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  • Moustique tigre dans le Bas-Rhin : le département bientôt en orange ?

    Moustique tigre dans le Bas-Rhin : le département bientôt en orange ?

    Le 21 octobre dernier, une habitante de la commune de Schiltigheim, dans le département du Bas-Rhin, signalait sur vigilance-moustiques.com la présence de moustique tigre chez elle. Pour mémoire, la commune de Schiltigheim ne fait pas partie des communes concernées dans le dispositif de surveillance entomologique mis en place dans le cadre du plan anti-dissémination du chikunguya et de la dengue, ce qui rappelle encore une fois l’utilité du dispositif vigilance-moustiques.com.

    Voici, par ailleurs son témoignage :

    “Plusieurs observations de moustique tigre depuis le mois de septembre dès qu’il fait un peu chaud. Ce week-end avec le retour de la chaleur, ils étaient de retour. Je n’en ai vu qu’un seul et j’en voit quasiment chaque jour dès que la température extérieure remonte. La photo date de début octobre. Pas facile de prendre une photo bien nette.”

    Schiltigheim 67.21.10.2014

    A ce signalement, elle nous a joint une photographie du spécimen en question. Ce qui nous a permis d’identifier l’Aedes albopictus.

    Depuis lors, le dossier a été remis à l’établissement en charge de la démoustication en Alsace.
    Des investigations de terrain ont été menées au domicile de la déclarante. Et des échantillons sont toujours en cours d’analyse.
    Si ce signalement d’Aedes albopictus devait être confirmé officiellement, nous sommes en fin de saison et l’activité biologique de l’espèce ne permettra pas de conclure cette année si l’espèce est implantée durablement ou pas…

    Situation dans le Bas-Rhin

    A ce jour, le département du Bas-Rhin est sous surveillance entomologique (vigilance jaune).

    Cette veille entomologique prévoit l’identification de zones sur une carte territoriale, sur lesquelles des observations sont effectuées sur le terrain tout au long de la saison et qui permettent de voir évoluer la présence de gîtes larvaires. Dans ces zones, on observe des gîtes naturels mais on installe aussi des pièges pondoirs, et des équipes sont mobilisées pour faire ces observations et les analyser.
    Les communes surveillées sont les suivantes : Brumath, Kilsett, Lauterbourg, Marckolsheim, Orschwiller, Otswald, Rhinau, Roeschwoog, Seebach et Strasbourg.
    Si la présence du moustique tigre _ Aedes albopictus_ devait être confirmée, le département pourrait passer alors du niveau 0a au niveau 0b du plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue.

    Niveau 0b : présence contrôlée : observation sur un piège pondoir, suivi d’une intensification du piégeage les semaines suivantes, et d’un traitement visant à l’élimination ou à une non-prolifération du moustique. Le ou les moyens de traitement choisis et mis en place, dépendent de l’expertise entomologique (éradication possible ou seulement réduction de l’infestation), des conditions environnementales ainsi que de la faisabilité (espace public ou privé).

    Actions mises en place au niveau 0

    – Assurer la communication aux collectivités territoriales de la mise en place de pièges.
    – Rappeler certaines mesures de contrôle sanitaire aux frontières : désinsectisation des moyens de transport en provenance des zones à risque, entre autre.
    – Organiser le système de surveillance humaine au regard du risque actuel.
    – Anticiper le passage au niveau 1 (moustique implanté et actif) avec tous les acteurs, notamment la préfecture, le Conseil général et l’EID.

    Lors du passage au niveau 0b, en coordination avec la DGS et le réseau de surveillance entomologique, l’ARS informe des collectivités territoriales (Conseil général et communes) concernées par la présence du vecteur et de la démoustication.

    Rappel du plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue

    Niveau 0a : Absence d’Aedes albopictus
    Niveau 0b : Présence contrôlée : observation d’oeufs sur un piège pondoir, suivi d’une intensification du piégeage les semaines suivantes, et d’un traitement visant à l’élimination ou à une non-prolifération du moustique.
    Niveau 1 : Aedes albopictus implanté et actif.
    Niveau 2 :Aedes albopictus implanté et actif, et présence d’un cas humain autochtone confirmé de transmission vectorielle de chikungunya ou de dengue.
    Niveau 3 : Aedes albopictus implanté et actif, et présence d’un foyer de cas humaines autochtones (définition de foyer : au moins 2 cas groupés dans le temps et l’espace).
    Niveau 4 : Aedes albopictus implanté et actif, et présence de plusieurs foyers de cas humains autochtones (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux).
    Niveau 5 : Aedes albopictus implanté et actif, et épidémie.
    Niveau 5a : Répartition diffuse de cas humains autochtones sans foyers individualisés.
    Niveau 5b : Épidémie sur une zone élargie avec un taux d’attaque élevé qui dépasse les capacités de surveillance épidémiologique et entomologique mises en place pour les niveaux antérieurs et nécessite une adaptation des modalités de surveillance et d’action.

  • Montpellier : quatre nouveaux cas autochtones de chikungunya

    Montpellier : quatre nouveaux cas autochtones de chikungunya

    Le quartier de Las Sorbes à Montpellier est à nouveaux touché par le chikungunya !

    Le 14 novembre dernier, l’ARS (agence régionale de santé) Languedoc-Roussillon déclarait 4 nouveaux cas autochtones de chikungunya dans le quartier de Las Sorbes à  Montpellier, portant le bilan à 11 cas autochtones.

    Toutes les personnes, qui ont présenté les symptômes il y a quelques semaines sont guéries et en bonne santé.

    L’ARS souligne tout de même que la circulation du virus est contenue.

    L’EID a procédé à diverses interventions de démoustication dans l’ensemble du quartier. En lien avec les services de l’Education nationale, un courrier a été adressé en sorte que les parents d’élèves et le personnel des établissements scolaires des zones concernées soient informés.

  • Montpellier : 2 nouveaux cas autochtones de chikungunya

    Montpellier : 2 nouveaux cas autochtones de chikungunya

    Deux nouveaux cas de chikungunya autochtone ont été découverts à Montpellier, après cinq autres rendus publics mi-octobre, a indiqué vendredi 31 l’Agence régionale de santé (ARS) Languedoc-Roussillon.

    Foyer épidémique montpelliérain

    Ces deux nouveaux cas, “guéris et en bonne santé”, confirment que le foyer ne concerne qu’un seul et même quartier de Montpellier, celui de Las Sorbès, toutes les personnes infectées y habitant ou y ayant séjourné. Le cas précédent concernait une personne qui y avait séjourné. Les quatre autres étaient des adultes d’une même famille de Montpellier âgés de 40 à 60 ans.

    L’ARS avait identifié un voisin de cette famille, revenant d’un pays touché par le chikungunya, sans souhaiter préciser lequel.

    Rappel

    L’apparition de cas autochtones de chikungunya ou de dengue nécessite d’abord que le moustique s’infecte en piquant une personne revenant malade d’un pays ou d’une zone d’endémie. Le moustique devient alors infectant: à chaque piqûre, il sera susceptible de transmettre le virus.
    Un cas est dit “importé” si le patient a séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes.

    Situation du chikungunya dans l’Hérault

    Depuis le point de situation du 23 octobre, les enquêtes épidémiologiques de terrain et les informations recueillies auprès des médecins montpelliérains ont permis de détecter une dizaine de cas suspects de chikungunya. Un certain nombre ont été infirmés, d’autres ont été confirmés par le Centre national de référence. Pour quelques-uns qui ne concernent que le quartier de las Sorbès, les examens sont encore en cours.
    Le bilan à ce jour est de 7 cas autochtones confirmés de chikungunya dans le quartier de Las Sorbes.
    L’ensemble du quartier a été traité par des interventions successives de démoustication.
    En lien avec les services de l’éducation nationale, un courrier a été adressé en sorte que les parents d’élèves et le personnel des établissements scolaires des zones concernées soient informés dès lundi, jour de la rentrée scolaire.
    Le travail d’investigation mené vendredi 24 octobre dans un quartier de Gignac n’a pas permis d’identifier de cas.
    A ce jour, la circulation du virus est contenue.

