Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’animal le plus meurtrier au monde, ce n’est pas le requin blanc, ni l’éléphant ou bien encore le lion. Il s’agit d’un animal bien plus petit : le moustique !
C’est lui, en effet, qui transmet nombre de maladies ; parmi les plus connues : le chikungunya, la dengue et le paludisme. Cette dernière a été la cause de 627000 morts en 2012 (source OMS). A titre de comparaison, les serpents causent en moyenne 100000 morts par an, les scorpions 5000, les éléphants 600, les abeilles 400, les lions 200, les méduses 100 et les requins 10.
Alors, contre ce fléau que sont les moustiques, mieux vaut être armé ! Il est indispensable de s’en protéger. Mais dans la jungle des anti-moustiques, lesquels choisir ? Lotions cutanées, bombes insecticides, diffuseurs électriques, appareils à ultrasons, produits à base d’huiles essentielles…
Alors que la tendance est au bio, au naturel, ce genre de produits anti-moustiques est très largement controversé. Les produits à base d’huiles essentielles sont jugés inefficaces contre les culicidae.
Une enquête d’UFC Que Choisir ? indique “qu’il faut renoncer à tous les produits naturels à base de plantes, que ce soit des extraits, des huiles essentielles ou de la citronnelle ; ils protègent mal”.
L’émission Capital de M6 “Sur la route des vacances : le soleil à tout prix”, diffusée le 6 juillet dernier, s’intéresse à des bracelets anti-moustiques aux huiles essentielles. On y voit un ranger américain, dans les Everglades, en Floride, se faire piquer par des moustiques alors qu’il porte l’un de ces bracelets. Pour lui, le test n’est pas concluant ; il préfère de loin sa vieille combinaison intégrale semblable à celle des apiculteurs.
Pour une meilleure protection, au-revoir les huiles essentielles, bonjour les répulsifs avec des principes actifs reconnus par l’OMS : icaridine, IR3535, DEET (attention : peut être un peu trop agressif pour les enfants et les femmes enceintes)…
voir L’OMS recommande l’usage des répulsifs, mais lesquels ?