Tag: chikungunya

  • Cas importés de dengue et de chikungunya au 1er août 2014

    Cas importés de dengue et de chikungunya au 1er août 2014

    Cas importés de Dengue et Chikungunya en métropole : la situation région par région au 1er août 2014

    L’institut de Veille Sanitaire vient de publier les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.
    Ces chiffres montrent en premier lieu une nette augmentation du  nombre de cas de chikungunya par rapport à 2013, qui avaient surtout vu des cas importés de dengue (188 cas de dengue et 2 cas de chikungunya).

    Du 1er mai au 1er août, 624 cas suspects ont été déclarés par les différentes ARS concernées, dont 285 ont été confirmés :
    60 cas de dengue, 221 cas de chikungunya (soit 78% des cas recensés). Aucun cas autochtone n’a été déclaré (source InVS). On note une progression constante du nombre de cas importés. La région PACA totalise à elle seule près d’un tiers des cas confirmés.

     Carte cas de dengue et de chik vierge

    Tableau cas de dengue et de chik

    Vigilance-moustiques renouvelle ses conseils de protection aux voyageurs :

    1-Etre vigilant toute la journée : le vecteur de la dengue (l’AedesAlbopictus dit  le moustique tigre), est un moustique urbain, qui pique aussi le jour. Il ne suffit pas d’être vigilance le matin ou le soir…

    2-Utiliser des lotions pour la peau fabriqués à partir de principes actifs reconnus pour leur efficacité (IR3535, ICARIDINE ,CITRIODIOL, DEET…)

    3-Porter des vêtements longs, amples et clairs, éventuellement imprégnés de produits spécialement développés pour les vêtements et tissus.

    4-Dormir sous des moustiquaires imprégnées de répulsifs anti-moustiques. Des moustiquaires pourront aussi être installées aux portes et aux fenêtres.

    5-En cas de poussée de fortes fièvres, de douleurs  articulaires ou musculaires…, n’hésitez pas à consulter un médecin immédiatement.

  • SLAP MOSQUITOES, l’Appli moustiques qui fait le “bzzzzzzzz”

    SLAP MOSQUITOES, l’Appli moustiques qui fait le “bzzzzzzzz”

    SLAP MOSQUITOES : l’heure de la revanche a sonné !
    Jouer pour apprendre à se défendre contre les moustiques, même le moustique tigre.

    SLAP MOSQUITOES, c’est le traitement recommandé à tous ceux que les moustiques rendent fous, ceux qui ont la haine contre ces culicidae qui vous bzzzzzzzzzz toute la nuit et piquent en traîtres, ceux pour qui un “bon moustique” est un moustique mort !

    Cet été, l’appli qui tue, c’est celle qui tue… les moustiques : SLAP MOSQUITOES

    Dans un jeu d’arcade en 2D au design léché, SLAP MOSQUITOES met en scène Slapman, un jeune garçon inspiré de l’univers manga, qui combat d’immondes moustiques dangereux, capables de tuer dès la 1ère piqûre.

    Ready to slap

                             

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    SLAP MOSQUITOES : Un jeu pédagogique

    SLAP MOSQUITOES est une application mobile très ludique, “mais pas que…”. Si elle fait monter l’adrénaline des joueurs, elle présente aussi un vrai contenu pédagogique. Construit autour de quatre prédateurs nommés ASSLEX (traduction assez libre de CULEX), MALARIAX, TIGER MOSQUITO ou ZOMBIE, le jeu explique au travers de leur biographie, l’univers et la dangerosité des moustiques ainsi que les risques sanitaires qu’ils représentent. Car ils ont tous un “viral power” !

