Ecartons d’emblée ce risque pour la métropole, comme le fait le rapport EDEN, qui confirme que même si le moustique capable de le transmettre est présent partout en France, le risque est infime, y compris en Camargue qui fit l’objet d’une étude terrain plus poussée :
Extrait du rapport :
1. Les anophèles européens sont capables de transmettre des Plasmodium africains, mais leur compétence vectorielle est très faible comparée à celle des vecteurs africains ;
2. Le contact anophèles – homme n’est élevé que dans certaines zones irriguées ou inondables, dans lesquelles l’homme est très peu présent ;
3. La probabilité de contact entre un porteur de parasite et un vecteur compétent, puis de survie de ce vecteur jusqu’à ce qu’il puisse retransmettre le parasite à un hôte indemne, est négligeable.
Pour autant, le rapport de l’ECDC (European Center for diseasePrevention and Control 2013) signale des cas autochtones de paludisme en Espagne, Belgique et Grèce en 2010, et même une explosion de cette maladie en Grèce en 2011…