Tag: dengue

  • Lutte biologique : une solution éprouvée contre la propagation de la Dengue

    Lutte biologique : une solution éprouvée contre la propagation de la Dengue

    Grâce à un partenariat international entre l’organisme public CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) et l’Université James Cook, une nouvelle avancée a été faite en matière de lutte contre la propagation de la Dengue. L’expérience a permis de réduire de 80% la population de moustiques de l’espèce Aedes Aegypti sur une partie du territoire Australien, et ce grâce à une bactérie inoculée à 3 millions de moustiques tests.

    Cette lutte contre le virus de la Dengue est particulièrement importante car chaque année, 390 millions de cas sont déclarés, sans traitement possible, rendant ce virus particulièrement difficile à endiguer.

    Une expérience concluante dans la lutte contre la propagation de la Dengue

    Des chercheurs ont étudié une bactérie naturelle du nom de Wolbachia, qui une fois injectée aux moustiques Aedes Aegypti (qui propagent entre autres le virus de la Dengue) a permis de réduire de 80% les populations de l’espèce dans une zone de test en Australie.

    Il a fallu, pour relever ce défi, élever suffisamment de moustiques, puis identifier les mâles pour ensuite retirer à cette population les moustiques femelles à l’origine des piqûres. Cette prouesse technique a été réalisable grâce à l’aide de Verily, une filiale d’Alphabet, qui a développé une technologie capable de trier les moustiques par sexe.

    Les chercheurs ont ensuite utilisé la technique de l’insecte stérile, également appelée « lutte autocide » en libérant 3 millions de moustiques mâles infectés par la bactérie dans le Queensland, un des états de l’Australie. Cette bactérie affecte principalement les appareils reproducteurs des moustiques de type Aedes les rendant moins aptes à se reproduire, et leur permet également de mieux résister aux infections par des virus comme la Dengue ou encore le Chikungunya, ce qui diminue d’autant le risque de transmission.

    « Nous avons beaucoup appris en collaborant à ce premier essai tropical et nous sommes ravis de voir comment cette approche pourrait être appliquée dans d’autres régions où Aedes aegypti représente une menace pour la vie et la santé. » a déclaré le Dr Kyran Staunton de l’Université James Cook.

    Un programme « Wolbachia » pour l’éradication de la Dengue a également été lancé à Nouméa, en Nouvelle Calédonie le 5 mars 2018 après les essais concluants sur le sol Australien.

    Une expérience similaire menée au Brésil

    Il y a quelques années, une expérience similaire pour lutter contre la propagation de la Dengue avait été effectuée au Brésil par le biais de moustiques mâles génétiquement modifiés. Ces derniers, lors de l’accouplement, transmettaient une maladie génétique aux œufs, qui condamnaient ces derniers à la mort, avant même de devenir adultes.

    Cette expérience avait permis de réduire de 90% les populations de moustiques en comparaison avec les zones qui n’avaient pas été traitées (selon la société OXITEC, porteuse de l’innovation). Depuis, les expériences se sont multipliées au Panama, dans les Iles Caïmans, jusque dans les Antilles néerlandaises en 2017. Pour autant, il semble que la preuve ne soit pas encore faite : la FDA n’a toujours pas donné son autorisation de commercialisation à la société OXITEC qui souhaite l’appliquer notamment en Floride (Florida Keys), et la Malaisie a annulé son programme d’essai, jugeant la solution onéreuse et encore incertaine.

     

    Source: CSIRO, OMS

  • Dengue: un virus difficile à endiguer

    Dengue: un virus difficile à endiguer

    Qu’est-ce que la Dengue ?

    La dengue, parfois appelée « grippe tropicale » est un arbovirus qui se divise en 4 souches différentes (DEN1, DEN2, DEN3, DEN4) et qui se transmet à l’homme par le biais d’une piqûre de moustique de type Aedes (aedes Aegypti et aedes albopictus principalement).

    La dengue dite « classique » se manifeste 2 à 7 jours après piqûre par l’apparition d’une forte fièvre, souvent accompagnée de forts maux de têtes, nausées, vomissements, douleurs musculaires et irruptions cutanées. Dans la plupart des cas, la dengue classique se guérit spontanément au bout de quelques jours.

    Cependant, il arrive que la maladie évolue vers une forme plus sévère, voire mortelle. A l’apparition des complications de la dengue sévère, il est impératif d’agir au plus vite en hospitalisant immédiatement la personne contaminée.

    L’infection par une des 4 souches permet à l’individu contaminé d’être immunisé contre celle-ci, mais pas contre les 3 restantes. Il est donc possible d’être plusieurs fois victime de la Dengue, une fois par souche.  Une autre difficulté existe : une infection par une des souches favorise une évolution plus sévère des trois autres souches. Ainsi, une seconde infection de Dengue sera parfois plus grave car les anticorps aident la souche à se reproduire au lieu de l’éliminer.

    A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement préventif ou curatif de la dengue. Certaines tentatives de mise en place de vaccin ont été effectuées récemment, mais n’ont pas abouti.

    Quelles sont les options contre la dissémination de la dengue ?

    Il existe différentes options pour que le moustique tigre ne soit plus un vecteur du virus de la Dengue:

    Des scientifiques américains avaient ainsi proposé d’avoir recours au moustique génétiquement modifié. Ce projet s’effectue selon le procédé suivant : le patrimoine génétique du moustique mâle est modifié, le rendant dépendant à une substance de sorte que lorsqu’il s’accouple avec une femelle, les petits naissent dépendants à la même substance que leur géniteur et ne survivent donc pas à l’état naturel. Cependant, cette méthode s’est avérée peu efficace et coûteuse.

    Une autre option était de lâcher des moustiques mâles stérilisés de différentes manières (modification génétique, irradiation, l’utilisation d’une bactérie stérilisante…) mais cette option soulève des inquiétudes concernant l’impact écologique : on ne connait pas totalement le rôle du moustique dans la biodiversité et il se peut que la diminution voire la disparition des populations de moustiques de type Aedes se fasse au profit d’une autre espèce peut-être plus invasive.

    A ce sujet, Anna-Bella Failloux, directrice de recherche au département virologie de l’institut Pasteur met en garde les chercheurs contre ces expériences qui comportent des risques majeurs: « on veut diminuer la population d’une espèce, mais d’autres espèces vont prendre le dessus comme cela fut le cas à la Réunion dans les années 50. ».