    Selon un bilan de l’institut de veille sanitaire (InVS) mi-octobre, il s’agissait des premiers cas autochtones de cette maladie en France métropolitaine cette saison. Le premier cas en France avait été détecté en 2010 dans le Var.

    Le département de l’Hérault passe donc du niveau 1 au niveau 3 du plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya.

    Carte Aedes Albopictus

    Depuis 2006, le gouvernement a mis en place un plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Il comporte 6 niveaux.

    Niveau 0 :
    0a : absence d’Aedes albopictus
    0b : présence contrôlée : observation d’œufs sur un piège pondoir suivi d’une intensification du piégeage les semaines suivantes et d’un traitement visant à l’élimination ou à une non-prolifération du moustique.

    Niveau 1 : Aedes albopictus implanté et actif

    Niveau 2 : Aedes albopictus implanté et actif, et présence d’un cas humain infecté par le virus de la dengue ou du chikungunya.

    Niveau 3 : Aedes albopictus implanté et actif, avec présence d’un foyer de cas humains (au moins 2 cas groupés dans le temps et l’espace).
    Les objectifs à ce niveau sont :
    _ Faire prendre conscience à la population (incluant les malades) de la nécessité d’adopter strictement les mesures destinées à limiter la multiplication des vecteurs et surtout, la circulation virale
    _ Sensibiliser les professionnels de santé à la déclaration obligatoire et au signalement rapide des cas suspects pour permettre une confirmation accélérée par le CNR et mettre en place des mesures de lutte anti-vectorielle adaptées quand le patient est en phase virémique
    _ Informer la population sur les modalités de prise en charge pour ne pas saturer le système de soin
    _ Donner aux professionnels de santé les informations nécessaires au diagnostic, à l’évolution et au traitement de la maladie. Ce dispositif doit intégrer une information / formation spécifique des pharmaciens sur les répulsifs et autres moyens de protection
    _ Sensibiliser les voyageurs, au départ des zones de transmission autochtone et se rendant dans des zones d’implantation des moustiques vecteurs, aux mesures de protection individuelle, notamment en cas de manifestations cliniques.

    Niveau 4 : Aedes albopictus implanté et actif, et présence de plusieurs foyers de cas humains (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux)

    Niveau 5 : Aedes albopictus implanté et actif, et le pays est en épidémie.

    Plus d’infos sur le chikungunya ici

  • Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya :  la situation au 24 octobre 2014

    Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : la situation au 24 octobre 2014

    L’institut de Veille Sanitaire vient de publier les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.

    Ces chiffres montrent en premier lieu une nette augmentation du  nombre de cas de chikungunya par rapport à 2013, qui avaient surtout vu des cas importés de dengue (188 cas de dengue et 2 cas de chikungunya).

    Du 1er mai au 24 octobre, 1331 cas suspects ont été déclarés par les différentes ARS concernées, dont 564 ont été confirmés :
    150 cas de dengue, 408 cas de chikungunya, soit 72% des cas recensés (source InVS). On note une progression constante du nombre de cas importés. La région PACA totalise à elle seule 32% des cas confirmés.

    4 cas autochtones de dengue ont été confirmés par le Centre National de Référence (CNR) des arbovirus en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Les 2 premiers, confirmés les 20 août et 11 septembre sont survenus dans le département du Var. Ils ne sont pas liés car de sérotype différents (sérotype 1 et seérotype 2). Les 3ème et 4ème cas, confirmés les 18 septembre et 3 octobre, dans le département des Bouches-du-Rhône sont liés et constituent un foyer. Les deux patients résident dans le même voisinage et ont le même sérotype de dengue : sérotype 2. Ils ne sont pas liés aux cas du Var (voir article Vigilance-moustiques).
    Un foyer de 5 cas autochtones de chikungunya a été identifié et confirmé par le CNR des arbovirus dans un quartier de Montpellier (Hérault). Ces cas ont été confirmés le 20 octobre et le 22 (voir article Vigilance-moustiques).

    Carte cas de dengue et de chik au 24.10.14

    Tableau cas de dengue et de chik au 24.10.14

    Vigilance-moustiques renouvelle ses conseils de protection aux voyageurs :

    1-Etre vigilant toute la journée : le vecteur de la dengue (l’AedesAlbopictus dit  le moustique tigre), est un moustique urbain, qui pique aussi le jour. Il ne suffit pas d’être vigilance le matin ou le soir…

    2-Utiliser des lotions pour la peau fabriquéés à partir de principes actifs reconnus pour leur efficacité (IR3535, ICARIDINE ,CITRIODIOL, DEET…).

    3-Porter des vêtements longs, amples et clairs, éventuellement imprégnés de produits spécialement développés pour les vêtements et tissus.

    4-Dormir sous des moustiquaires imprégnées de répulsifs anti-moustiques. Des moustiquaires pourront aussi être installées aux portes et aux fenêtres.

    5-En cas de poussée de fortes fièvres, de douleurs  articulaires ou musculaires…, n’hésitez pas à consulter un médecin immédiatement.

     

  • Foyer épidémique de chikungunya dans l’Hérault : le département passe en alerte pourpre

    Foyer épidémique de chikungunya dans l’Hérault : le département passe en alerte pourpre

    Le 20 octobre dernier, le Centre National de Référence des Arbovirus a confirmé l’existence de 4 cas autochtones de chikungunya dans l’Hérault. Les patients de la même famille résidant dans un même quartier de Montpellier, sont guéris et en bonne santé. Un  premier test a révélé leur contamination au virus, les résultats d’un second test sont attendus par l’ARS.
    Le risque de développement d’une épidémie est considérée comme faible, mais ne peut être exclu, en raison de l’implantation importante du moustique Aedes albopictus dans le département de l’Hérault.

    Un cinquième cas autochtone à Montpellier

    Suite à la détection du virus chikungunya chez ces quatre personnes n’ayant pas voyagé, des enquêtes de terrain épidémiologiques et entomologiques ont eu lieu hier à Montpellier sur le quartier de Las Sorbès, comme annoncé.
    Une dizaine de cas suspects, parfois anciens, ont été repérés. Ils sont en cours de vérification.
    Dès à présent, un autre cas de chikungunya a été confirmé par le Centre national de référence. Cette personne avait également fréquenté le quartier Las Sorbès.
    Le travail d’investigation se poursuit autour des lieux où les personnes, cas confirmés, ont séjourné ou travaillé et pour lesquels la présence du moustique tigre est avérée.
    Dans ce cadre, vendredi 24 octobre, une enquête de terrain aura lieu sur un quartier de Gignac.

    Quelle différence entre un cas “importé” et un cas “autochtone” de chikungunya ?

    Cas importé : Une personne (cas dit index) ayant attrapé le chikungunya au cours d’un voyage récent dans une zone endémique est revenue dans le département.

    Cas autochtone : Un patient, qui alors même qu’il n’a pas récemment voyagé dans une zone où le virus circule, présente les symptômes du chikungunya (confirmés biologiquement).

    L’agence régionale de la santé, qui a confirmé l’information, a tenu une conférence de presse hier à 16 h 30 pour expliquer la survenue de ces cas et leur degré de gravité.

    Extrait du communiqué de presse :

    Actions menées autour d’un cas ou d’un foyer de cas autochtones :

    La recherche de nouveaux cas possibles

    Un appel sera fait aux professionnels de santé pour redoubler de vigilance à propos de personnes présentant des symptômes compatibles avec cette maladie et rappeler les mesures de prévention. En parallèle, seront menées des enquêtes épidémiologiques dans l’entourage géographique des cas y compris le cas dit “index”.

    La détermination de la zone d’enquête épidémiologique

    Elle est déterminée à partir du croisement des informations à propos du cas index, des cas autochtones et de la densité de moustiques.

