Que fait-on contre les moustiques dans votre département?

Dans l’attente d’information spécifique de la part des autorités compétentes, nous relayons ici les informations générales, en particulier liées au fait que le département fait partie des 18 départements où le moustique tigre a été déclaré officiellement « une menace pour la santé de la population. A ce titre, la Préfecture, l’Agence régionale de santé, le Conseil général, les communes et lesprofessionnels de santé du département se mobilisent pour lutter contre la prolifération du « moustique tigre »dans le cadre d’un plan anti-dissémination contre la dengue et le chikungunya défini au niveau national par la Direction Générale de la Santé.

 

Répartition des rôles entre les différents acteurs

  • Le Préfet est responsable de la définition des actions de lutte contre les moustiques et doit mettre en placeune cellule départementale de gestion, placée sous son égide, pourpermettre la coordination de tous les acteurs impliqués dans la surveillance et la lutte contre le moustique-tigre.
  • Le Conseil général assure la surveillance entomologique et finance à 100% la lutte contre le moustique tigre, qui relève d’une démoustication de type « sanitaire », obligatoire pour

toutes les communes, par opposition à la démoustication dite de confort, organisée sur la base du volontariat. Le plan prévoit la mise en œuvre :

– d’un dispositif renforcé de surveillance du moustique Aedesalbopictusavec la pose de pièges pondoirs répartis sur plusieurs communes du département.

– des opérations de lutte anti-vectorielle dans l’environnement d’un cas confirmé ou suspect virémique de chikungunyaou de dengue limité autour des zones habitées concernées.

  • L’Agence Régionale de Santé assure l’organisation du signalement des cas suspects de chikungunya et de dengue dans le cadre de la surveillance épidémiologique coordonnée par l’Institut de Veille sanitaire. Dès que le moustique est déclaré implanté dans un département, l’ARS assure l’information et la sensibilisationdes praticiens déclarants potentiels du département (médecins généralistes et hospitaliers, pédiatres et laboratoires de biologiemédicale), pour la mise en œuvrede déclaration et de diagnostic accélérédes cas suspects de chikungunya et de dengue.

En présence de cas suspects ou devant tout cas confirmé, l’ARS réaliseune investigationépidémiologique : elle reçoit les signalements et valide les cas suspects en s’appuyant

sur la cellule de l’InVS en région (Cire). Elle doit suivre ensuite les demandes de confirmation biologique et s’assurer que les mesures de protection individuellependant la période virémique (potentiellement contagieuse) des malades suspects ou confirmés ont été recommandées. Elle signaletout cas suspect ou confirmé au Conseil général et à son opérateur de lutte anti-vectorielle, pour mise en œuvre du contrôle entomologique et des actions de lutte anti-vectorielle adéquates.

La cellule de l’InVS en région (Cire) diffuse un bilan hebdomadaire des cas suspects et confirmés aux acteurs de la surveillance dans le cadre de son « Point épidémio ».