9 nouveaux départements en vigilance rouge au moustique tigre et les moustiques déjà bien présents dans 53 départements !
A quelques jours du lancement du Plan anti-dissémination d’arboviroses par la Direction générale de la Santé, Vigilance-Moustiques, 1er site d’information actualisée sur les moustiques en France, publie sa carte 2019 du moustique tigre.
Avec, cette année encore, 9 nouveaux départements en vigilance rouge, la colonisation de l’ensemble du territoire continue son accélération vers le nord. La région parisienne est notamment passée entièrement en vigilance rouge ou orange.
Par ailleurs, il n’y a désormais plus de départements en simple veille sanitaire (couleur verte). Tous les départements qui ne sont ni en vigilance orange, ni en vigilance rouge passent en vigilance jaune, ce qui signifie qu’ils sont en veille entomologique, et donc soumis au dispositif de surveillance correspondant.
CARTE DU MOUSTIQUE TIGRE 2019
En 2019, la carte montre que la progression du moustique tigre est toujours spectaculaire avec 9 nouveaux départements placés en vigilance rouge, soit 51 au total : Charente-Maritime, Côte-d’Or, Loire, Nièvre, Puy-de-Dôme, Paris, Seine-et-Marne, Essonne, Seine-Saint-Denis rejoignent ainsi les 42 départements dans lesquels le moustique tigre était déjà implanté et actif en 2018, à savoir Hauts de Seine, Aisne, Hautes Alpes, Hautes Pyrénées, Ariège, Lozère, Indre, Maine et Loire, Corrèze, Val-de-Marne, Bas-Rhin, Haut Rhin, Vendée, Saône-et-Loire, Rhône, Ain, Isère, Savoie, Alpes hautes Provence, Var, Alpes Maritimes, Haute Corse, Corse du Sud, Drôme, Vaucluse, Bouches du Rhône, Ardèche, Gard, Hérault, Aveyron, Tarn, Aude, Pyrénées Orientales, Haute Garonne, Tarn-et-Garonne, Lot, Dordogne, Lot-et-Garonne, Gers, Gironde, Landes, Pyrénées Atlantiques.
15 départements désormais en vigilance orange, c’est à dire que le moustique a été intercepté ponctuellement dans les 5 dernières années (méthodologie retenue par l’ECDC dans sa mission de suivi des espèces vectorielles invasives en Europe) : Charente, Deux-Sèvres, Indre-et-Loire, Loire-Atlantique, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Haute-Loire, Haute-Savoie, Jura, Doubs, Yonne, Val-d’Oise, Oise, Yvelines.
30 départements en vigilance jaune : ces départements font l’objet d’une veille entomologique spécialement dédiée à la surveillance du moustique tigre, sans qu’aucun spécimen n’y ait été intercepté ponctuellement : Cantal, Creuse, Eure-et-Loire, Haute Vienne, Vienne, Loiret, Morbihan, Finistère, Côte d’Armor, Ille et Vilaine, Mayenne, Sarthe, Orne, Manche, Calvados, Eure, Seine Maritime, Somme, Nord, Pas de Calais, Ardennes, Marne, Haute-Marne, Aube, Meuse, Moselle, Territoire de Belfort, Haute-Saône, Vosges, Meurthe-et-Moselle.
En tout, ce sont 66 départements qui sont colonisés ou bien en passe de l’être, soit près
de 70% du territoire. En effet, nous observons que l’essentiel des départements qui sont
en vigilance orange passent tôt ou tard en vigilance rou
La saison du moustique déjà lancée dans 53 départements
Après un hiver relativement doux et des vagues de chaleur précoces, dès février, la saison des moustiques a déjà débuté depuis quelques semaines, bien avant la date officielle
du 1er mai et le lancement du Plan anti-dissémination d’arboviroses.
Ce fut d’ailleurs le cas en 2018, considérée comme une grosse année à moustiques, qui a vu sa saison démarrer très tôt et surtout se terminer très tard, des moustiques étant toujours présents à l’approche de Noël. 5 départements ont été particulièrement touchés : Haute-Garonne, Gironde, Bouches-du-Rhône, Tarn et Herault.