    L’intensification de la lutte anti-vectorielle

    Elimination des gîtes larvaires en vidant l’eau et en traitant avec un anti-larvaire quand ce n’est pas possible.
    Traitement de démoustication aérien à plusieurs reprises si nécessaire.

    Le département de l’Hérault passe donc du niveau 1 au niveau 3 du plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya.

    Carte Aedes Albopictus

    Depuis 2006, le gouvernement a mis en place un plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Il comporte 6 niveaux.

    Niveau 0 :
    0a : absence d’Aedes albopictus
    0b : présence contrôlée : observation d’œufs sur un piège pondoir suivi d’une intensification du piégeage les semaines suivantes et d’un traitement visant à l’élimination ou à une non-prolifération du moustique.

    Niveau 1 : Aedes albopictus implanté et actif

    Niveau 2 : Aedes albopictus implanté et actif, et présence d’un cas humain infecté par le virus de la dengue ou du chikungunya.

    Niveau 3 : Aedes albopictus implanté et actif, avec présence d’un foyer de cas humains (au moins 2 cas groupés dans le temps et l’espace).
    Les objectifs à ce niveau sont :
    _ Faire prendre conscience à la population (incluant les malades) de la nécessité d’adopter strictement les mesures destinées à limiter la multiplication des vecteurs et surtout, la circulation virale
    _ Sensibiliser les professionnels de santé à la déclaration obligatoire et au signalement rapide des cas suspects pour permettre une confirmation accélérée par le CNR et mettre en place des mesures de lutte anti-vectorielle adaptées quand le patient est en phase virémique
    _ Informer la population sur les modalités de prise en charge pour ne pas saturer le système de soin
    _ Donner aux professionnels de santé les informations nécessaires au diagnostic, à l’évolution et au traitement de la maladie. Ce dispositif doit intégrer une information / formation spécifique des pharmaciens sur les répulsifs et autres moyens de protection
    _ Sensibiliser les voyageurs, au départ des zones de transmission autochtone et se rendant dans des zones d’implantation des moustiques vecteurs, aux mesures de protection individuelle, notamment en cas de manifestations cliniques.

    Niveau 4 : Aedes albopictus implanté et actif, et présence de plusieurs foyers de cas humains (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux)

    Niveau 5 : Aedes albopictus implanté et actif, et le pays est en épidémie.

    Plus d’infos sur le chikungunya ici

  • Foyer épidémique de dengue dans les Bouches-du-Rhône : le département passe en alerte pourpre

    Foyer épidémique de dengue dans les Bouches-du-Rhône : le département passe en alerte pourpre

    Dans un communiqué daté du lundi 6 octobre, l’Agence Régionale de Santé des Bouches-du-Rhône précise qu’un deuxième cas autochtone de dengue, lié au premier cas en septembre à Aubagne, a été confirmé.

    Les Bouches-du-Rhône passent donc au niveau 3 du plan national de lutte anti-dissémination contre la dengue et le chikungunya, mis en place par le gouvernement.

    Définition du niveau 3

    Présence d’un foyer de cas humains autochtones dans un département dans lequel Aedes albopictus est implanté et actif.

    Définition de “foyer”

    Au moins 2 cas groupés dans le temps et l’espace.

     Statistiques Vigilance-moustiques du moustique tigre dans les Bouches-du-Rhône

    Depuis que Vigilance-moustiques existe, les Bouches-du-Rhône font partie des trois départements d’où nous parviennent le plus grand nombre de déclarations de cas.
    _ En 2014, au 6 octobre, les Bouches-du-Rhône sont le deuxième département, derrière l’Hérault, en nombre de déclarations de cas de moustiques, avec 96 cas signalés, juste devant le Var.
    _ 95% des cas déclarés concernent le moustique tigre.
    _ 81% des cas déclarés avec photo de moustique tigre ont été confirmés par l’EID.
    Les villes les plus “déclarantes” sont Marseille et Aix-en-Provence.
    Les Bouches-du-Rhône appartiennent à la région PACA, classée n°1 par l’InVS en termes de déclarations de cas importés confirmés de dengue et de chikungunya, avec 168 cas, devant Rhône-Alpes (128 cas).

    A cette occasion, l’ARS rappelle qu’elle ne peut lutter seule contre les risques épidémiques en question, et rappelle que la population reste le principal acteur de la lutte visant à limiter la prolifération des moustiques.

    Extrait du communiqué :

    1/ Eviter la prolifération du moustique

    Pour éviter que le moustique tigre se reproduise et prolifère, il faut détruire ses œufs, et donc supprimer les eaux dans lesquelles la femelle pond. Elle aime tout particulièrement les petits récipients où l’eau stagne. Parfois, quelques centilitres peuvent suffire pour qu’une femelle y dépose ses œufs. Il faut donc vider les eaux stagnantes.
    _ Éliminer les petites  réserves d’eau dans lesquelles celle-ci peut stagner. Les coupelles des plantes, les jouets des enfants… Dans les vases, remplacer l’eau par du sable humide. Changer l’eau de vos photophores au moins toutes les semaines.
    _ Bâcher ou recouvrir d’une moustiquaire les réserves d’eau (fût, bidon, bâche de piscine).
    _ Attention aux gîtes naturels : creux d’arbres, bambous cassés dont chaque tigre brisée et creuse devient alors un réceptacle. Ramasser les déchets verts ; eux aussi peuvent devenir des récipients d’eau et abriter les œufs du moustique.
    _ Etre vigilant et ranger à l’abri de la pluie tout ce qui peut contenir de l’eau (seau, arrosoir…).
    _ Changer l’eau des plantes et des fleurs au moins une fois par semaine ou plus si possible.
    _ Les réserves d’eaux pluviales doivent être fermées ou couvertes par une toile moustiquaire ou tout autre tissu.

    2/ Se protéger des piqûres

    Il est très important pour chacun de se protéger des piqûres de moustiques. Ces mesures sont également à suivre pendant la maladie au cours de la période pendant laquelle le virus est présent dans le sang. En se protégeant, le malade protège sa famille et ses proches en prévenant la transmission du virus par la piqûre des moustiques présents à la maison par exemple.

    Pour éviter les piqûres de moustiques, il est conseillé de :
    _ Porter des vêtements couvrants et amples et de les imprégner d’insecticide pour tissus.
    _ Appliquer les produits répulsifs conseillés par votre pharmacien.
    _ Dormir sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour tissus. Il existe des moustiquaires à berceau pour les nouveau-nés.
    _ Utiliser les diffuseurs électriques à l’intérieur des habitations.
    _ Utiliser les serpentins insecticides uniquement en extérieur.
    _ Si possible, brancher la climatisation ou la ventilation.

    3/ Se signaler à son médecin si on pense être porteur du virus de la dengue ou du chikungunya

  • Bulletin épidémiologique du 1er octobre

    Bulletin épidémiologique du 1er octobre

    bm01.10.2014

    Légende de la carte :
    rouge = dengue
    jaune = chikungunya
    bleu = paludisme
    vert = zika
    violet = virus ross river et barmah forest
    gris = West Nile virus

    Ce bulletin réunit les nouveaux événements épidémiques dont les moustiques sont vecteurs, déclarés par les organismes suivants : INVS (Institut de Veille Sanitaire), ECDC (European Center for Disease Prevention and Control), l’Institut Pasteur, mesvaccins.net, le CNEV (Centre National d’Expertise sur les Vecteurs). Il ne prétend pas être exhaustif et peut encore comporter des erreurs. Les personnes intéressées par un pays en particulier pourront aussi consulter les cartes vigilance-moustiques indiquant les territoires à risque pour chaque maladie.