    Cette dernière propose une méthode alternative pour lutter contre la transmission des virus : « Dans l’unité Arbovirus et insectes vecteurs de l’Institut Pasteur, nous essayons de bloquer la transmission des virus par les moustiques en exacerbant leur système immunitaire. L’idée est de stimuler le système de défense des moustiques afin que les virus qu’ils abritent soient détruits dans leur organisme avant qu’ils ne piquent à nouveau ».

    Quelle que soit la méthode choisie in fine, la recherche doit continuer car les épidémies de Dengue se renouvellent chaque année sur le globe, et la prévention reste le meilleur moyen à l’heure actuelle de s’en prémunir.

     

     

    Sources : RFI, l’Express, MoustiqueSolution

  • La réunion touchée par une épidémie de Dengue

    La réunion touchée par une épidémie de Dengue

    Une épidémie de Dengue qui ne s’arrête pas

    Depuis plus d’un an, la Réunion fait face à une grave épidémie de Dengue. L’hiver austral (juillet-août à la réunion) qui se traduit par des températures plus fraîches aurait dû permettre de stopper la propagation du virus de la Dengue, ce qui n’a malheureusement pas été le cas cette année. Le retour de la saison pluvieuse et le maintien de foyers de transmission de Dengue à l’ouest de l’île laissent craindre à nouveau une crise épidémique majeure.

    Cette prédiction se confirme aujourd’hui, car, comme l’explique Frédérique Simard, chercheur à l’Institut de recherche et de développement (IRD) à Montpellier, « Depuis le 1er janvier 2018, on compte déjà 324 cas de dengue alors qu’en 2017 on en a recensé 418 ». (Au 26 Mars, le chiffre est passé à 434 cas observés).

    De plus, l’institut de veille sanitaire Océan indien, émanation de l’agence régionale de santé (ARS) de l’Océan Indien vient d’annoncer une phase d’alerte épidémique (en mars 2018) et a déclenché le niveau 2B du plan ORSEC de lutte contre les arboviroses. Ce niveau d’alerte correspond à une intensification de la circulation virale risquant d’évoluer vers une épidémie, et prévoit de mobiliser divers acteurs dans la lutte contre les moustiques par le biais de différentes actions : nettoyage et entretien des espaces publics sur l’ensemble de l’île, communication et information, préparation à la mobilisation de renforts en cas de déclenchement du niveau épidémique, formation et préparation des professionnels de santé.

    En réponse au déclenchement de ce niveau d’alerte, diverses associations de l’Île de la Réunion ont organisé des réunions d’information et de sensibilisation. Elles rappellent ainsi, dans le cadre de la lutte contre la dengue, les bons gestes à adopter pour limiter la prolifération des moustiques : limiter les sources d’eaux stagnantes en couvrant de bâches les potentiels réceptacles d’eau, port de vêtements longs, sprays répulsifs

    Malgré les opérations mises en place, l’Agence régionale de Santé dresse un constat assez négatif, en soulignant que  l’évolution de «l’épidémie de dengue en cours devrait se maintenir au cours des semaines à venir avec les conditions météorologiques actuelles propices au développement du moustique vecteur ».

    Une lutte compliquée

    Il n’existe à ce jour aucun traitement contre le virus de la Dengue, et de récents essais pour la mise en place d’un vaccin contre la Dengue se sont soldés par un échec face à la difficulté que présente ce virus : il existe 4 souches différentes qui rendent le traitement par un seul vaccin quasi-impossible pour le moment.

    Face à l’absence de traitement, la prévention demeure le moyen le plus efficace de prévenir la transmission du virus. Bien que les stratégies de lutte aient parfois permis de limiter la transmission du virus, les épidémies de Dengue continuent de gagner de nouvelles zones géographiques, et comme le rappelle l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « Il existe un besoin grandissant en santé publique d’interventions préventives efficaces contre la dengue, une maladie causée par 4 virus correspondant aux sérotypes 1 à 4. Disposer d’un vaccin sûr, abordable et efficace contre les 4 souches du virus de la dengue représenterait une avancée majeure dans la lutte contre cette maladie et un outil important pour atteindre l’objectif de l’OMS consistant à réduire d’au moins 25% la morbidité due à cette maladie et d’au moins 50% la mortalité associée d’ici 2020. »

    Les conseils de l’OMS face à l’épidémie de Dengue

    L’OMS rappelle également les meilleures stratégies pour empêcher ou prévenir la transmission du virus de la Dengue :

    -empêcher les moustiques d’accéder aux habitats de ponte par la gestion et la modification de l’environnement;

    -éliminer les déchets solides de manière appropriée et de supprimer les habitats artificiels résultant de la présence humaine;

    -couvrir, de vider et de nettoyer les récipients de stockage domestique de l’eau chaque semaine;

    -répandre des insecticides appropriés sur les récipients extérieurs de stockage de l’eau;

    -utiliser des dispositifs de protection individuelle dans les foyers, tels que moustiquaires, vêtements à manches longues, matériaux traités avec un insecticide, serpentins anti-moustiques et vaporiseurs;

    -améliorer la participation et la mobilisation des communautés en faveur d’une lutte antivectorielle durable;

    -épandre des insecticides sous forme de pulvérisations spatiales pendant les flambées en tant que mesure de lutte antivectorielle d’urgence;

    -surveillance et suivi actifs des vecteurs devront être exercés pour déterminer l’efficacité des interventions de lutte.

     

    carte dengue 2016 OMS

  • L’OMS signale la progression spectaculaire de la dengue dans le monde.

    L’OMS signale la progression spectaculaire de la dengue dans le monde.

     

     

    Transmise par les moustiques, la dengue est une infection provoquant des symptômes comparables à la grippe et peut entraîner la mort dans sa forme sévère. Cette maladie virale qui d’après l’OMS a progressé de manière spectaculaire dans le monde entier au cours des dernières décennies, est désormais endémique dans plus de 100 pays en Afrique, dans les Amériques, en Méditerranée orientale, en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique.

    Le moustique vecteur de ce virus est l’Aedes Aegypti, il est également porteur du Zika, et est aujourd’hui présent dans toutes les zones tropicales et subtropicales.

    La dengue à des symptômes de types grippes tels qu’une poussée brutale de forte fièvre (40°), souvent accompagnée de maux de tête, de nausées, de vomissements, de douleurs articulaires et musculaires voire d’une éruption cutanée ressemblant à celle de la rougeole. Dans sa forme la plus sévère, la dengue peut être hémorragique et entraîner la mort, en particulier chez les enfants.

    On compte quatre catégories de virus de la dengue: DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4. Ainsi, une fois guéri, le malade est immunisé à vie mais seulement contre le type de virus qui l’a infecté.

