etat de Sao Paulo) : 144 cas, 1 décès.
    Pérou : 6887 cas au total. Loreto : 2963 cas. San Martin : 1796 cas. Ucayali et Madre de Dios : 593 cas. Tumbes et Lambayeque sont également touchées.
    Honduras : 10574 cas. 2 décès. Choluteca : plus de 280 cas.
    Venezuela : 19133 cas suspects.
    Panama : 1075 cas.
    Colombie : 3757 cas.
    Cuba : foyers signalés dans la province de Camaguey et à La Havane. En attente de confirmation des autorités sanitaires.
    Guatemala : 371 cas, 18 graves, 2 décès.
    El Salvador : 8033 cas confirmés. 1 décès.
    Costa Rica : 3064 cas. Diminution par rapport à 2013.

    – Afrique :

    Mozambique : 243 cas confirmés.
    Tanzanie : 1017 cas, 4 décès. Zanzibar : 8 cas.

    Australie : Queensland : 35 cas confirmés.
    Floride : 24 cas importés.

    • Chikungunya : 

    –  Amérique du Sud / Caraïbes :

    Au total, au 25 juillet, le bilan des cas de chikungunya dans les Caraïbes et en Amérique du Sud s’élève à 474880 cas cliniquement évocateurs et 26 décès. L’épidémie continue sa progression.
    Anguilla : 38 cas confirmés.
    Antigua et Barduda : 4 cas.
    Aruba : 34 cas suspects. 10 cas confirmés.
    Costa Rica : 1 cas confirmé.
    Cuba : 6 cas importés confirmés.
    Dominique : 3559 cas suspects. 141 cas confirmés.
    République Dominicaine : 281850 cas suspects. 71 cas confirmés. 3 décès.
    El Salvador : 1969 cas suspects. 8 cas confirmés.
    Guyane française : 665 cas confirmés. 216 cas importés confirmés.
    Guadeloupe : 63000 cas suspects. 1328 cas confirmés. 7 décès.
    Guyana : 16 cas confirmés.
    Haiti : 64695 cas suspects. 14 cas confirmés.
    Martinique : 48940 cas suspects. 1515 cas confirmés. 13 décès.
    Porto Rico : 119 cas suspects, 23 cas confirmés.
    Saint Barthélémy : 730 cas suspects. 142 cas confirmés.
    Saint Kitts et Nevis : 31 cas suspects, 28 cas confirmés.
    Sainte Lucie : 214 cas suspects, 30 cas confirmés.
    Saint Martin : 3660 cas suspects. 793 cas confirmés. 3 décès.
    Saint Vincent et les Grenadines : 329 cas suspects, 67 cas confirmés.
    Sint Maarten : 360 cas suspects, 301 cas confirmés.
    Iles Turks et Caïques : 10 cas confirmés. 7 cas importés confirmés.
    Iles Vierges britanniques : 20 cas confirmés.
    Iles Vierges américaines : 2 cas confirmés. 7 cas importés confirmés.
    Suriname : 17 cas autochtones rapportés pour la première fois.
    Brésil : 20 cas importés, dont 2 à Maringa (importé de Haiti), 2 à Rio de Janeiro, 1 cas importé de République Dominicaine à Goiânia.
    Grenade : 5 cas autochtones rapportés pour la première fois.
    Vénézuela : 9 cas confirmés. 48 cas importés confirmés.
    Trinidad-et-Tobago : 5 cas confirmés.
    Jamaïque : 1 cas importé confirmé.
    Colombie : 1 cas importé confirmé.
    Nicaragua : 2 cas importés.
    Panama : 1 cas confirmé. 12 cas importés confirmés.
    Bahamas : 6 cas importés confirmés.
    Barbade : 6 cas confirmés. 1 cas importé confirmé.
    Iles Caïmans : 1 cas confirmé. 3 cas importés confirmés.
    Bolivie : 3 cas importés confirmés.
    Pérou : 3 cas importés confirmés.

    – Europe : 

    Allemagne : 18 cas importés.
    Espagne : 11 cas importés.
    Italie : 10 cas importés.
    Pays-Bas : 1 cas importé.
    France : plus de détails ici.
    Grèce : cas importés déclarés.

     – Pacifique :

    Tonga : 20 cas.
    Etats Fédérés de Micronésie : Etat de Yap : plus de 1700 cas présumés.

    Etats-Unis : 282 cas importés. Floride : cas autochtones à Miami Dade County et à Palm Beach County.

    • Paludisme :

    – Afrique :

    Botswana : région de Ngamiland : 618 cas, 6 décès au cours des six derniers mois dans le district, et 536 cas avec 4 décès dans le district d’Okavango.
    Afrique du Sud : Province de Limpopo : 233 cas, dont 62 admis à l’hôpital pour traitement. Phalaborwa et Giyani sont les plus touchées.
    Angola : Province de Cabinda : 44535 cas, dont 14592 enfants (de moins de 5 ans), 10397 enfants (entre 5 et 14 ans) et 16543 adultes. 41 décès en janvier et février.
    Egypte : Assouan : 11 cas provenant du village d’Edfou.

    – Moyen-Orient :

    Qatar : plus de 600 cas de paludisme d’importation.

    – Asie : 

    Népal : District de Kapil Vastu : 103 cas, dont 19 graves. Les villes de Banganga, Mahendrakot et Motipur sont également touchées.
    Malaisie : augmentation de cas à Plasmodium knowlesi (“Paludisme de singe”).
    Inde : la région la plus touchée est le nord-est du pays, en particulier l’Etat d’Orissa, qui rapporte le nombre de cas le plus élevé. Au mois de juin, 171000 cas ont été enregistrés à Tripura et 67 personnes sont décédées.

    • Zika : 

    Nouvelle Calédonie : éclosion d’infection par le virus en cours. Nouveaux cas signalés.
    Îles Cook : l’éclosion de virus prendra bientôt fin.
    île de Pâques : premier cas signalé.

    • Virus Ross River (RRV) et Barmah Forest (BFV) :

    Australie : 23 cas de RRV. Les régions de Gascoyone et de Pilbara sont touchées. 16 cas de BFV.

    • West Nile virus :

    Bosnie-Herzégovine : 6 nouveaux cas autochtones de West Nile, 2 dans les municipalités nouvellement touchées de Laktasi et Prijedor et 4 dans les municipalités déjà touchées (Banja Luka, 3 et Bosanski Novi, 1). Pour un septième cas, le statut des cas importés ou autochtones est toujours sous enquête. Tous ces cas sont des cas probables.
    Russie : premier cas (non-neurologique) pour la saison de transmission actuelle dans l’oblast de Belgorodskaya déjà touché en 2012 (5 cas) et en 2013 (2 cas).
    Serbie : 3 premiers cas pour la présente saison de transmission dans le quartier Žal-backi et 2 cas probables à Grad Beograd et Nisavski.