    – ASSLEX représente la famille des Culex dont fait partie le Culex Pipiens, moustique commun et pourtant capable de transmettre le West Nile virus, virus endémique dans toute l’Amérique du Nord et dans une partie de l’Europe.
    – MALARIAX représente l’Anophèle, l’espèce principale porteuse de la malaria (autrement dit, le paludisme), la principale raison qui fait du moustique l’animal le plus dangereux pour l’homme (800000 morts en 2013).
    – TIGER MOSQUITO (moustique tigre en Français), et ses deux variantes Aedes Albopictus et Aedes Aegypti peuvent transmettre les virus de la dengue, du chikungunya et du zika.
    – ZOMBIE, dit “le Boss”, est un moustique contaminé. Il illustre le fait que pour qu’un moustique puisse transmettre une maladie, il faut d’abord qu’il soit infecté lui-même en ayant piqué auparavant un être vivant porteur du virus.

    Slap foret Slap plage

     

     

     

    SLAP MOSQUITOES est une application destinée aux jeunes comme aux adultes qui ne manque pas de piquant ! Si elle sensibilise les joueurs à la problématique des moustiques, elle porte également un message de prévention assorti des principaux conseils pour se protéger des moustiques :
    – Protections spéciales : des lotions pour la peau contenant un principe actif reconnu comme l’IR3535.
    – Tenue de combat : porter des vêtements longs, amples et clairs.
    – Conseil de survie : dormir sous une moustiquaire imprégnée d’anti-moustiques à l’efficacité prouvée (le citriodiol par exemple)
    – Tuer dans l’œuf : éliminer les eaux stagnantes, c’est là que les femelles pondent leurs œufs qui deviendront des centaines de moustiques.

    SLAP MOSQUITOES : Une création engagée

    L’application a été financée par Manouka, l’expert anti-moustiques, une marque d’anti-moustiques qui suit une démarche marketing originale et engagée dans :
    la lutte contre le paludisme dans des pays en situation d’urgence
    la pédagogie citoyenne en tant que sponsor officiel et fondateur du plan Vigilance-moustiques

    Avec SLAP MOSQUITOES, Manouka joue le jeu d’une communication décalée vers les jeunes, en assumant une présence intégrée dans le “game play” (son bracelet donne des pouvoirs magiques à Slapman).

    Crédits
    Les auteurs de SLAP MOSQUITOES assument la responsabilité artistique de la création de l’application
    – Auteurs-compositeurs : Antoine SIMONOTTI, Pierre VASSEUR, Stéphane ROBERT
    – Design : Wazo
    – Développement : Digitalmania
    Vigilance-moustiques SAS, éditeur de l’application, a apporté son savoir-faire dans la rédaction du contenu pédagogique de la biographie des moustiques.

     

  • Cas importés de dengue et de chikungunya en France métropolitaine : la situation au 25 juillet

    Cas importés de dengue et de chikungunya en France métropolitaine : la situation au 25 juillet

    Cas importés de Dengue et Chikungunya en métropole : la situation région par région au 25 juillet 2014

    L’institut de Veille Sanitaire vient de publier les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.
    Ces chiffres montrent en premier lieu une nette augmentation du  nombre de cas de chikungunya par rapport à 2013, qui avaient surtout vu des cas importés de dengue (188 cas de dengue et 2 cas de chikungunya).

    Du 1er mai au 25 juillet, 565 cas suspects ont été déclarés par les différentes ARS concernées, dont 251 ont été confirmés :
    58 cas de dengue, 189 cas de chikungunya (soit 75% des cas recensés). Aucun cas autochtone n’a été déclaré (source InVS). On note une progression constante du nombre de cas importés. La région PACA totalise à elle seule près d’un tiers des cas confirmés.

    Carte cas de dengue et de chik vierge

     

    Tableau cas de dengue et de chik

    Vigilance-moustiques renouvelle ses conseils de protection aux voyageurs :

    1-Etre vigilant toute la journée : le vecteur de la dengue (l’AedesAlbopictus dit  le moustique tigre), est un moustique urbain, qui pique aussi le jour. Il ne suffit pas d’être vigilance le matin ou le soir…

    2-Utiliser des lotions pour la peau fabriqués à partir de principes actifs reconnus pour leur efficacité (IR3535, ICARIDINE ,CITRIODIOL, DEET…)

    3-Porter des vêtements longs, amples et clairs, éventuellement imprégnés de produits spécialement développés pour les vêtements et tissus.