     

    Une expansion du virus alarmante

    Le nombre de cas dans le monde a été multiplié par 30 ces cinquante dernières années. Ainsi, la dengue est désormais la maladie virale transmise par les moustiques qui “se répand le plus rapidement” dans le monde, selon l’OMS. Et aucun traitement à ce jour n’existe pour soigner la dengue.

    D’après une étude britannique (publiée dans la revue Nature en avril 2013) il y aurait environ 390 millions de personnes infectées chaque année par la dengue, dont 96 millions développent véritablement la maladie.

    Un demi-million de personnes sont atteintes chaque année par sa forme sévère et nécessitent une hospitalisation, selon l’OMS. Parmi ceux-ci “environ 2,5% meurent”. Aucun traitement n’existe à ce jour pour soigner ce virus.

     

     

    http://www.boursorama.com/actualites/dengue-grippe-tropicale-en-forte-expansion-dans-le-monde-bb295cd45b10f5eba781d4e1272b24cc
  • Des moustiques OGM pour lutter contre la dengue

    Des moustiques OGM pour lutter contre la dengue

    Une nouvelle invention défraie la chronique depuis deux ans, depuis qu’elle a été expérimentée une première fois à grande échelle au Brésil. Pays où la dengue bat chaque année des records (plus d’1 million de cas en 2014). L’introduction dans l’environnement naturel d’espèces de moustiques mâles génétiquement modifiés. Ceux-ci, quand ils s’accouplent aux femelles, transmettent une maladie génétique aux œufs, qui condamnent ces derniers à la mort, avant même de devenir adultes.

    “Maladie génétique”, “organismes génétiquement modifiés”, il en faut moins pour mobiliser les associations environnementalistes qui s’inquiètent de manière logique : a t-on fait tous les tests nécessaires pour s’assurer que ces “insectes mutants” ne risquent pas de se  transmettre ailleurs, plus loin dans l’environnement, voir sur l’être humain ? Ces inquiétudes sont d’autant plus légitimes qu’aucun groupe d’experts indépendants n’a pu évaluer les résultats des recherches effectuées par la société Oxitec qui les commercialise.

    Après le Brésil, la Floride

    Au Brésil, 2015 sera la 3ème saison d’application de la méthode : Oxitec affirme avoir eu 90% d’efficacité sur les zones infestées traitées. Et les expériences sont menées chaque année à plus grande échelle.

    La Floride envisage, elle aussi, de démarrer une phase de test, malgré l’opposition exprimée par des pétitions ayant réuni près de 150 000 signatures. L’Etat Américain a connu 1 cas de dengue autochtone en 2014, et estime la menace suffisante pour chercher à élargir les méthodes de lutte contre les moustiques. En effet, si les solutions d’Oxitec sont efficaces, elles pourraient s’appliquer dans des zones stratégiques (zones d’habitat près de l’eau) et permettre, si ce n’est une éradication complète, au moins une baisse de la consommation d’insecticides plus ou moins chimiques…
    D’autant  plus que la communauté scientifique, à l’image d’Anna-Bella Failloux en France, entomologiste à l’Institut Pasteur, reconnait que les moustiques ont une grande capacité d’adaptation et développent des résistances aux insectes actuels. De son côté, l’Entente Interdépartementale de Démoustication des départements Méditerranéens se plaignait en mars dernier du peu de choix qu’ils avaient dans la liste des insecticides autorisés et demandait à pouvoir élargir le spectre.

    Les moustiques génétiquement modifiés bientôt en France ?

    Ce n’est pas encore d’actualité, pour les raisons évoquées ci-dessus : pas assez de garanties sur l’impact de ces introductions sur l’environnement, nous rappelle Madame Failloux de l’Institut Pasteur. Mais celle-ci reconnait aussi qu’au vu du problème posé et de l’absence  de solutions suffisamment efficaces, aucune piste de recherche ne doit être écartée.
    D’autant plus que l’introduction dans la nature d’insectes stérilisés n’est pas nouvelle, puisqu’elle fut appliquée avec succès aux lucilies bouchères mâles dans les années 50, dans ce même état de Floride. Il est vrai que la stérilisation s’était faite par irradiation… et non par modification génétique de l’espèce.

    La Floride est toujours en pointe dans ces combats contre les moustiques. Depuis 2013, elle teste aussi l’usage de drônes pour détecter des zones de ponte en eaux peu profondes afin de prévenir de potentielles proliférations.

    En attendant des résultats probants, la meilleure solution pour se protéger est encore la protection individuelle, avec des lotions fabriquées à partir de principes actifs reconnus efficaces et recommandés officiellement par l’OMS et les normes européennes (icaridine, IR3535…).

  • Bulletin épidémiologique du 19 février

    Bulletin épidémiologique du 19 février

     

    Epidemie au 19.02.2015Légende de la carte :

    Rouge = Dengue
    Jaune = Chikungunya
    Bleu = Paludisme
    Gris = West Nile
    Vert = Autres maladies

     

    Ce bulletin réunit les nouveaux événements épidémiques dont les moustiques sont vecteurs, déclarés par les organismes suivants : INVS (Institut de Veille Sanitaire), ECDC (European Center for Disease Prevention and Control), l’Institut Pasteur, mesvaccins.net, le CNEV (Centre National d’Expertise sur les Vecteurs), ISID (International Society for Infectious Diseases). Il ne prétend pas être exhaustif et peut encore comporter des erreurs. Les personnes intéressées par un pays en particulier pourront aussi consulter les cartes vigilance-moustiques indiquant les territoires à risque pour chaque maladie.

    • Dengue :

    – Asie :

    Malaisie (au 7 février) : 15 039 cas, soit une hausse de 59% par rapport à l’année dernière à la même période. Entre le 1er et le 7 février, 3 037 cas ont été déclarés, avec 8 décès.
    Chine : L’épidémie de dengue dans la province du Guangdong touche à sa fin et devrait être terminée à la fin décembre 2014. Au 15 décembre, 45 171 cas confirmés en laboratoire et cliniques, dont 5 décès, ont été signalés dans 20 villes.
    Indonésie (au 2 février) : La dengue est déclarée endémique dans 34 des 50 sous-districts. 11 cas. 1 décès.
    Inde (au 27 janvier) : Etat du Tamil Nadu : 95 cas. 9 décès.
    Taïwan : plus de 15 000 cas en 2014, contre moins de 900 cas en 2013. Cependant, la tendance récente a été décroissante.
    Singapour : L’activité de la dengue montre une tendance saisonnière marquée avec une baisse progressive des cas des semaines 38-47. Cependant, depuis la semaine 48, le nombre de nouveaux cas a fluctué, avec une légère augmentation au cours des dernières semaines.
    Sri Lanka : Plus de 6000 cas en 5 semaines. 11 décès.

