Alors que l’épidémie de chikungunya bat son plein dans l’archipel, les ministres de l’intérieur et des outres-mers, Bernard Cazeneuve et George Pau-Langevin ont décidé d’envoyer une équipe de la Sécurité Civile en renfort.
Les deux équipes de 16 hommes sont arrivées mercredi soir en Guadeloupe. Ils interviendront en Martinique et en Guadeloupe aux côtés des équipes de l’ARS et des sapeurs-pompiers locaux.
L’île de Saint Martin est aussi concernée. En effet, c’est là que les premiers cas de chikungunya avaient été diagnostiqués en décembre 2013. Ils avaient marqué l’arrivée de ce virus dans les Antilles.
Les renforts de la Sécurité Civile, composés de sapeurs-pompiers spécialisés en intervention en milieu périlleux ont une mission spécifique : détruire les gîtes larvaires des moustiques vecteurs du virus, à savoir le moustique tigre. Ils interviennent d’ores et déjà sur les immeubles difficiles d’accès et à toit plat, entre autres des centres hospitaliers et des écoles accueillant des centres de vacances.
Cette mission de trois semaines pourrait être reconduite si nécessaire.
La situation aux Antilles
Depuis le début de l’épidémie fin 2013, c’est plus de 280000 cas qui ont été répertoriés sur tout le territoire des Caraïbes.
En Guadeloupe, les autorités ont recensés 52000 cas suspects, et plus de 43000 en Martinique.