    • Dengue :

    – Asie :

    Pakistan : province de Punjab : 88 cas confirmés. Islamabad : 511 cas suspects, 21 cas confirmés. District de Swat, province de Khyber Pakhtunkhwa : 181 cas confirmés.
    Malaisie : 53246 cas. 147 décès.
    Singapour : 12257 cas. 4 décès.
    Philippines : région de Caragua : au moins 5460 cas et 26 décès. Les villes les plus touchées sont : Agusan del Sur (1218 cas), Butuan city (1179 cas), Surigao del Sur (842 cas), Bislig City ( 395 cas), Agusan del Norte (313 cas), Surigao City (300 cas), Buyugan City (248 cas), Cabdbaran City (193 cas), Dinagat City (23 cas). Région de Central Luzon : 5528 cas, 11 décès.
    Thaïlande : 1500 cas. 1 décès.
    Indonésie : 1168 cas. 2 décès.
    Sri Lanka : 12322 cas. 37 décès.
    Inde : Etat de Odisha : 1547 cas confirmés, 4 décès. Pune, Etat de Maharashtra : 2202 cas, 7 décès. Pune et Thane, Etat de Maharashtra : dengue de type 4. Delhi : 75 cas.
    Cambodge : 1520 cas. 11 décès. diminution par rapport à 2013 à la même période.
    Brunei : 108 cas.
    Laos et Vietnam : nombre de cas moins élevé comparé à l’année dernière à la même période.
    Myanmar : plus de 1200 cas. 12 décès.
    Japon : 144 cas.
    Chine : province de Guangdong : 9161 cas, 3 décès. Les villes les plus touchées sont : Guanzhou (7747 cas), Foshan City (950 cas).

    – Pacifique :

    Polynésie française : 2127 cas depuis le début de l’épidémie. 125 cas en mars, 134 cas en avril et 73 cas en mai. 15 décès.
    Îles Cook : 18 cas, dont 1 importé de Tahiti.
    Fidji : 25300 cas.
    Vanuatu : Port Villa : 15 cas (au 17 janvier).
    Iles Samoa américaines : environ 100 cas.

    – Océan Indien :

    Île Maurice : 26 cas, dont 23 à Triolet.
    Mayotte : l’ensemble des indicateurs épidémiologiques (nombre hebdomadaire de cas de dengue biologiquement confirmés, taux de positivité et activité des médecins généralistes liée aux visites pour syndrome dengue) suggère une diminution de la circulation virale en semaine 25. Néanmoins, la circulation reste toujours active sur Mamoudzou et une transmission autochtone est toujours observée dans d’autres secteurs de l’île.
    Île de la Réunion : 2 regroupements de cas à Saint Pierre et à Saint Gilles les Hauts, révélant la présence de chaîne de transmission du virus sur l’île.

    – Amérique / Caraïbes : 

    Plus d’1 million de cas confirmés ou suspect ont été signalés depuis le début de l’année, dont 65% au Brésil.
    Mexique
     : Etat de Guerrero : 1231 cas, 2 décès. Les villes les plus touchées sont Chilpancingo. Etat de Jalisco : 592 cas. Etat de Nuevo Leon : 976 cas. Etat de Tamaulipas : 339 cas suspects. Les villes les plus touchées sont : Nuevo Laredo (132 cas), Matamoros (48 cas), Altamira (42 cas), Ciudad Victoria (32 cas). Etat de Yucatan (653 cas, 3 décès).
    République Dominicaine : 3882 cas. 42 décès.
    Brésil : 659051 cas. 249 décès.
    Honduras : 20198 cas. Les villes les plus touchées sont : Tegucigalpa avec 300 cas par semaine.
    Venezuela : 45745 cas. Etat de Tachira : 2898 cas, 6 décès. Etat de Zulia : 103 cas.
    Panama : 1075 cas.
    Colombie : 3757 cas.
    Cuba : foyers signalés dans la province de Camaguey et à La Havane. En attente de confirmation des autorités sanitaires.
    Guatemala : 7274 cas. 5 décès.
    El Salvador : 41532 cas suspects. 12483 cas confirmés.
    Costa Rica : 3064 cas. Diminution par rapport à 2013.
    Guadeloupe : l’ensemble des indicateurs de surveillance épidémiologique témoigne d’une faible circulation du virus. Cette situation correspond à la phase 1 du Psage dengue, c’est-à-dire à la présence des cas sporadiques.
    Martinique : l’ensemble des indicateurs de surveillance épidémiologique au cours des 2 derniers mois indique que la situation actuelle correspond à la phase 1 du Psage dengue : phase inter-épidémique de transmission sporadique. Le nombre de cas évocateurs vus en médecine de ville et le nombre de cas confirmés et probables sont en deçà du seuil depuis plus de 2 mois. Les autres indicateurs témoignent également d’une nette diminution de la circulation virale (passages aux urgences, SOS Médecins, hospitalisations). Aucun cas de dengue avec confirmation biologique n’a été hospitalisé au cours des 2 derniers mois et aucun décès en lien avec la dengue n’a été enregistré pour la même période. Les communes de Saint Pierre et du Carbet sont celles qui sont les plus touchées, mais avec de faibles incidences.
    Etats-Unis : Floride : 1 nouveau cas dans le Comté de Miami-Dade, ce qui porte à 5 le nombre de cas importés en Floride.

    – Afrique :

    Mozambique : 243 cas confirmés.
    Tanzanie : 1017 cas, 4 décès. Zanzibar : 8 cas.

    Australie : Queensland : 35 cas confirmés. Melbourne : 1 cas importé de Tokyo.

    • Chikungunya : 

    –  Amérique / Caraïbes :