    – Pacifique :

    Fidji (au 13 février) : Division nord : 130 cas. Division ouest : 30 cas.
    Polynésie française : Une épidémie de DENV-1 est toujours en cours avec 13 nouveaux cas confirmés, dont 1 cas DENV-3 (au 21 décembre). Dans l’ensemble, le nombre de cas hebdomadaire de cas a diminué.
    Tonga (au 2 février) : 33 cas. Les villes les plus touchées sont : Tongatapu 13 cas, Vava’u 12 cas, Ha’apai 4 cas.
    Vanuatu : 1 561 cas suspects. 2 décès.
    Iles Salomon : 1 872 cas.
    Tuvalu : 408 cas suspects.
    Nouvelle Calédonie : 334 cas.
    Nauru : 251 cas suspects.
    Australie : 11 cas depuis le 11 décembre, dans la région de Cairns.
    Fidji : 72 cas dans le Nord.

    – Amérique / Caraïbes : 

    Bolivie (au 18 février) : 160 cas. Les départements les plus touchés sont la partie Nord de La Paz, Santa Cruz, Cochabamba, Pando et Beni.
    Honduras (au 16 février) : Plus de 600 cas en 6 semaines, mais en incluant des cas de chikungunya, étant donné qu’il n’y a pas de données chiffrées spécifiques à chacune de ces maladies.
    Colombie (au 15 février) : Au moins 100 cas par semaine.
    Mexique (au 15 février) : Etat de Sinaloa : 10 cas dans 4 municipalités. San Luis Rio Colorado, Etat de Sonora : 52 cas.
    Brésil (au 7 février) : 40 916 cas. 6 décès. L’Etat le plus touché est Acre.  Etat de Santa Catarina : 58 cas. Etat de Sao Paulo : 1 368 cas suspects et 220 cas confirmés. Bauru : 112 cas dont 87 cas autochtones. Bebedouro : 244 cas confirmés. Campinas : 1 177 cas suspects. 211 cas confirmés. Catanduva : 1 004 cas. 6 décès. Dracena : 449 cas confirmés. Itapira : 1 715 cas. Limiera : 1 438 cas dont 1 391 autochtones. Marilla : 1 827 cas. L’état d’urgence a été déclaré. Paraguacu : 952 cas. Parajui : 68 cas suspects. 101 cas confirmés. Ribeirao Preto : 49 cas confirmés. Rio Claro : 1 074 cas confirmés. Sorocaba : 547 cas confirmés. Votorantim : En une semaine, augmentation de 52 à 107 cas. L’état d’urgence a été déclaré. Candido Mota : 282 cas. L’état d’urgence a été déclaré.
    Saint Martin (au 3 février) : Pour les semaines 3 et 4, respectivment 50 et 53 cas.
    Pérou (au 21 janvier) : 88 cas probables.
    Costa Rica (au 18 décembre) : 972 cas, dont 27 sérieux. Les villes les plus touchées sont Huetar Caribe et Brunca.
    République Dominicaine (au 28 janvier) : 5 994 cas. 58 décès.
    Venezuela : 75 020 cas. Les Etats les plus touchés sont Zulia (7 378 cas), Miranda ( 5 306 cas), District capital (5 842 cas), Merida (4 888 cas), Tachira (4 097 cas), Aragua ( 4 722 cas), Bolivar (3 356 cas), Monagas (3 062 cas)  et Yaracuy (3 109 cas).
    Etats-Unis : le nombre de nouvelles a chuté en 2014 (398 cas), comparativement à 2013 (543 cas). Dans l’Etats de Floride, 80 cas importés et 6 cas acquis localement ont été signalés, tous de Miami-Dade County.
    Guyane : L’activité liée à la dengue est restée très calme sur l’ensemble du territoire guyanais de la mi-octobre 2014 à début janvier 2015. Sur cette période, les nombres de cas cliniquement évocateurs et de cas probables et confirmés de dengue se sont maintenus à des niveaux stables et faibles, habituellement observés en période inter-épidémique. Un foyer a été identifié à Cayenne. Il s’agit d’un foyer de cas confirmés de dengue à sérotype DEN-1, seul sérotype identifié sur cette période. La situation épidémiologiques correspond à la phase 1 du Psage : “cas sporadiques”.
    Equateur : 163 cas confirmés.
    El Salvador : 147 nouveaux cas et 2 de fièvre hémorragique durant les 2 premières semaines de janvier.
    Col

    – Afrique :

    Sénégal : la dengue a été signalée dans certaines régions du Sénégal selon le ministre sénégalais de la santé et de l’action sociale.

    • Chikungunya : 

    –  Amérique / Caraïbes :

    Près d’1,2 millions de cas suspects et confirmés de chikungunya ont été enregistrés dans les territoires des Caraïbes et du reste de l’Amérique, depuis le début de l’épidémie en décembre 2013.