La saison des moustiques a démarré sur plus de la moitié du territoire (53 départements) : Le Nord, la façade Atlantique, le Sud-Ouest, le pourtour méditerranéen et le couloir Rhodanien jusqu’aux départements du Rhône et de l’Ain. Les régions épargnées sont surtout les régions montagneuses et le Grand Est.
7 départements ont ainsi pu constater une prolifération inhabituelle et des piqûres : Ile et Vilaine, Deux Sèvres, Charente, Charente Maritime, Gers, Tarn et Rhône.
46 départements sont quant à eux dans des conditions favorables à la multiplication : Nord, Pas de Calais, Somme, Seine Maritime, Oise, Eure, Val d’Oise, Yvelines, Hauts de Seine, Seine Saint Denis, Paris, Val de Marne, Seine et Marne, Essonne, Loiret, Loir et Cher, Marne, Meurthe et Moselle, Doubs, Ain, Loire, Savoie, Hautes Alpes, Drôme, Vaucluse, Alpes Maritimes, Var, Bouches du Rhône, Gard, Hérault, Tarn et Garonne, Aude, Pyrénées Orientales, Haute Garonne, Hautes Pyrénées, Pyrénées Atlantiques, Landes, Gironde, Lot et Garonne, Dordogne, Haute Vienne, Vienne, Vendée, Loire Atlantique, Morbihan et Mayenne
Pour rappel, 3 facteurs déterminent la quantité de moustiques que l’on peut
constater dans une région donnée :
1. Un hiver doux, ce qui permet aux oeufs pondus avant l’hiver de survivre jusqu’au printemps et pouvoir ainsi reprendre leur cycle d’évolution après les premières pluies et les premières chaleurs.
2. Des pluies abondantes qui génèrent suffisamment d’eaux stagnantes pour que les oeufs
pondus puissent y vivre leur processus complet d’évolution jusqu’au stade de moustique adulte en passant par celui de larve.
3. Une fois ces pluies tombées, il faut en moyenne 10 jours de chaleur suffisante (23°C
le jour et 15°C la nuit) pour permettre aux oeufs de moustiques de devenir larves puis moustiques adultes. Si les températures sont supérieures, le cycle se raccourcit. Si elles sont inférieures, le cycle s’allonge. Il faut une baisse franche et brutale des températures pour qu’il s’interrompre complètement.
LE MOUSTIQUE TIGRE: une menace encore trop méconnue
Début avril 2018, l’IFOP* avait réalisé une étude pour Vigilance-Moustiques afin de déterminer les connaissances des français sur le moustique tigre dans les départements de métropole concernés par la vigilance rouge, c’est à dire ceux dans lesquels il est implanté et actif.
Il en ressort que :
• Plus de 90% se trompent sur les maladies que le moustique tigre peut transmettre.
Si le Chikungunya est pointé à 82%, la dengue à 65% et le Zika à seulement 54%, près d’un français sur 2 estime, à tort, qu’une piqûre de moustique tigre peut constituer un vecteur de transmission du paludisme.
• 59% n’ont pas le réflexe de signaler la présence du moustique tigre aux autorités compétentes.
• 43% des habitants de départements en vigilance rouge ne savent pas reconnaître un moustique tigre.
• 35% ne savent pas qu’il est présent dans leur département. Ce chiffre varie selon que le moustique est implanté depuis plus ou moins longtemps dans la région : 71% en Ile de France versus 16% en PACA.
Ainsi, près de la moitié de la population concernée n’est pas suffisamment informée sur le moustique tigre et le rôle qu’elle a à jouer dans la vigilance.
Un appel à la vigilance citoyenne sur www.vigilance-moustiques.com et Facebook
Face à l’augmentation du nombre de départements français concernés par le moustique tigre et au manque de connaissances des habitants sur les risques sanitaires, Vigilance-moustiques tient à rappeler la nécessité d’informer la population et de l’inciter à participer à la vigilance citoyenne : un appel à découvrir en vidéo sur www.vigilance-moustiques.com et Facebook.