    4-Dormir sous des moustiquaires imprégnées de répulsifs anti-moustiques. Des moustiquaires pourront aussi être installées aux portes et aux fenêtres.

    5-En cas de poussée de fortes fièvres, de douleurs  articulaires ou musculaires…, n’hésitez pas à consulter un médecin immédiatement.

  • Chikungunya aux Antilles : la Sécurité Civile appelée en renfort !

    Chikungunya aux Antilles : la Sécurité Civile appelée en renfort !

    Alors que l’épidémie de chikungunya bat son plein dans l’archipel, les ministres de l’intérieur et des outres-mers, Bernard Cazeneuve et George Pau-Langevin ont décidé d’envoyer une équipe de la Sécurité Civile en renfort.

    Les deux équipes de 16 hommes sont arrivées mercredi soir en Guadeloupe. Ils interviendront en Martinique et en Guadeloupe aux côtés des équipes de l’ARS et des sapeurs-pompiers locaux.
    L’île de Saint Martin est aussi concernée. En effet, c’est là que les premiers cas de chikungunya avaient été diagnostiqués en décembre 2013. Ils avaient marqué l’arrivée de ce virus dans les Antilles.

    Les renforts de la Sécurité Civile, composés de sapeurs-pompiers spécialisés en intervention en milieu périlleux ont une mission spécifique : détruire les gîtes larvaires des moustiques vecteurs du virus, à savoir le moustique tigre. Ils interviennent d’ores et déjà sur les immeubles difficiles d’accès et à toit plat, entre autres des centres hospitaliers et des écoles accueillant des centres de vacances.
    Cette mission de trois semaines pourrait être reconduite si nécessaire.

    La situation aux Antilles

    Depuis le début de l’épidémie fin 2013, c’est plus de 280000 cas qui ont été répertoriés sur tout le territoire des Caraïbes.
    En Guadeloupe, les autorités ont recensés 52000 cas suspects, et plus de 43000 en Martinique.

  • L’EQUIPE DE FRANCE REÇOIT LES CONSEILS DE VIGILANCE MOUSTIQUES AVANT LE MONDIAL DU BRÉSIL

    France, le Vendredi 13 Juin 2014
    Chère Equipe de France,
    Vous êtes au Brésil, où une épidémie de dengue joue à domicile, en particulier dans certaines villes où vous allez jouer (comme RIO où se joue la finale !).

    VIGILANCE-MOUSTIQUES souhaite apporter sa pierre à votre réussite et vous donne quelques conseils tactiques pour une bonne défense contre les moustiques :
    1- REQUIPE DE FRANCEestez attentif de jour comme de nuit : le moustiqutigre (enfin son cousin qu’on trouve en Amérique) ne            prend pas de repos.

    2- Demandez à votre équipementier des vêtements                longs, amples et clairs, que vous pouvez
    même imprégner de produits spéciaux pour les tissus :          certes, pour jouer au football, ce n’est pas simple, mais il      faut savoir ce que l’on veut. Et pour les sponsors, vous          n’avez qu’à les recoudre par-dessus…

    3- Mettez des lotions pour la peau avec un principe actif      reconnu efficace (IR3535, Icaridine…).
    Si vous transpirez (ce qui peut vous arriver ;-)) n’hésitez pas à vous en remettre autant      que de besoin. A tout hasard, nous vous envoyons 30 flacons de lotion tropicale + 30          flacons de lotion « vêtement-tissus » de notre sponsor MANOUKAL’expert anti-                 moustiques, qui a passé tous les tests d’efficacité nécessaires pour être vendu en               pharmacie, y compris contre le moustique tigre.
    4- Utilisez les moustiquaires imprégnées de produits anti-moustiques comme la perméthrine. Attention, vous n’êtes pas obligé de jouer avec, c’est juste la nuit, pour vous protéger quand vous êtes dans votre lit, pour dormir ou bien pour….réviser vos prochains matchs.
    5- Pour faire monter l’adrénaline et vous défouler, vous pouvez enfin télécharger l’application « Slap Mosquitoes » : vous verrez, vous pouvez tuer un maximum de moustiques en les écrasant à coups de poing magiques…Les Asslex
    (traduction assez libre de « Culex » en Français), les Malariax et autres Zombies explosent littéralement sous vos frappes.