    Bermudes (au 23 janvier) : 10 cas importés confirmés.
    Canada (au 30 janvier) : 320 cas importés confirmés.
    Mexique (au 23 janvier) : 198 cas autochtones confirmés. 16 cas importés confirmés.
    Etats-Unis (au 16 janvier) : 11 cas autochtones confirmés. 2 333 cas importés confirmés.
    Alabama : 16 cas importés confirmés.
    Arizona : 12 cas importés confirmés.
    Arkansas : 6 cas importés confirmés.
    Californie : 46 cas importés confirmés.
    Colorado : 13 cas importés confirmés.
    Connecticut : 31 cas importés confirmés.
    Delaware : 7 cas importés confirmés.
    District de Colombie : 14 cas importés confirmés.
    Floride : 11 cas autochtones confirmés. 384 cas importés confirmés.
    Géorgie : 26 cas importés confirmés.
    Hawaï : 7 cas importés confirmés.
    Idaho : 1 cas importé confirmé.
    Illinois : 13 cas importés confirmés.
    Indiana : 23 cas importés confirmés.
    Iowa : 4 cas importés confirmés.
    Kansas : 12 cas importés confirmés.
    Kentucky : 23 cas importés confirmés.
    Louisiane : 12 cas importés confirmés.
    Maine : 5 cas importés confirmés.
    Maryland : 52 cas importés confirmés.
    Massachusetts : 124 cas importés confirmés.
    Michigan : 16 cas importés confirmés.
    Minnesota : 24 cas importés confirmés.
    Mississippi : 8 cas importés confirmés.
    Missouri : 14 cas importés confirmés.
    Nebraska : 6 cas importés confirmés.
    Nevada : 1 cas importé confirmé.
    New Hampshire : 13 cas importés confirmés.
    New Jersey : 160 cas importés confirmés.
    Nouveau Mexique : 2 cas importés confirmés.
    New York : 533 cas importés confirmés.
    Caroline du Nord : 34 cas importés confirmés.
    Ohio : 36 cas importés confirmés.
    Oklahoma :11 cas importés confirmés.
    Oregon : 5 cas importés confirmés.
    Pennsylvanie : 86 cas importés confirmés.
    Rode Island : 34 cas importés confirmés.
    Caroline du Sud : 18 cas importés confirmés.
    Dakota du Sud : 2 cas importés confirmés.
    Tennessee : 38 cas importés confirmés.
    Texas : 64 cas importés confirmés.
    Utah : 2 cas importés confirmés.
    Vermont : 3 cas importés confirmés.
    Virginie : 46 cas importés confirmés.
    Washington : 10 cas importés confirmés.
    Virginie Ouest : 2 cas importés confirmés.
    Wisconsin : 11 cas importés confirmés.
    Costa Rica (au 23 janvier) : 100 cas autochtones confirmés. 36 cas importés confirmés.
    El Salvador (au 23 janvier) : 137 498 cas suspects. 157 cas autochtones confirmés.
    Guatemala (au 28 novembre) : 21 859 cas suspects. 198 cas autochtones confirmés.
    Honduras (au 21 novembre) : 1 381 cas suspects. 9 cas autochtones confirmés.
    Nicaragua (au 23 janvier) : 2 727 cas suspects. 1 918 cas autochtones confirmés. 40 cas importés confirmés. L’épidémie de chikungunya qui s’étend dans les Antilles touche le Nicaragua depuis septembre 2014. Le ministère de la santé a enregistré de nombreux cas en janvier 2015. Il a pris des mesures de prévention et de contrôle du chikungunya et de la dengue. Le département de Managua est le plus touché.
    Panama (au 21 novembre) : 32 cas autochtones confirmés. 28 cas importés confirmés.
    République Dominicaine (au 3 janvier) : 539 099 cas suspects. 84 cas autochtones confirmés. 6 décès.
    Cuba (au 17 octobre) : 20 cas importés confirmés.
    Porto Rico (au 23 janvier) : 22 038 cas suspects. 4 326 cas autochtones confirmés. 31 cas importés confirmés. 13 décès.
    Guyane française (au 30 janvier) : L’ARS a annoncé le premier décès lié à cette épidémie. Une femme guyanaise d’une quarantaine d’années est décédée après avoir contracté le Chikungunya en Guyane. Le décès remonte à la nuit du 7 au 8 février, au cours de son évacuation sanitaire vers Fort-de-France, en Martinique.
    Guadeloupe : L’épidémie est terminée depuis la troisième semaine de novembre.
    Martinique : La tendance à la baisse se poursuit. Le Cellule de gestion du 8 janvier a acté un passage en phase 4 du Psage : fin d’épidémie.
    Saint Barthélémy (au 30 janvier) : 1 665 cas suspects. 142 cas autochtones confirmés. La reprise épidémique observée depuis début novembre 2014 semble marquer le pas au cours des troisième et quatrième semaine de janvier. La surveillance des indicateurs épidémiologiques au cours des prochaines semaines permettra de confirmer ou non la tendance décroissante de la transmission virale.
    Saint Martin (au 30 janvier) : 5 280 cas suspects. 793 cas autochtones confirmés. 3 décès. L’ensemble des indicateurs montre que la transmission virale persiste sans marquer de véritable reprise épidémique. L’île est actuellement en phase 2 du Psage.
    Anguila (au 23 janvier) : 61 cas suspects. 52 cas autochtones confirmés. 2 cas importés confirmés.
    Aruba (au 16 janvier) : 740 cas suspects. 205 cas autochtones confirmés. 12 cas importés confirmés.
    Antigua et Barbuda (au 21 novembre) : 1 414 cas suspects. 18 cas autochtones confirmés.
    Dominique (au 14 novembre) : 3 588 cas suspects. 173 cas autochtones confirmés.
    Bahamas (au 9 janvier) : 95 cas autochtones confirmés. 5 cas importés confirmés.
    La Barbade (au 6 février) : 1 742 cas suspects. 121 cas autochtones confirmés. 8 cas importés confirmés. 2 décès.
    Iles Caïman (au 16 janvier) : 170 cas suspects. 44 cas autochtones confirmés. 3 cas importés confirmés.
    Guyana (au 16 janvier) : 5 310 cas suspects. 105 cas autochtones confirmés.
    Jamaïque (au 6 février) : 1 643 cas suspects. 87 cas autochtones confirmés. 2 cas importés confirmés.
    Trinité-et-Tobago (au 23 janvier) : 303 cas autochtones confirmés.
    Montserrat (au 28 novembre) : 59 cas suspects. 14 cas autochtones confirmés.
    Sainte Lucie (au 5 décembre) : 678 cas suspects. 199 cas autochtones confirmés.
    Saint Vincent-et-les-Grenadines (au 21 novembre) : 1 219 cas suspects. 170 cas autochtones confirmés.
    Iles Vierges britanniques (au 21 novembre) : 347 cas suspects. 47 cas autochtones confirmés.
    Iles Vierges américaines (au 28 novembre) : 2 014 cas suspects. 262 cas autochtones confirmés. 6 cas importés confirmés. 1 décès.
    Suriname (au 19 septembre) : 594 cas autochtones confirmés. 14 cas importés confirmés. 1 décès.
    Iles Turks et Caïques (au 2 décembre) : 197 cas suspects. 19 cas confirmés.
    Bolivie (au 9 février) : Le Service départemental de santé du département de Santa Cruz a déclaré les 2 premiers cas autochtones dans le pays.
    Colombie (au 23 janvier) : 142 583 cas suspects. 1 236 cas autochtones confirmés. 26 cas importés. 3 décès.
    Pérou (au 6 février) : 32 cas importés confirmés.
    Venezuela (au 19 décembre) : 34 642 cas suspects. 2 303 cas autochtones confirmés. 70 cas importés confirmés.
    Equateur (au 6 février) : 66 cas autochtones confirmés. 19 cas importés confirmés.
    Chili (au 19 décembre) : 17 cas importés confirmés.
    Argentine (au 23 janvier) : 46 cas importés confirmés.
    Brésil (au 10 octobre) : 173 cas autochtones confirmés. 37 cas importés confirmés. Les Etats les plus touchés sont Bahia (739 cas) et Amapa (531 cas).
    Paraguay (au 28 novembre) : 1 cas autochtone confirmé. 7 cas importés confirmés.