    Au total, du 6 décembre 2013 au 26 septembre 2014, le bilan des cas de chikungunya dans les Caraïbes et en Amérique du Sud est d’au moins 750000  cas cliniquement évocateurs et 116 décès. Le 29 août, la Pan American Health Organization a diffusé une alerte sur les risques de co-circulation du virus du chikungunya et de la dengue dans les Caraïbes et en Amérique centrale.
    Canada : 8 cas importés.
    Etats-Unis : 9 cas autochtones confirmés et 1043 cas importés confirmés. Alabama : 10 cas. Arizona : 7 cas. Arkansas : 3 cas. Californie : 27 cas. Colorado : 5 cas. Connecticut : 22 cas. Delaware : 2 cas. District de Colombie : 5 cas. Floride : 195 cas importés. 9 cas autochtones. Géorgie : 16 cas. Hawaï : 3 cas. Idaho : 1 cas. Illinois : 7 cas. Indiana : 19 cas. Iowa : 1 cas. Kansas : 5 cas. Kentucky : 18 cas. Louisiane : 10 cas. Maine : 3 cas. Maryland : 27 cas. Massachusetts : 43 cas. Michigan : 12 cas. Minnesota : 19 cas. Mississippi : 6 cas. Missouri : 9 cas. Nebraska : 5 cas. Nevada : 1 cas. New Hampshire : 3 cas. New Jersey : 91 cas. Nouveau Mexique : 1 cas. New York : 252 cas. Caroline du Nord : 23 cas. Ohio : 23 cas. Oklahoma : 7 cas. Oregon : 4 cas. Pennsylvanie : 24 cas. Rode Island : 28 cas. Caroline du Sud : 11 cas. Dakota du Sud : 1 cas. Tennessee : 27 cas. Texas : 26 cas. Virginie : 22 cas. Washington : 4 cas. Wisconsin : 8 cas.
    Costa Rica : 2 cas confirmés.
    Cuba : 13 cas importés.
    El Salvador : 16430 cas suspects. 54 cas autochtones confirmés. Département de San Vincente : 410 cas. Département de La Paz : 259 cas suspects, dont 179 cas à Zacatecoluca.
    République Dominicaine : 486306 cas suspects. 84 cas autochtones confirmés. 6 décès.
    Brésil : Bahia : 200 cas suspects. 5 cas confirmés. Amapa : 26 cas suspects. 2 cas importés confirmés.
    Grenade : 4875 cas suspects, soit 65% de la population de l’ensemble des îles.
    Venezuela : 1239 cas suspects. 398 cas confirmés. Etat de Vargas : 580 cas suspects. 19 cas confirmés. Urdaneta : 500 cas suspects.
    Colombie : 1308 cas suspects. 42 cas autochtones confirmés. 7 cas importés confirmés.
    Nicaragua : 16 cas importés confirmés.
    Panama : 8 cas autochtones confirmés. 17 cas importés confirmés.
    Bolivie : 3 cas importés confirmés.
    Pérou : 3 cas importés confirmés.
    Mexique : 7 cas importés confirmés.
    Paraguay : 1 cas importé confirmé.
    Chili : 2 cas importés confirmés.
    Argentine : 4 cas importés confirmés.
    Guatemala : 750 cas suspects. 14 cas confirmés.
    Colombie : département de Bolivar : plus de 1000 cas suspects. Cartagena : 8 cas confirmés. Barranquilla 4 cas confirmés. Risaralda 2 cas suspects. Pereira : 1 cas suspect.
    Guyane française : 2900 cas autochtones confirmés. 2656 cas importés confirmés.
    Guadeloupe : 77240 cas suspects. 430 cas autochtones confirmés. 9 décès.
    Haiti : plus de 65000 cas.
    Martinique : 61880 cas suspects.1515 cas autochtones confirmés. 55 décès.
    Porto Rico : 5371 cas suspects.1636 cas confirmés, dont 19 importés.
    Saint Barthélémy : 945 cas suspects. 142 cas autochtones confirmés.
    Saint Martin : 4090 cas suspects. 793 cas autochtones confirmés. 3 décès.
    Anguilla : 38 cas autochtones confirmés. 2 cas importés.
    Antigua et Barduda : 15 cas confirmés.
    Aruba : 4 cas autochtones confirmés et 12 cas importés confirmés.
    Dominique : 3700 cas confirmés.
    Guyana : plus de 1000 cas.
    Saint Kitts et Nevis : 31 cas autochtones suspects, 28 cas autochtones confirmés.
    Sainte Lucie : 214 cas autochtones suspects, 30 cas autochtones confirmés.
    Saint Vincent et les Grenadines : 329 cas autochtones suspects. 67 cas autochtones confirmés.
    Sint Maarten : 360 cas suspects, 301 cas confirmés.
    Iles Turks et Caïques : 10 cas autochtones confirmés. 7 cas importés confirmés.
    Iles Vierges britanniques : 30 cas confirmés.
    Iles Vierges américaines : Saint Thomas : 514 cas suspects. 41 cas probables. Sainte Croix : 25 cas suspects. 3 cas confirmés. Saint John : 13 cas suspects. 2 cas confirmés.
    Suriname : 900 cas suspects. 167 cas confirmés.
    Tobago : 1er cas confirmé.
    Trinidad-et-Tobago : 60 cas suspects. 22 cas confirmés.
    Jamaïque : 24 cas confirmés, mais on indique que beaucoup plus de cas ne sont pas répertoriés.
    Bahamas : 79 cas autochtones confirmés. 4 cas importés confirmés.
    Barbade : 77 cas suspects. 3 cas autochtones confirmés. 8 cas importés confirmés.
    Iles Caïmans : 3 nouveaux cas suspects. 5 cas autochtones confirmés.
    Curaçao : 15 cas autochtones. 2 cas importés.
    Suriname : 24 cas autochtones. 5 cas importés.
    Saint Eustache : 22 cas confirmés.

    – Europe : 

    Allemagne : 18 cas importés.
    Espagne : 11 cas importés.
    Italie : 10 cas importés.
    Pays-Bas : 1 cas importé.
    France : plus de détails ici.
    Grèce : cas importés déclarés.

     – Pacifique :

    Tonga : 20 cas.
    Etats Fédérés de Micronésie : Etat de Yap : plus de 1700 cas présumés.
    Iles Samoa : 433 cas.

    – Asie :

    Inde : Etat de Kerala : 4 cas confirmés. Etat du Tamil Nadu.
    Philippines : province d’Iloilo : au moins 23 cas confimés.

    • Paludisme :

    – Afrique :

    Botswana : région de Ngamiland : 618 cas, 6 décès au cours des six derniers mois dans le district, et 536 cas avec 4 décès dans le district d’Okavango.
    Afrique du Sud : Province de Limpopo : 233 cas, dont 62 admis à l’hôpital pour traitement. Phalaborwa et Giyani sont les plus touchées.
    Angola : Province de Cabinda : 44535 cas, dont 14592 enfants (de moins de 5 ans), 10397 enfants (entre 5 et 14 ans) et 16543 adultes. 41 décès en janvier et février.
    Egypte : Assouan : 11 cas provenant du village d’Edfou.

    – Moyen-Orient :

    Qatar : plus de 600 cas de paludisme d’importation.

    – Asie : 

    Népal : District de Kapil Vastu : 103 cas, dont 19 graves. Les villes de Banganga, Mahendrakot et Motipur sont également touchées.
    Malaisie : augmentation de cas à Plasmodium knowlesi (“Paludisme de singe”).
    Inde : Etat de Karnata : plus de 4000 cas depuis le début de l’année dans la ville et les banlieues de Mangalore dont 1500 en juillet.

    • West Nile virus :

    Bosnie-Herzégovine : 13 cas au total. Banja Luka : 4 cas. Trebinje : 1 cas. Novi Grad : 1 cas. Kljuc : 1 cas. Krupa Na Uni : 1 cas. Mrkonjic Grad : 1 cas. Gornji Ribnik : 1 cas. teslic : 1 cas. Laktasi : 1 cas. Prijedor : 1 cas.
    Russie : 29 cas au total. Saratovskaya : 9 cas. Samarskaya : 6 cas. Volgogradskaya : 5 cas. Astrakhanskaya : 3 cas. Belgorodskaya : 1 cas.Altaysliy Kray : 1 cas. Chelyabinskaya : 1 cas. VOronezhskaya : 3 cas.
    Serbie : 58 cas au total : City of Belgrade : 27 cas. Districts de Juzno-Backi (5 cas), Nisavski (1 cas), Kolubarski (4  cas). Sremski : 6 cas. Juzno-Banatski : 11 cas. Podunavsli : 3 cas. Raski : 1 cas.
    Israël : le ministère de la santé a rapporté 3 cas confirmés d’infection au West Nile au cours du mois de juillet. Depuis le début de l’année,  15 cas ont été diagnostiqués et 13 cas suspects ont été enregistrés. dans les régions de Haifa et Afula dans le nord du pays et dans la région d’Ashkelon dans le sud. Ils ont été signalés dans 12 communautés différentes.
    Grèce : 15 cas. Attiki : 2 cas. Ileia : 6 cas. Rodopi : 4 cas. Xanthi : 3 cas.
    Autriche : 1 cas humain autochtone à Vienne.
    Roumanie : 17 cas au total. Districts de Mures (2 cas), Olt (4 cas), Constanta (1 cas), Ialomita (1 cas), Bucuresti (1 cas), Dambovita (1 cas), Dolj (2 cas), Galati (1 cas), Giurgiu (1 cas), Teleorman (2 cas), Sibiu ( 1 cas).
    Italie : 14 cas au total. Bologne : 4 cas. Parme : 1 cas. Crémone : 2 cas. Modène : 2 cas. Reggio nell’Emilia : 1 cas. Vérone : 1 cas. Pavie : 2 cas. Mantova : 1 cas.
    Hongrie : 8 cas au total. Budapest : 2 cas. Comté de Csongrad : 2 cas. Comté de Pest : 1 cas. Comté de Jasz-Nagykun-Szolnok : 1 cas. Comté de Bekes : 1 cas. Comté de Hajdu-Bihar : 1 cas.
    Etats-Unis : 94 cas confirmés, dont 3 décès.

    • Zika : 

    Nouvelle Calédonie : éclosion d’infection par le virus en cours. Nouveaux cas signalés.
    Îles Cook : l’éclosion de virus prendra bientôt fin.
    Ile de Pâques : 1 cas en provenance de Tahiti, chez une touriste belge.
    Nouvelle-Zélande : 45 cas déclarés, dont 23 ont été contaminés dans les Iles Cook.