    On vous souhaite bien-entendu le meilleur, mais attention : vous aussi, vous pouvez nous rendre « dengue » !
    Allez les Bleus !!!

  • Virus Zika : Le 3ème virus dont le moustique Tigre est vecteur potentiel

    Virus Zika : Le 3ème virus dont le moustique Tigre est vecteur potentiel

    En Janvier dernier nous publiions déjà un article sur le virus Zika dans le cadre des nouveaux virus qui menacent l’Europe. Il connaissait alors une épidémie majeure dans la zone pacifique sur les 4 territoires (Polynésie Française, ile de la Réunion, Ile Cook, ile de Pâques).

    Depuis, l’IRD a poursuivi ses études et prouvé 2 choses :

    1-le virus Zika est susceptible d’être transmis non seulement par l’Aedes Aegypti  mais aussi par le moustique tigre, (l’Aedes Albopictus), cette espèce particulièrement invasive et qui colonise la France et capable de transmettre 2 autres arbovirus : la dengue et le chikungunya.

    2-Le virus Zika est plus fréquent qu’on ne le croyait. On l’avait peu souvent mis en évidence, mais parce qu’il se confond avec la dengue ou le chikungunya. En ré-analysant par exemple l’épidémie de dengue et de chikungunya du Gabon en 2007, les scientifiques de l’IRD ont découvert que Zika était autant responsable que la dengue ou le chikungunya  parmi les cas recensés.

    Dans son étude, l’IRD conclut : « l’expansion géographique rapide de cette espèce invasive en Afrique, en Europe et en Amérique laisse craindre un risque de propagation de la fièvre Zika dans le monde, y compris dans le Sud de la France ».

    Zika, Dengue et Chikungunya sont en fait assez semblables
    CaptureUne étude clinique comparée réalisée lors de l’épidémie de yapen 2007 se résume dans le tableau ci-dessous. Les symptômes étant assez proches, des erreurs de diagnostic sont certainement possible: après une période d’incubation de 3 à 12 jours, les signes suivants persistent de 2 à 5 jours : arthralgies, œdèmes des extrémités, fièvres, céphalées, douleur rétro-orbitaires, conjonctivite et éruption maculo-papulaire, vertiges, myalgies, troubles digestifs.

     

    Historique du Virus Zika

    1947 : Le virus Zika a été identifié pour la première fois en Ouganda, d’abord chez les singes rhésus en 1947, puis sur l’homme en 1952. Il tient son nom d’une forêt proche de Kampala. De 1947 à 2007, la circulation du virus chez le moustique, le singe et l’homme a été enregistrée dans 14 pays.

    2007 : Epidémie sur les îles de Yap et au Gabon. Des cas sporadiques ont été enregistrés chez des voyageurs (Thaïlande, Cambodge, Indonésie, Nouvelle Calédonie) .

    Octobre 2013 – Avril 2014 : vaste épidémie d’abord en Polynésie Française, puis sur les 4 territoires du Pacifique. Pour la première fois, ont été observées dans cette épidémie des formes sévères à type de manifestations neurologiques graves, essentiellement des syndromes de Guillain-Barré (n=53) et des complications auto-immunes (7 patients), sanssavoir si celles-ci sont dues à Zika seul, sachant que les territoires concernés connaissaient dans le même temps une épidémie de dengue.

    Les échanges soutenus qu’a la France avec deux de ces territoires ont incité les autorités sanitaires à appeler à la plus grande vigilance (Bulletin Hebdomadaire International de l’INVS du 15 au 21 janvier 2014), en particulier dans les pays (dont la France) où les moustiques vecteurs (famille des Aedes) sont présents.

