Montpellier et la Grande-Motte vont tester une expérience pilote. Plusieurs dizaines de pondoirs seront installés de juin à octobre dans des jardins de particuliers (60 à la station balnéaire) pour essayer de contrôler la présence du “tigre” (Aedes Albopictus). “Les moustiques femelles entrent dans la station, grillagée pour empêcher l’accès d’insectes plus gros, et se couvrent les pattes d’un inhibiteur de croissance, le piroproxylène placé sur une ouate, explique Didier Moulis, de l’EID. Elles vont disséminer ce biocide dans d’autres gîtes empêchant les futures larves de passer au stade adulte”.
Par instinct de survie, cette espèce multiplie en effet les pontes dans différents gîtes. “On croit beaucoup à cette technique. Propre. Peu chère. La plus aboutie”, dit Frédéric Simard, évoquant des tests concluants dans un cimetière en Amérique du Sud. “On peut penser qu’il y aura un jour une version pour particuliers. Et même si tous les riverains d’un quartier ne vident pas toutes les collections d’eau, un seul pondoir peut suffire au voisinage.”
source : www.midilibre.fr / carmaux.fr