    • Virus Ross River (RRV) et Barmah Forest (BFV) :

    Australie : 1174 cas déclarés depuis le début de l’année.

     

  • Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya en France métropolitaine : la situation au 26 septembre

    Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya en France métropolitaine : la situation au 26 septembre

    L’institut de Veille Sanitaire vient de publier les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.

    Ces chiffres montrent en premier lieu une nette augmentation du  nombre de cas de chikungunya par rapport à 2013, qui avaient surtout vu des cas importés de dengue (188 cas de dengue et 2 cas de chikungunya).

    Du 1er mai au 26 septembre, 1139 cas suspects ont été déclarés par les différentes ARS concernées, dont 518 ont été confirmés :
    137 cas de dengue, 376 cas de chikungunya, soit 73% des cas recensés (source InVS). On note une progression constante du nombre de cas importés. La région PACA totalise à elle seule 31% des cas confirmés.
    Au 26 septembre 2014, 3 cas autochtones de dengue ont été confirmés par le Centre National de Référence des arbovirus en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Les deux premiers diagnostiqués les 20 août et 11 septembre sont survenus dans le département du Var. Ils ne sont pas liés l’un à l’autre car de sérotypes différents (sérotype 1 et sérotype 2). Le troisième cas a été diagnostiqué le 18 septembre dans le département des Bouches-du-Rhône. Il s’agit d’un cas de sérotype 2, qui ne parait pas, à ce stade des investigations, lié aux précédents.

    Carte cas de dengue et de chik vierge

    Tableau cas de dengue et de chik

    Vigilance-moustiques renouvelle ses conseils de protection aux voyageurs :

    1-Etre vigilant toute la journée : le vecteur de la dengue (l’AedesAlbopictus dit  le moustique tigre), est un moustique urbain, qui pique aussi le jour. Il ne suffit pas d’être vigilance le matin ou le soir…

    2-Utiliser des lotions pour la peau fabriquéés à partir de principes actifs reconnus pour leur efficacité (IR3535, ICARIDINE ,CITRIODIOL, DEET…).

    3-Porter des vêtements longs, amples et clairs, éventuellement imprégnés de produits spécialement développés pour les vêtements et tissus.

    4-Dormir sous des moustiquaires imprégnées de répulsifs anti-moustiques. Des moustiquaires pourront aussi être installées aux portes et aux fenêtres.

    5-En cas de poussée de fortes fièvres, de douleurs  articulaires ou musculaires…, n’hésitez pas à consulter un médecin immédiatement.

     

  • Bulletin épidémiologique du 24 septembre

    Bulletin épidémiologique du 24 septembre

    bm24.09.2014

    Légende de la carte :
    rouge = dengue
    jaune = chikungunya
    bleu = paludisme
    vert = zika
    violet = virus ross river et barmah forest
    gris = West Nile virus

    Ce bulletin réunit les nouveaux événements épidémiques dont les moustiques sont vecteurs, déclarés par les organismes suivants : INVS (Institut de Veille Sanitaire), ECDC (European Center for Disease Prevention and Control), l’Institut Pasteur, mesvaccins.net, le CNEV (Centre National d’Expertise sur les Vecteurs). Il ne prétend pas être exhaustif et peut encore comporter des erreurs. Les personnes intéressées par un pays en particulier pourront aussi consulter les cartes vigilance-moustiques indiquant les territoires à risque pour chaque maladie.

    • Dengue :

    – Asie :

    Pakistan : 136 cas à Karachi.
    Malaisie : 53246 cas. 147 décès.
    Singapour : 12257 cas. 4 décès.
    Philippines : 35264 cas. 134 décès. diminution par rapport à 2013 à la même période.
    Thaïlande : 1500 cas. 1 décès.
    Indonésie : 1168 cas. 2 décès.
    Sri Lanka : 12322 cas. 37 décès.
    Inde : Etat de Maharastra : augmentation du nombre de cas dans la ville de Pune. Plus de 2300 cas suspects signalés depuis le début de l’année, dont la moitié entre juillet et septembre.  Etat de Odisha : 55 cas, dont 19 viennent d’autres Etats. 1 décès. Etats de Bhopal et Madhya Pradesh : 43 cas. 2 décès.
    Cambodge : 1520 cas. 11 décès. diminution par rapport à 2013 à la même période.
    Brunei : 108 cas.
    Laos et Vietnam : nombre de cas moins élevé comparé à l’année dernière à la même période.
    Myanmar : plus de 1200 cas. 12 décès.
    Japon : du 27/08/2014 au 02/09/2014, 34 cas autochtones confirmés ont été rapportés par les autorités sanitaires. Il s’agit de cas résidant dans la région de Kanto, au centre ouest du Japon (région comprenant Tokyo, la plus peuplée du pays avec un tiers de la population) et la région de Kansaï, au centre ouest, où se trouve Osaka. Tous les cas interrogés n’ont pas signalé de voyage récent en dehors du Japon. Ils avaient tous visité le parc Yogui situé dans le centre de Tokyo, parc accueillant l’été de nombreux rassemblements en extérieur. Ces cas de dengue autochtone sont les premiers rapportés depuis 70 ans. Les derniers cas datent de la seconde guerre mondiale. Le risque d’installation d’un cycle autochtone de transmission, saisonnière, existe pour cette île du Japon (Honshu), compte-tenu, de la présence de vecteurs (Aedes), du nombre important de cas de dengue importés et de l’aspect touristique de cette zone, accueillant de nombreux visiteurs venant de pays endémiques pour la dengue.
    Chine : 1145 cas confirmés dans la province du Guangdong.

    – Pacifique :

    Polynésie française : 2127 cas depuis le début de l’épidémie. 125 cas en mars, 134 cas en avril et 73 cas en mai. 15 décès.
    Îles Cook : 18 cas, dont 1 importé de Tahiti.
    Fidji : 25300 cas.
    Vanuatu : Port Villa : 15 cas (au 17 janvier).
    Iles Samoa américaines : environ 100 cas.

    – Océan Indien :

    Île Maurice : 26 cas, dont 23 à Triolet.
    Mayotte : l’ensemble des indicateurs épidémiologiques (nombre hebdomadaire de cas de dengue biologiquement confirmés, taux de positivité et activité des médecins généralistes liée aux visites pour syndrome dengue) suggère une diminution de la circulation virale en semaine 25. Néanmoins, la circulation reste toujours active sur Mamoudzou et une transmission autochtone est toujours observée dans d’autres secteurs de l’île.
    Île de la Réunion : 2 regroupements de cas à Saint Pierre et à Saint Gilles les Hauts, révélant la présence de chaîne de transmission du virus sur l’île.

    – Amérique / Caraïbes : 

    Plus d’1 million de cas confirmés ou suspect ont été signalés depuis le début de l’année, dont 65% au Brésil.
    Mexique
     : Etat de Yucatan : 454 cas confirmés. Etat de Sinaloa : 812 cas. Etat de Tamaulipas : 1669 cas suspects, dont 170 confirmés. Baja California Sur ; 265 cas. Les villes les plus touchées sont La Paz : 173 cas, Los Cabos : 84 cas.
    République Dominicaine : 3882 cas. 42 décès.
    Brésil : Etat d’Espirito Santo : le département d’état de la santé  déclaré 20205 cas pour les 7 premiers mois de l’année. Parmi ceux-ci, 404 cas de dengue hémorragique sont à l’origine de 11 décès. Ceara : plus de 10000 cas.
    Honduras : 10574 cas. 2 décès. Choluteca : plus de 280 cas.
    Venezuela : 19133 cas suspects.
    Panama : 1075 cas.
    Colombie : 3757 cas.
    Cuba : foyers signalés dans la province de Camaguey et à La Havane. En attente de confirmation des autorités sanitaires.
    Guatemala : 371 cas, 18 graves, 2 décès.
    El Salvador : 8033 cas confirmés. 1 décès.
    Costa Rica : 3064 cas. Diminution par rapport à 2013.
    Guadeloupe : l’ensemble des indicateurs de surveillance épidémiologique témoigne d’une faible circulation du virus. Cette situation correspond à la phase 1 du Psage dengue, c’est-à-dire à la présence des cas sporadiques.
    Martinique : l’ensemble des indicateurs de surveillance épidémiologique au cours des 2 derniers mois indique que la situation actuelle correspond à la phase 1 du Psage dengue : phase inter-épidémique de transmission sporadique. Le nombre de cas évocateurs vus en médecine de ville et le nombre de cas confirmés et probables sont en deçà du seuil depuis plus de 2 mois. Les autres indicateurs témoignent également d’une nette diminution de la circulation virale (passages aux urgences, SOS Médecins, hospitalisations). Aucun cas de dengue avec confirmation biologique n’a été hospitalisé au cours des 2 derniers mois et aucun décès en lien avec la dengue n’a été enregistré pour la même période. Les communes de Saint Pierre et du Carbet sont celles qui sont les plus touchées, mais avec de faibles incidences.