     

  • Virus Zika : Le 3ème virus dont le moustique Tigre est vecteur potentiel

    Virus Zika : Le 3ème virus dont le moustique Tigre est vecteur potentiel

    En Janvier dernier nous publiions déjà un article sur le virus Zika dans le cadre des nouveaux virus qui menacent l’Europe. Il connaissait alors une épidémie majeure dans la zone pacifique sur les 4 territoires (Polynésie Française, ile de la Réunion, Ile Cook, ile de Pâques).

    Depuis, l’IRD a poursuivi ses études et prouvé 2 choses :

    1-le virus Zika est susceptible d’être transmis non seulement par l’Aedes Aegypti  mais aussi par le moustique tigre, (l’Aedes Albopictus), cette espèce particulièrement invasive et qui colonise la France et capable de transmettre 2 autres arbovirus : la dengue et le chikungunya.

    2-Le virus Zika est plus fréquent qu’on ne le croyait. On l’avait peu souvent mis en évidence, mais parce qu’il se confond avec la dengue ou le chikungunya. En ré-analysant par exemple l’épidémie de dengue et de chikungunya du Gabon en 2007, les scientifiques de l’IRD ont découvert que Zika était autant responsable que la dengue ou le chikungunya  parmi les cas recensés.

    Dans son étude, l’IRD conclut : « l’expansion géographique rapide de cette espèce invasive en Afrique, en Europe et en Amérique laisse craindre un risque de propagation de la fièvre Zika dans le monde, y compris dans le Sud de la France ».

    Zika, Dengue et Chikungunya sont en fait assez semblables
    CaptureUne étude clinique comparée réalisée lors de l’épidémie de yapen 2007 se résume dans le tableau ci-dessous. Les symptômes étant assez proches, des erreurs de diagnostic sont certainement possible: après une période d’incubation de 3 à 12 jours, les signes suivants persistent de 2 à 5 jours : arthralgies, œdèmes des extrémités, fièvres, céphalées, douleur rétro-orbitaires, conjonctivite et éruption maculo-papulaire, vertiges, myalgies, troubles digestifs.

     

    Historique du Virus Zika

    1947 : Le virus Zika a été identifié pour la première fois en Ouganda, d’abord chez les singes rhésus en 1947, puis sur l’homme en 1952. Il tient son nom d’une forêt proche de Kampala. De 1947 à 2007, la circulation du virus chez le moustique, le singe et l’homme a été enregistrée dans 14 pays.

    2007 : Epidémie sur les îles de Yap et au Gabon. Des cas sporadiques ont été enregistrés chez des voyageurs (Thaïlande, Cambodge, Indonésie, Nouvelle Calédonie) .

    Octobre 2013 – Avril 2014 : vaste épidémie d’abord en Polynésie Française, puis sur les 4 territoires du Pacifique. Pour la première fois, ont été observées dans cette épidémie des formes sévères à type de manifestations neurologiques graves, essentiellement des syndromes de Guillain-Barré (n=53) et des complications auto-immunes (7 patients), sanssavoir si celles-ci sont dues à Zika seul, sachant que les territoires concernés connaissaient dans le même temps une épidémie de dengue.

    Les échanges soutenus qu’a la France avec deux de ces territoires ont incité les autorités sanitaires à appeler à la plus grande vigilance (Bulletin Hebdomadaire International de l’INVS du 15 au 21 janvier 2014), en particulier dans les pays (dont la France) où les moustiques vecteurs (famille des Aedes) sont présents.

     

  • Nouveaux virus et moustiques qui menacent l’Europe et la France

    En France, on parle beaucoup du moustique tigre (l’Aedes Albopictus) , vecteur de la dengue et du chikungunya. C’est logique, car là où il est implanté et actif, l’état déclare officiellement « que les moustiques constituent une menace pour la santé de la population » et met en œuvre chaque année,  le plan anti-dissémination contre la dengue et le chikungunya.