    – Europe : 

    France (au 30 novembre) : Voir Article.
    Royaume-Uni : 197 cas confirmés.
    Pays-Bas (à fin novembre) : 181 cas.

     – Pacifique :

    Polynésie française (au 25 janvier) : plus de 69 000 cas répertoriés depuis le 10 octobre 2014.

    Nouvelle Calédonie : La Nouvelles Calédonie ne rapporte pas une épidémie majeure de chikungunya. Au 16 décembre, 25 cas importés de Polynésie et 2 cas autochtones avaient été rapportés.

    Iles Samoa : Selon le ministère de la santé, l’épidémie de chikungunya continue de croître. Le nombre de personnes infectées par le virus a atteint 3135 personnes, dont 333 ont été rapportés la semaine dernière par les hôpitaux. Les derniers chiffres indiquent que 1,7% de la population des Samoa a été touché, avec une prédominance des contaminations féminines. Aucun décès.

    Iles Cook : 3 premiers cas autochtones.

    • Paludisme :

    Sud-Kivu : 200 cas enregistrés depuis début décembre, dont 5 décès.
    Inde : Dans l’Etat du Karnakata, une augmentation des cas de paludisme dans les districts de Dakshina Kannada (8 240 cas) et d’Udupi (1 639 cas) constitue un sujet de préoccupation pour les autorités sanitaires. Les deux districts ont déclaré plus de 9 800 cas en 2014, soit plus de la moitié des cas déclarés dans l’ensemble de l’Etat, qui a enregistré un total de 12 141 cas. Même si Plasmodium vivax reste très largement majoritaire (7 521 cas), l’augmentation de 45% du nombre de cas dus à Plasmodium falciparum (719 cas) constitue une deuxième source de préoccupation. Le paludisme est endémique dans de grandes parties de l’Inde , mais avec des niveaux d’intensité de transmission très différents. La partie sud de l’Etat du Karnakata est généralement considérée comme une zone à faible risque, et par conséquent ce rapport est particulièrement préoccupant.

    • West Nile virus :

    Au 20 novembre, 74 cas humains de West Nile virus ont été enregistrés dans l’Union Européenne. Et 136 cas dans les pays voisins, depuis le début de l’épidémie.
    Depuis la semaine 43, aucun nouveau cas de West Nile virus n’a été enregistré dans les Etats membres de l’Union Européenne. La surveillance de la transmission du virus est donc clôturée pour l’année 2014.

    Italie : 24 cas dans les provinces suivantes : Bologne (4 cas), Parme (1 cas), Crémone (3 cas), Modène (2 cas), Reggio nell’Emilia (1 cas), Vérone (1 cas), Pavie (5 cas), Mantova (2 cas), Lodi (2 cas), Piacenza (2 cas) et Brescia (1 cas).
    Roumanie : 23 cas dans les districts de Mures (2 cas), Olt (6 cas), Constanta (1 cas), Ialomita (1 cas), Bucuresti (1 cas), Dambovita (1 cas), Dolj (3 cas), Galati (1 cas), Giurgiu (1 cas), Teleorman (2 cas), Sibiu (1 cas), Braila (1 cas), Iasi (1 cas) et Valcea (1 cas).
    Hongrie : 11 cas dans les régions suivantes : Budapest (4 cas), comté de Csongrad (2 cas), comté de Pest (1 cas), comté de Jasz-Nagykun-Szolnok (1 cas), comté de Bekes (1 cas), comté de Hajdu-Bihar (1 cas) et comté de Bacs-Kiskun (1 cas).
    Autriche : 1 cas autochtone à Vienne.
    Grèce : 15 cas humains depuis le début de la transmission du virus dans les villes suivantes : Attiki (2 cas), Ileia (6 cas), Rodopi (4 cas) et Xanthi (3 cas).
    Bosnie-Herzégovine : 13 cas en Republika Srpska, dans les villes suivantes : Banja Luka (4 cas), Trebijne (1 cas), Novi Grad (1 cas), Klujc (1 cas), Krupa na Uni (1 cas), Mrkonjic Grad (1 cas), Gornji Ribnik (1 cas), Teslic (1 cas), Laktasi (1 cas) et Prijedor (1 cas).
    Serbie : 76 cas dans les régions suivantes : Belgrade (35 cas), district de Juzno-backi (5 cas), Nisavski (1 cas), Kolubarski (4 cas), Sremski (6 cas), Juzon-banatski (19 cas), Podunavski (4 cas), Raski (1 cas) et Sumadijski (1 cas).
    Russie : 29 cas dans les oblasts suivants : Saratovskaya (9 cas), Samarskaya (6 cas), Volgogradskaya (5 cas), Astrakhanskaya (3 cas), Belgorodskaya (1 cas), Altayskiy Kray (1 cas), Chelyabinskaya (1 cas) et Voronezhskaya (3 cas).
    Israël : 17 cas dans les régions suivantes : district central (2 cas), district de Tel Aviv (4 cas), district de Haifa (3 cas), district sud (2 cas), Jérusalem (1 cas) et district nord (5 cas).
    Palestine (Bande de Gaza) : 1 cas.

    Brésil : le 9 décembre, les autorités sanitaires ont confirmé un 1er cas d’infection par le virus West Nile chez un agriculteur de la région de Piaui, au nord-est du pays. Depuis août 2014, date de la survenue des premiers symptômes, ce cas était considéré comme un cas suspect en cours d’investigation avant d’être confirmé par le laboratoire national de référence le 28 novembre 2014.

    • Encéphalite japonaise :

    Inde : Selon les données du ministère de la santé, l’encéphalite japonaise sévit régulièrement dans l’Etat d’Assam. De 2010 à 2014, le nombre de cas annuels a augmenté de 154 à 744, avec une hausse des décès de 41 à 160. La maladie est présente dans la totalité des 27 districts de l’Etat.
    Australie : Le diagnostic d’encéphalite japonaise a été confirmé chez un homme de 45 ans, au retour d’un voyage sur l’île de Bali en Indonésie. C’est le premier cas déclaré dans le Victoria, un Etat situé dans le sud du continent australien.

    • Ross River virus :

    Australie (au 12 février) : Le nombre d’infections de virus de Ross River dans le Queensland a plus que triplé à la même période de l’année dernière. Plus de 380 habitants du Queensland ont attrapé le virus depuis le début de l’année, contre seulement 120 en 2014 et 125 l’année précédente. Le coin sud-est a été le plus sévèrement touché, avec près de 150 cas dans les régions de Brisbane et 77 sur les Gold et Sunshine Coasts.