    – Afrique :

    Mozambique : 243 cas confirmés.
    Tanzanie : 1017 cas, 4 décès. Zanzibar : 8 cas.

    Australie : Queensland : 35 cas confirmés. Melbourne : 1 cas importé de Tokyo.
    Floride : 24 cas importés.

    • Chikungunya : 

    –  Amérique / Caraïbes :

    Au total, du 6 décembre 2013 au 16 septembre 2014, le bilan des cas de chikungunya dans les Caraïbes et en Amérique du Sud est de 706093 cas cliniquement évocateurs et 113 décès. Le 29 août, la Pan American Health Organization a diffusé une alerte sur les risques de co-circulation du virus du chikungunya et de la dengue dans les Caraïbes et en Amérique centrale.
    Canada : 8 cas importés.
    Etats-Unis : 9 cas autochtones confirmés et 1043 cas importés confirmés. Alabama : 10 cas. Arizona : 7 cas. Arkansas : 3 cas. Californie : 27 cas. Colorado : 5 cas. Connecticut : 22 cas. Delaware : 2 cas. District de Colombie : 5 cas. Floride : 195 cas importés. 9 cas autochtones. Géorgie : 16 cas. Hawaï : 3 cas. Idaho : 1 cas. Illinois : 7 cas. Indiana : 19 cas. Iowa : 1 cas. Kansas : 5 cas. Kentucky : 18 cas. Louisiane : 10 cas. Maine : 3 cas. Maryland : 27 cas. Massachusetts : 43 cas. Michigan : 12 cas. Minnesota : 19 cas. Mississippi : 6 cas. Missouri : 9 cas. Nebraska : 5 cas. Nevada : 1 cas. New Hampshire : 3 cas. New Jersey : 91 cas. Nouveau Mexique : 1 cas. New York : 252 cas. Caroline du Nord : 23 cas. Ohio : 23 cas. Oklahoma : 7 cas. Oregon : 4 cas. Pennsylvanie : 24 cas. Rode Island : 28 cas. Caroline du Sud : 11 cas. Dakota du Sud : 1 cas. Tennessee : 27 cas. Texas : 26 cas. Virginie : 22 cas. Washington : 4 cas. Wisconsin : 8 cas.
    Costa Rica : 2 cas confirmés.
    Cuba : 13 cas importés.
    El Salvador : 16430 cas suspects. 54 cas autochtones confirmés. Département de San Vincente : 410 cas. Département de La Paz : 259 cas suspects, dont 179 cas à Zacatecoluca.
    République Dominicaine : 486306 cas suspects. 84 cas autochtones confirmés. 6 décès.
    Brésil : Bahia : 200 cas suspects. 5 cas confirmés. Amapa : 26 cas suspects. 2 cas importés confirmés.
    Grenade : 4875 cas suspects, soit 65% de la population de l’ensemble des îles.
    Venezuela : 1239 cas suspects. 398 cas confirmés. Etat de Vargas : 580 cas suspects. 19 cas confirmés. Urdaneta : 500 cas suspects.
    Colombie : 1308 cas suspects. 42 cas autochtones confirmés. 7 cas importés confirmés.
    Nicaragua : 16 cas importés confirmés.
    Panama : 8 cas autochtones confirmés. 17 cas importés confirmés.
    Bolivie : 3 cas importés confirmés.
    Pérou : 3 cas importés confirmés.
    Mexique : 7 cas importés confirmés.
    Paraguay : 1 cas importé confirmé.
    Chili : 2 cas importés confirmés.
    Argentine : 4 cas importés confirmés.
    Guatemala : 750 cas suspects. 14 cas confirmés.
    Colombie : département de Bolivar : plus de 1000 cas suspects. Cartagena : 8 cas confirmés. Barranquilla 4 cas confirmés. Risaralda 2 cas suspects. Pereira : 1 cas suspect.
    Guyane française : 2900 cas autochtones confirmés. 2656 cas importés confirmés.
    Guadeloupe : 77240 cas suspects. 430 cas autochtones confirmés. 9 décès.
    Haiti : plus de 65000 cas.
    Martinique : 61880 cas suspects.1515 cas autochtones confirmés. 55 décès.
    Porto Rico : 5371 cas suspects.1636 cas confirmés, dont 19 importés.
    Saint Barthélémy : 945 cas suspects. 142 cas autochtones confirmés.
    Saint Martin : 4090 cas suspects. 793 cas autochtones confirmés. 3 décès.
    Anguilla : 38 cas autochtones confirmés. 2 cas importés.
    Antigua et Barduda : 15 cas confirmés.
    Aruba : 4 cas autochtones confirmés et 12 cas importés confirmés.
    Dominique : 3700 cas confirmés.
    Guyana : plus de 1000 cas.
    Saint Kitts et Nevis : 31 cas autochtones suspects, 28 cas autochtones confirmés.
    Sainte Lucie : 214 cas autochtones suspects, 30 cas autochtones confirmés.
    Saint Vincent et les Grenadines : 329 cas autochtones suspects. 67 cas autochtones confirmés.
    Sint Maarten : 360 cas suspects, 301 cas confirmés.
    Iles Turks et Caïques : 10 cas autochtones confirmés. 7 cas importés confirmés.
    Iles Vierges britanniques : 30 cas confirmés.
    Iles Vierges américaines : Saint Thomas : 514 cas suspects. 41 cas probables. Sainte Croix : 25 cas suspects. 3 cas confirmés. Saint John : 13 cas suspects. 2 cas confirmés.
    Suriname : 900 cas suspects. 167 cas confirmés.
    Tobago : 1er cas confirmé.
    Trinidad-et-Tobago : 60 cas suspects. 22 cas confirmés.
    Jamaïque : 24 cas confirmés, mais on indique que beaucoup plus de cas ne sont pas répertoriés.
    Bahamas : 79 cas autochtones confirmés. 4 cas importés confirmés.
    Barbade : 77 cas suspects. 3 cas autochtones confirmés. 8 cas importés confirmés.
    Iles Caïmans : 3 nouveaux cas suspects. 5 cas autochtones confirmés.
    Curaçao : 15 cas autochtones. 2 cas importés.
    Suriname : 24 cas autochtones. 5 cas importés.
    Saint Eustache : 22 cas confirmés.

    – Europe : 

    Allemagne : 18 cas importés.
    Espagne : 11 cas importés.
    Italie : 10 cas importés.
    Pays-Bas : 1 cas importé.
    France : plus de détails ici.
    Grèce : cas importés déclarés.

     – Pacifique :

    Tonga : 20 cas.
    Etats Fédérés de Micronésie : Etat de Yap : plus de 1700 cas présumés.
    Iles Samoa : 433 cas.

    – Asie :

    Inde : Etat de Kerala : 4 cas confirmés. Etat du Tamil Nadu.
    Philippines : province d’Iloilo : au moins 23 cas confimés.