    Mais le problème sanitaire posé par les moustiques ne s’arrête pas là.

    D’abord parce que l’on découvre de nouvelles espèces de moustiques capables de transmettre ces même virus comme le Stegomyia Pia (découvert à Mayotte l’année dernière), qui appartient au même groupe d’espèces invasives que le moustiques tigre ou l’Aedes Aegypti.

    Ensuite, parce que plusieurs autres espèces, plusieurs autres virus menacent le territoire et devraient eux aussi faire l’actualité dans les prochaines années. Ces moustiques voyagent dans le monde en profitant en général des échanges croissants d’hommes et de marchandises que génèrent la mondialisation de l’économie, et s’adaptent aux conditions météo des zones tempérées, lesquelles risquent par ailleurs de leur être de plus en plus favorables avec le réchauffement climatique…

    Le présent article fait un zoom sur certains signes qui illustrent cette tendance.

    carte des anophèles en camargue

     

    Pour autant, le rapport de l’ECDC (European Center for diseasePrevention and Control 2013) signale des cas autochtones de paludisme en Espagne, Belgique et Grèce en 2010, et même une explosion de cette maladie en Grèce en 2011…

    Le West Nile Virus : déjà endémique en Europe, il n’a fait qu’effleurer la France (7 cas humains en 2003) jusqu’à présent.

    Le West Nile Virus est déjà endémique en Europe. Parti d’Ouganda où il fut identifié pour la première fois en 1937, le West Nile Virus s’est fait connaître en Europe dans les années 60, pour devenir endémique ces dernières années sur le pourtour méditerranéen et en Europe Centrale jusqu’en Grèce ou en Italie du Sud qui ont connu des formes neurologiques graves et parfois mortelles à partir de 2010. Son aire de répartition en Europe est en progression, et les espèces de moustiques qui en sont vecteurs sont nombreuses, voire très communes comme le Culex Pipiens.

    Il a par ailleurs été observé sur tous les continents, en particulier en Amérique, où les Etats-Unis ont connu la plus grosse épidémie jamais enregistrée, avec un nouveau pic en 2012 (4500 cas enregistrés, 183 décès). (cf article « le west Nile Virus »)

    Capture

     

    Un nouveau venu : le virus Zika

    Le virus Zika connaît actuellement une épidémie majeure en Polynésie Française (26.000 patients ont consulté pour Zika depuis le 30 Octobre 2013) et une explosion dans la zone Pacifique, sur 4 territoires : Polynésie Française, Ile de la Réunion, Iles Cook, Ile de Pâques.

    L’INVS (Institut national de veille Sanitaire) rapporte qu’il a été identifié la première fois sur l’homme en Ouganda et en Tanzanie en 1952, et qu’il est déclaré « émergent » depuis 2007, année de la première épidémie connue sur les iles Yap (Micronésie).

    Les symptômes en sont assez proches de ceux de la dengue : période d’incubation de 3 à 12 jours, arthralgies, œdèmes des extrémités, fièvres, céphalées, douleur rétro-orbitaires, conjonctivite et éruption maculo-papulaire, vertiges, myalgies, troubles digestifs.

    Pour la première fois, ont été observées dans cette épidémie des formes sévères à type de manifestations neurologiques graves, essentiellement des syndromes de Guillain-Barré (n=53) et des complications auto-immunes (7 patients), sanssavoir si celles-ci sont dues à Zika seul, sachant que les territoires concernés connaissent aussi une épidémie de dengue concomitante.

    Les échanges soutenus qu’a la France avec deux de ces territoires ont incité les autorités sanitaires à appeler à la plus grande vigilance (Bulletin Hebdomadaire International de l’INVS du 15 au 21 janvier 2014), en particulier dans les pays (dont la France) où les moustiques vecteurs (famille des Aedes) sont présents.