    • Fièvre jaune :

    Brésil : Selon le département de la santé, 2 cas de fièvre jaune ont été déclarés le 15 février à Alto Paraiso de Goias, à 400 km de Goiânia. Il s’agit d’un jeune homme de 22 ans résidant à Alto Paraiso de Goias, qui n’avait pas été vacciné. Symptomatique avec de la fièvre et des courbatures, il a consulté à l’hôpital local avant d’être transféré dans un établissement de santé à Goiânia, où il est décédé le 13 février. L’autre patient est un touriste itinérant belge qui a visité la ville et qui a présenté les premiers symptômes à Rio de Janeiro. Il a été placé en isolement avec mise en place de mesures de lutte anti-vectorielle. Il est en phase de convalescence.

  • Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : le point sur la saison 2014

    Cas (importés et autochtones) de dengue et de chikungunya : le point sur la saison 2014

    L’institut de Veille Sanitaire a publié ce lundi les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine ; le dernier point de la saison 2014.

    Ces chiffres montrent une nette augmentation du  nombre de cas suspects et confirmés, par rapport à 2013 (plus du triple). 2013 avait surtout vu des cas importés de dengue. Seul un cas isolé de dengue autochtone avait été diagnostiqué dans le département des Bouches-du-Rhône le 21 octobre 2013.

    Du 1er mai au 30 novembre 2014, 1492 cas suspects ont été déclarés par les différentes ARS concernées, dont 627 ont été confirmés :
    _ 163 cas importés de dengue, contre 188 en 2013, soit une baisse de 13%.
    _ 443 cas importés de chikungunya, contre 2 en 2013, soit une hausse de 22050%.
    _ 6 cas importés co-infectés.
    _ 4 cas autochtones de dengue, contre 1 en 2013, soit une hausse de 300%.
    _ 11 cas autochtones de chikungunya, contre 0 en 2013.

    4 cas autochtones de dengue ont été confirmés par le Centre National de Référence (CNR) des arbovirus en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Les 2 premiers, confirmés les 20 août et 11 septembre sont survenus dans le département du Var. Ils ne sont pas liés car de sérotype différents (sérotype 1 et sérotype 2). Les 3ème et 4ème cas, confirmés les 18 septembre et 3 octobre dans le département des Bouches-du-Rhône sont liés et constituent un foyer. Les 2 patients résident dans le même voisinage et ont le même sérotype de dengue : sérotype 2. Ils ne sont pas liés aux cas du Var.

    Les 11 cas autochtones de chikungunya ont été identifiés dans un même quartier de Montpellier (Hérault) et constituent un foyer de transmission. Les 5 premiers cas de ce foyer ont été confirmés par le CNR des arbovirus les 20 et 22 octobre. Les investigations épidémiologiques ont permis d’identifier 6 cas autochtones en lien avec ce foyer, portant le bilan à 11 cas.

    L’alerte a été levée dans les départements du Var, des Bouches-du-Rhône et de l’Hérault.

    Le dispositif de surveillance renforcée du chikungunya et de la dengue a pris fin le 30 novembre 2014.

    Dans l’attente de validation des derniers résultats biologiques, les cas se répartissent ainsi :

    Carte cas de dengue et de chik au 30.11.2014

    Tableau cas de dengue et de chik au 30.11.2014

     

  • Foyer épidémique de dengue dans les Bouches-du-Rhône : le département passe en alerte pourpre

    Foyer épidémique de dengue dans les Bouches-du-Rhône : le département passe en alerte pourpre

    Dans un communiqué daté du lundi 6 octobre, l’Agence Régionale de Santé des Bouches-du-Rhône précise qu’un deuxième cas autochtone de dengue, lié au premier cas en septembre à Aubagne, a été confirmé.

    Les Bouches-du-Rhône passent donc au niveau 3 du plan national de lutte anti-dissémination contre la dengue et le chikungunya, mis en place par le gouvernement.

    Définition du niveau 3

    Présence d’un foyer de cas humains autochtones dans un département dans lequel Aedes albopictus est implanté et actif.

    Définition de “foyer”

    Au moins 2 cas groupés dans le temps et l’espace.

     Statistiques Vigilance-moustiques du moustique tigre dans les Bouches-du-Rhône

    Depuis que Vigilance-moustiques existe, les Bouches-du-Rhône font partie des trois départements d’où nous parviennent le plus grand nombre de déclarations de cas.
    _ En 2014, au 6 octobre, les Bouches-du-Rhône sont le deuxième département, derrière l’Hérault, en nombre de déclarations de cas de moustiques, avec 96 cas signalés, juste devant le Var.
    _ 95% des cas déclarés concernent le moustique tigre.
    _ 81% des cas déclarés avec photo de moustique tigre ont été confirmés par l’EID.
    Les villes les plus “déclarantes” sont Marseille et Aix-en-Provence.
    Les Bouches-du-Rhône appartiennent à la région PACA, classée n°1 par l’InVS en termes de déclarations de cas importés confirmés de dengue et de chikungunya, avec 168 cas, devant Rhône-Alpes (128 cas).

    A cette occasion, l’ARS rappelle qu’elle ne peut lutter seule contre les risques épidémiques en question, et rappelle que la population reste le principal acteur de la lutte visant à limiter la prolifération des moustiques.

    Extrait du communiqué :

    1/ Eviter la prolifération du moustique

    Pour éviter que le moustique tigre se reproduise et prolifère, il faut détruire ses œufs, et donc supprimer les eaux dans lesquelles la femelle pond. Elle aime tout particulièrement les petits récipients où l’eau stagne. Parfois, quelques centilitres peuvent suffire pour qu’une femelle y dépose ses œufs. Il faut donc vider les eaux stagnantes.
    _ Éliminer les petites  réserves d’eau dans lesquelles celle-ci peut stagner. Les coupelles des plantes, les jouets des enfants… Dans les vases, remplacer l’eau par du sable humide. Changer l’eau de vos photophores au moins toutes les semaines.
    _ Bâcher ou recouvrir d’une moustiquaire les réserves d’eau (fût, bidon, bâche de piscine).
    _ Attention aux gîtes naturels : creux d’arbres, bambous cassés dont chaque tigre brisée et creuse devient alors un réceptacle. Ramasser les déchets verts ; eux aussi peuvent devenir des récipients d’eau et abriter les œufs du moustique.
    _ Etre vigilant et ranger à l’abri de la pluie tout ce qui peut contenir de l’eau (seau, arrosoir…).
    _ Changer l’eau des plantes et des fleurs au moins une fois par semaine ou plus si possible.
    _ Les réserves d’eaux pluviales doivent être fermées ou couvertes par une toile moustiquaire ou tout autre tissu.