    • Paludisme :

    – Afrique :

    Botswana : région de Ngamiland : 618 cas, 6 décès au cours des six derniers mois dans le district, et 536 cas avec 4 décès dans le district d’Okavango.
    Afrique du Sud : Province de Limpopo : 233 cas, dont 62 admis à l’hôpital pour traitement. Phalaborwa et Giyani sont les plus touchées.
    Angola : Province de Cabinda : 44535 cas, dont 14592 enfants (de moins de 5 ans), 10397 enfants (entre 5 et 14 ans) et 16543 adultes. 41 décès en janvier et février.
    Egypte : Assouan : 11 cas provenant du village d’Edfou.

    – Moyen-Orient :

    Qatar : plus de 600 cas de paludisme d’importation.

    – Asie : 

    Népal : District de Kapil Vastu : 103 cas, dont 19 graves. Les villes de Banganga, Mahendrakot et Motipur sont également touchées.
    Malaisie : augmentation de cas à Plasmodium knowlesi (“Paludisme de singe”).
    Inde : Etat de Karnata : plus de 4000 cas depuis le début de l’année dans la ville et les banlieues de Mangalore dont 1500 en juillet.

    • West Nile virus :

    Bosnie-Herzégovine : 13 cas au total. Banja Luka : 4 cas. Trebinje : 1 cas. Novi Grad : 1 cas. Kljuc : 1 cas. Krupa Na Uni : 1 cas. Mrkonjic Grad : 1 cas. Gornji Ribnik : 1 cas. teslic : 1 cas. Laktasi : 1 cas. Prijedor : 1 cas.
    Russie : 28 cas au total. Saratovskaya : 9 cas. Samarskaya : 6 cas. Volgogradskaya : 4 cas. Astrakhanskaya : 3 cas. Belgorodskaya : 1 cas. Altayskiy Kray : 1 cas. Chelyabienskaya : 1 cas. Voronezhskaya : 3 cas.
    Serbie : 51 cas au total. Belgrade : 23 cas. Juzno-Backi : 3 cas. Nivaski : 1 cas. Kolubarski : 4 cas. Sremski : 6 cas. Juzno-Banatski : 10 cas. Podunavski : 3 cas. Raski : 1 cas.
    Israël : le ministère de la santé a rapporté 3 cas confirmés d’infection au West Nile au cours du mois de juillet. Depuis le début de l’année,  15 cas ont été diagnostiqués et 13 cas suspects ont été enregistrés. dans les régions de Haifa et Afula dans le nord du pays et dans la région d’Ashkelon dans le sud. Ils ont été signalés dans 12 communautés différentes.
    Grèce : 15 cas. Attiki : 2 cas. Ileia : 6 cas. Rodopi : 4 cas. Xanthi : 3 cas.
    Autriche : 1 cas humain autochtone à Vienne.
    Roumanie : 15 cas au total. Mures : 2 cas. Olt : 3 cas. Constanta : 1 cas. Ialomita : 1 cas. Bucuresti : 1 cas. Dambovita : 1 cas. Dolj : 2 cas. Galati : 1 cas. Giurgu : 1 cas. Teleorman : 2 cas.
    Italie : 9 cas au total. Bologne : 1 cas. Parme : 1 cas. Crémone : 2 cas. Modene : 2 cas. Reggio nell’Emilia : 1 cas. Vérone : 1 cas et Pavie : 1 cas.
    Hongrie : 2 cas confirmés dans le district de Csongrad au sud du pays. Il s’agit des premiers cas autochtones rapportés par la Hongrie en 2014.
    Etats-Unis : 94 cas confirmés, dont 3 décès.

    • Zika : 

    Nouvelle Calédonie : éclosion d’infection par le virus en cours. Nouveaux cas signalés.
    Îles Cook : l’éclosion de virus prendra bientôt fin.
    Ile de Pâques : premier cas signalé.
    Nouvelle-Zélande : 45 cas déclarés, dont 23 ont été contaminés dans les Iles Cook.

    • Virus Ross River (RRV) et Barmah Forest (BFV) :

    Australie : 1174 cas déclarés depuis le début de l’année.

     

  • Bouches-du-Rhône : un premier cas autochtone de dengue déclaré

    Bouches-du-Rhône : un premier cas autochtone de dengue déclaré

    L’Agence Régionale de Santé Provence-Alpes-Côte-d’Azur et la préfecture des Bouches-du-Rhône ont confirmé vendredi dernier (le 19) un cas autochtone de dengue dans le département des Bouches-du-Rhône à Aubagne.

    “Il s’agit d’un cas isolé, qui n’a rien à voir avec les cas du Var” qui n’avaient eux aussi aucun lien l’un avec l’autre, a précisé le Docteur Francis CHARLET, responsable de la veille et de la sécurité sanitaire à l’ARS PACA.

    A priori, cette personne aurait été contaminée par un moustique ayant piqué à son retour de voyage un voisin qui avait contracté la dengue à la fin de son séjour en Thaïlande.

    Définition d’un cas autochtone

    On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents.

    Le département des Bouches-du-Rhône est placé au niveau 2 du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue

    Définition du niveau 2 : premier cas autochtone

    L’Aedes albopictus est implanté et actif et les services de santé publique ont confirmé un cas humain autochtone de chikungunya ou de dengue suite à une transmission vectorielle locale.

    Actions prévues dans ce cas

    L’ensemble des actions du niveau 1 sont renforcées.

    Rappel des actions du niveau 1 :

    – déclenchement du plan départemental par le préfet
    – surveillance épidémiologique renforcée
    – prise en charge de l’information des professionnels de santé en lien avec la cellule départementale (ARS)
    – surveillance entomologique et interventions (EID désignées par le Conseil général)
    – actions de démoustication (larvicides, élimination des gîtes larvaires, adulticides)
    – communication mise en place
    * expliquer le rôle primordial de la prévention primaire, notamment l’élimination des gîtes
    * renforcer la mobilisation et l’implication de la population
    * faire prendre conscience de la nécessité d’adopter des mesures destinées à limiter la multiplication des moustiques vecteurs, et à prévenir toute circulation virale
    * informer les médias sur le fait que l’Etat et les collectivités locales sont mobilisées pour lutter conter la prolifération et la dissémination du moustique Aedes albopictus mais rappeler qu’ils ne peuvent pas lutter seuls
    * sensibiliser les professionnels de santé au diagnostic et à déclaration et en faire des relais de l’information.

    En sus, il convient d’éviter la circulation du virus et la formation d’un foyer épidémique en métropole. Diverses actions seront engagées selon l’origine supposée de la contamination et du potentiel virémique :

    – les enquêtes épidémiologiques autour des cas autochtones ou importés sont complétées par une recherche active des cas péri-domiciliaires
    – pour les cas autochtones, une recherche active de nouveaux cas auprès des médecins généralistes et des laboratoires de la zone concernée, y compris pour l’élimination des gîtes
    – l’ARS assure de la mise en alerte de la Cellule d’Aide à la Décision spécifique aux éléments et produits du corps humain. Son activation est décidée par l’agence nationale de sécurité du médicament et de produits de santé (AFSSAPS) qui envoie un courrier électronique à ses participants pour convocation et organisation d’une conférence téléphonique.
    – communication mise en place
    * renforcer en direction de la population générale les mesures destinées à limiter la multiplication des vecteurs et la circulation virale (protection individuelle, destruction méticuleuse des gîtes potentiels…)
    * informer la population sur les modalités de prise en charge pour ne pas saturer le système de soin
    * accentuer la sensibilisation des professionnels de santé à la déclaration obligatoire et au signalement de cas suspects, et leur donner les informations nécessaires au diagnostic, à l’évolution et au traitement de la maladie.

    Plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, rappels des différents niveaux d’alerte

    Niveau 0 : actions préalables au déclenchement du plan
    Niveau 1 : moustique implanté et actif
    Niveau 2 : premier cas autochtone
    Niveau 3 : plusieurs cas autochtones
    Niveau 4 : foyers de dissémination du virus
    Niveau 5 : épidémie