Quel rôle peut jouer le citoyen dans la vigilance ?
Loin d’être alarmiste, Vigilance-moustiques souhaite faire prendre conscience aux habitants que, certes, le plan anti-dissémination d’arboviroses a permis une meilleure surveillance et plus d’information dans les départements en vigilance rouge, mais que l’expérience montre que les départements en orange passent la plupart du temps au rouge dans les années qui suivent et méritent donc une attention particulière. C’est d’ailleurs dans ces départements que la vigilance citoyenne est la plus nécessaire car ils ne bénéficient pas des dispositifs de veille épidémiologique exceptionnels et efficaces prévus dans le cadre du plan.
1. Veiller à ne pas laisser d’eaux stagnantes dans son environnement proche : vider les soucoupes des pots de fleur (ou mettre du sable dedans), vider et retourner les pneus, seaux ou arrosoirs ainsi que tous les petits objets (jouets d’enfants…) laissés à l’extérieur, nettoyer les gouttières ou canalisations bouchées, traiter les mares avec des larvicides, recouvrir les cuves de récupération des eaux de pluie, nettoyer les replis des bâches laissées à l’extérieur, les bâches de piscine, renouveler l’eau des vases, de la gamelle du chien… De manière générale, surveiller la moindre cavité qui peut se remplir d’un peu d’eau sans pouvoir se vider naturellement. Il suffit de quelques millilitres d’eau stagnante pour que le moustique tigre femelle puisse y pondre des centaines d’oeufs.
2. Savoir identifier un moustique tigre et déclarer des cas suspects : afin d’orienter l’action des organismes en charge de la « lutte anti-vectorielle », il est essentiel de signaler la présence du moustique tigre partout où il se trouve. Pour ce faire, il faut :
– savoir à quoi ressemble un moustique tigre : il mesure quelques millimètres de longueur, il est noir avec des rayures blanches.
– en cas d’observation d’un spécimen suspect, le prendre en photo, si possible avant de l’avoir écrasé, ou bien après l’avoir neutralisé sans l’abîmer, puis envoyer la photo à Vigilance-moustiques qui l’enverra aux organismes compétents pour authentification.
3. De manière générale, signaler toute prolifération inhabituelle de moustiques à Vigilance-moustiques qui se chargera de retransmettre à la commune ou aux organismes concernés.
La météo des moustiques sur vigilance-moustiques
Le site vigilance-moustiques s’adresse aux professionnels et aux particuliers qui souhaitent s’informer sur la présence des moustiques et connaître les risques liés aux piqûres.
1er site d’information actualisée sur les moustiques en France, Vigilance-moustique a développé un modèle prédictif de Météo des moustiques, qui s’appuie sur la combinaison de 3 outils, une fois la saison des pluies printanières démarrée :
Les déclarations de cas : Vigilance-moustiques reçoit des milliers de déclarations de cas qui proviennent de toute la France. Toutes sont enregistrées, mais elles ne sont publiées sur le site qu’une fois qu’elles ont été vérifiées sur le terrain.
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Les températures enregistrées : les données observées sont celles communiquées par Météo France, autour du printemps, période à laquelle en général, on retrouve cette conjonction nécessaire humidité + chaleur. Passée la saison des pluies abondantes et printanières, les équipes de Vigilance-moustiques guettent le démarrage de la saison selon une méthodologie définie par le parasitologue Arezki IZRI : 10 jours consécutifs avec des températures supérieures à 23° Celsius le jour et 15° Celsius la nuit. Des températures supérieures peuvent accélérer le processus, et des températures inférieures peuvent le ralentir.
Les indications de “pharmacies sentinelles”. En effet, quand la saison des moustiques a démarré dans une ville ou une région donnée, les premiers professionnels de santé informés sont les pharmaciens qui reçoivent immédiatement des demandes de leurs clients.
*Retrouvez l’étude complète ici
Contact Presse : YOU BY ME – Emilie RINGOT 06 87 70 45 83 – emilie@youbyme.fr