    2/ Se protéger des piqûres

    Il est très important pour chacun de se protéger des piqûres de moustiques. Ces mesures sont également à suivre pendant la maladie au cours de la période pendant laquelle le virus est présent dans le sang. En se protégeant, le malade protège sa famille et ses proches en prévenant la transmission du virus par la piqûre des moustiques présents à la maison par exemple.

    Pour éviter les piqûres de moustiques, il est conseillé de :
    _ Porter des vêtements couvrants et amples et de les imprégner d’insecticide pour tissus.
    _ Appliquer les produits répulsifs conseillés par votre pharmacien.
    _ Dormir sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour tissus. Il existe des moustiquaires à berceau pour les nouveau-nés.
    _ Utiliser les diffuseurs électriques à l’intérieur des habitations.
    _ Utiliser les serpentins insecticides uniquement en extérieur.
    _ Si possible, brancher la climatisation ou la ventilation.

    3/ Se signaler à son médecin si on pense être porteur du virus de la dengue ou du chikungunya

  • Chikungunya : un champignon pour tuer les moustiques

    Chikungunya : un champignon pour tuer les moustiques

    Alors que la semaine dernière nous vous parlions de moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre la dengue, aujourd’hui, c’est d’un champignon dont nous allons parler… Un champignon tueur…

    Le LEPTOLEGNIA CHAPMANII, c’est son nom, serait capable d’éradiquer les virus de la dengue et du chikungunya en tuant les larves des moustiques vecteurs de ces maladies (Aedes albopictus, Aedes aegypti).

    La découverte émane de chercheurs argentins. Un champignon pourrait détruire les larves des moustiques transmetteurs de la dengue et du chikungunya, deux maladies infectieuses qui s’étendent un peu partout dans le monde.

    Alors qu’il n’existe aucun traitement à l’heure actuelle contre ces infections virales, le Leptolegnia chapmanii apparaît comme un champignon prometteur aux yeux des chercheurs de l’Université de La Plata, près de Buenos Aires.

    La raison ?

    Ce champignon s’adapte facilement à différents milieux aquatiques, eau propre ou non, indépendamment de la température. Il est, en outre, facile à cultiver à moindre coût. Sa principale force réside en son pouvoir de nuisance  sur 15 espèces de moustiques.

    Un insecticide puissant

    Une idée concrète germe dans l’esprit de Juan GARCIA, directeur de l’étude : pouvoir exploiter le champignon pour en faire “un insecticide biologique à grande échelle” version liquide ou pastille qui, versé dans l’eau, serait toxique et pourrait tuer les larves du moustique tigre. On pourrait ainsi  “contrôler la propagation du virus” explique Juan GARCIA.

    Alors, bientôt la fin du chikungunya ? …

    source : topsanté.com

  • Dengue : 1 cas autochtone dans le Var

    Dengue : 1 cas autochtone dans le Var

    L’Agence Régionale de Santé PACA et la préfecture du Var confirment un premier cas autochtone de dengue dans le département du Var.

    Définition d’un cas autochtone

    On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents.

    Il s’agit pour l’instant d’un cas unique et géographiquement isolé. La personne contaminée a consulté un médecin traitant et son état n’inspire aucune inquiétude.

    Le département du Var placé en niveau 2 du plan national anti-dissménation du chikungunya et de la dengue

    Définition du niveau 2 : premier cas autochtone

    L’Aedes albopictus est implanté et actif et les services de santé publique ont confirmé un cas humain autochtone de chikungunya ou de dengue suite à une transmission vectorielle locale.

    Actions prévues dans ce cas

    L’ensemble des actions du niveau 1 sont renforcées.

    Rappel des actions du niveau 1 :

    – déclenchement du plan départemental par le préfet
    – surveillance épidémiologique renforcée
    – prise en charge de l’information des professionnels de santé en lien avec la cellule départementale (ARS)
    – surveillance entomologique et interventions (EID désignées par le Conseil général)
    – actions de démoustication (larvicides, élimination des gîtes larvaires, adulticides)
    – communication mise en place
    * expliquer le rôle primordial de la prévention primaire, notamment l’élimination des gîtes
    * renforcer la mobilisation et l’implication de la population
    * faire prendre conscience de la nécessité d’adopter des mesures destinées à limiter la multiplication des moustiques vecteurs, et à prévenir toute circulation virale
    * informer les médias sur le fait que l’Etat et les collectivités locales sont mobilisées pour lutter conter la prolifération et la dissémination du moustique Aedes albopictus mais rappeler qu’ils ne peuvent pas lutter seuls
    * sensibiliser les professionnels de santé au diagnostic et à déclaration et en faire des relais de l’information.

    En sus, il convient d’éviter la circulation du virus et la formation d’un foyer épidémique en métropole. Diverses actions seront engagées selon l’origine supposée de la contamination et du potentiel virémique :

    – les enquêtes épidémiologiques autour des cas autochtones ou importés sont complétées par une recherche active des cas péri-domiciliaires
    – pour les cas autochtones, une recherche active de nouveaux cas auprès des médecins généralistes et des laboratoires de la zone concernée, y compris pour l’élimination des gîtes
    – l’ARS assure de la mise en alerte de la Cellule d’Aide à la Décision spécifique aux éléments et produits du corps humain. Son activation est décidée par l’agence nationale de sécurité du médicament et de produits de santé (AFSSAPS) qui envoie un courrier électronique à ses participants pour convocation et organisation d’une conférence téléphonique.
    – communication mise en place
    * renforcer en direction de la population générale les mesures destinées à limiter la multiplication des vecteurs et la circulation virale (protection individuelle, destruction méticuleuse des gîtes potentiels…)
    * informer la population sur les modalités de prise en charge pour ne pas saturer le système de soin
    * accentuer la sensibilisation des professionnels de santé à la déclaration obligatoire et au signalement de cas suspects, et leur donner les informations nécessaires au diagnostic, à l’évolution et au traitement de la maladie.

    Plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, rappels des différents niveaux d’alerte

    Niveau 0 : actions préalables au déclenchement du plan
    Niveau 1 : moustique implanté et actif
    Niveau 2 : premier cas autochtone
    Niveau 3 : plusieurs cas autochtones
    Niveau 4 : foyers de dissémination du virus
    Niveau 5 : épidémie