    L’AedesJaponicus : un nouveau venu en France, sans doute vecteur de la fièvre de la Vallée du Rift, l’encéphalite japonaise, l’encéphalite équine de l’Est, le virus de La Crosse, l’encéphalite de Saint-Louis ….

    L’AedesJaponicus (le cousin des forêts de l’AedesAlbopictus qui vit plutôt en milieu urbain) est donc susceptible de nous transmettre tous ces virus (en plus de la dengue pour lequel il a de bonnes aptitudes et du chikungunya dans une moindre mesure), si l’on en croit la plupart des études récentes menées dans le monde, et en particulier aux Etats Unis que ce moustique a colonisé en partie (22 états). Il a été découvert récemment en métropole en Alsace (sur une grande partie de la commune de Hésingue-Haut Rhin), alors qu’il s’était jusqu’à alors « cantonné » à la Suisse, la Belgique, l’Allemagne, l’Autriche et la Slovénie.

    Si ces capacités vectorielles n’ont pas été suffisamment étudiées pour être certaines, les conclusions d’un rapport du CNEV actualisé en Septembre 2013 lui donnent des caractéristiques invasives et une bonne capacité d’adaptation y compris à des gites anthropiques. Il pique volontiers les humains (anthropophile) et serait doté d’une bonne longévité (76.9 jours en moyenne contre 37 pour l’AedesAlbopictus). Il n’a pas encore été jugé comme une priorité de santé publique au même titre que le moustique tigre, mais le rapport le classifie pour le moment dans les espèces « nuisantes » et préconise une vigilance particulière.

    Source : Aedesjaponicus : quel risque pour la France métropolitaine – Didier Fontenille (IRD-CNEV), Frédéric Jourdain (CNEV) et Yvon Perrin (CNEV). Actualisée au 18 septembre 2013.

    Fièvre de la vallée du Rift : kesako ?

    Selon Monsieur V. Chevalier, de l’UPR Animal et Gestion  Intégrée des Risques (AGIRs), CIRAD, Montpellier, France, la fièvre de la vallée du Rift doit être considérée comme l’une des plus importantes zoonoses virales en Afrique. « C’est aussi un agent bioterroriste potentiel. Transmis par les moustiques ou bien directement par des produits virémiques. La FVR peut affecter autant le bétail que les humains, causant des vagues d’avortements massifs chez les ruminants ou bien des morts subites chez les nouveaux nés. La maladie provoque des syndromes grippaux dans la plupart des cas humains, mais aussi de  sévères encéphalites ou hémorragies, et même la mort. Il n’y a ni traitement ni vaccin pour l’être humain. La FVR fut longtemps confinée au continent Africain, mais elle s’est récemment étendue à la Péninsule Arabique et à l’Océan Indien. Le transport d’animaux, légal ou illégal, a fortement contribué à cette propagation virale, qui menace le bassin méditerranéen et l’Europe, où les vecteurs compétents sont déjà bien présents. Considérant le caractère imprévisible de l’introduction du virus et le manque de connaissance sur l’épidémiologie de cette maladie, il y a un besoin urgent de remplir ce manque en développant des programmes de recherche à l’échelle régionale, afin de construire des modèles prédictifs, d’implémenter des systèmes d’alerte anticipatifs de veille adaptés à l’Afrique du Nord et l’Europe… »

    Se préparer à vivre avec les moustiques potentiellement dangereux en Europe

    C’est donc dans ce cadre que L’Union Européennea créé de 2004 à 2010 un programme de recherche intitulé EDEN (EmergingDiseases in a ChangingEuropeanEnvironment) visant à donner aux pays d’Europe des méthodes utilisables par les agences de santé pour développer des outils de surveillance, d’alerte précoce et d’aide à la décision pour la prévention et le contrôle des maladies à transmission vectorielle. Celui-ci a été prolongé par un 2ème programme intitulé Edenext (2011-2014), centré sur la biologie et le contrôle des infections portées par les insectes, les tiques ou les rongeurs en Europe. Ce programme qui réunit 46 partenaires, dont le Cirad pour la France, devrait communiquer ses résultats cette année.

    De son côté, le CNEV préconise de surveiller attentivement  en plus de l’AedesJaponicus, « d’autres espèces susceptibles d’être introduites en France : OchlerotatusKoreicus, Oc.Atropalpus, Oc. Triseriatus, Culex Vishnui… »

    Un enseignement peut d’ores et déjà être tiré : les Français vont devoir apprendre à vivre avec des moustiques nuisant et potentiellement dangereux de plus en plus nombreux sur le territoire de Métropole.

  • Petites piqûres : très gros dégâts

    Petites piqûres : très gros dégâts

    C’est le slogan de la Journée Mondiale de la Santé 2014, placée cette année le 7 avril et consacrée aux maladies vectorielles. Et pour cause !

    – Elles sont la cause de plus d’un million de décès par an,

    – Plus de la moitié de la population mondiale est en risque, en particulier à cause du paludisme (650.000 morts en 2010), de la dengue (la plus grosse progression dans le monde), de la leishmaniose, ou de la fièvre jaune…

    Une réémergence  depuis 20 ans

    L’OMS retrace L’historique de ces maladies vectorielles dans le monde :

    – Année 40 : on découvre des insecticides synthétiques qui apportent une réelle efficacité au contrôle des maladies vectorielles

    – Années 50-60 : les maladies reculent, au point qu’elles disparaissent des priorités de santé publique (mis à part le paludisme). L’attention retombe, les moyens diminuent…

    – Années 90-00 : certaines maladies vectorielles réapparaissent, et s’étendent à de nouvelles zones géographiques : les populations les plus concernées sont les plus pauvres, mais les changements environnementaux et la mondialisation des échanges étendent le risque aux régions les plus riches …

    L’OMS tire le signal d’alarme et appelle à une mobilisation à l’échelle globale, de tous les acteurs publics et privés, dans les espaces publics et chez les particuliers…

    « Petits mais dangereux » : Une campagne d’information et de mobilisation

    Pour l’OMS, il s’agit :

    – d’Informer les voyageurs comme les habitants des zones géographiques exposées sur le risque que représentent ces vecteurs et ces maladies vectorielles,

    – de sensibiliser les collectivités et les particuliers à la nécessité de se protéger,

    – d’enseigner les principaux gestes de la protection individuelle : la vigilance contre les gites larvaires, l’usage de moustiquaires autour du lit et aux fenêtres, de vêtements amples de couleurs claires et à manches longues, et de répulsifs cutanés (lotions ou sprays à appliquer sur la peau)…

    WHO Vector-Borne Diseases_Infographic_140228

    Définition : Les vecteurs sont des petits organismes qui peuvent transmettre une maladie d’une personne infectée à une autre, ou d’un lieu à un autre. Parmi les plus courants, on retrouve les moustiques, les tiques, les phlébotomes et gastéropodes d’eau douce

    Toutes les infos sur : http://www.who.int/campaigns/world-health-day/2014/en/

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  • 3 CAS DE CHIKUNGUNYA AUX ILES VIERGES BRITANNIQUES

    Nous avons appris en fin de semaine dernière (source « le bulletin hebdomadaire de l’InVS »), que 3 cas de Chikungunya ont été confirmés sur les îles Vierges Britanniques. Les cas ont été découverts à Jost Van Dyke.

    Les cas confirmés n’ont pas voyagé, ce qui laisse supposer que le virus est déjà dans la population de moustiques des îles Vierges Britanniques.

    C’est le 2ème territoire touché par le Chikungunya or les DOM/TOM français, pour le moment aucun détail n’a été communiqué sur les mesures de contrôle mises en place par les autorités locales.

    Les îles viergesbritanniques dépendantes du Royaume Unis, confirme l’expansion de l’épidémie du Chikungunya dans les caraïbes, ou près de 300 cas confirmés ou probables ont été déclarés. En particulier dans les DOM TOM français.